The Project Gutenberg eBook of Le Tour du Monde; Éducation des nègres aux États-Unis

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Title: Le Tour du Monde; Éducation des nègres aux États-Unis

Author: Various

Editor: Édouard Charton

Release date: September 9, 2009 [eBook #29943]

Language: French

Credits: Produced by Carlo Traverso, Christine P. Travers and the
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*** START OF THE PROJECT GUTENBERG EBOOK LE TOUR DU MONDE; ÉDUCATION DES NÈGRES AUX ÉTATS-UNIS ***



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Page 287: "Une concurrence aimable entretient leur ardeur, et au eu tous travaillent avec la plus belle vaillance," a été changé en "Une concurrence aimable entretient leur ardeur, et tous travaillent avec la plus belle vaillance,"

LE TOUR DU MONDE

PARIS
IMPRIMERIE FERNAND SCHMIDT
20, rue du Dragon, 20

NOUVELLE SÉRIE—11e ANNÉE 2e SEMESTRE

LE TOUR DU MONDE
JOURNAL
DES VOYAGES ET DES VOYAGEURS

Le Tour du Monde
a été fondé par Édouard Charton
en 1860

PARIS
LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie
79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79
LONDRES, 18, KING WILLIAM STREET, STRAND
1905

Droits de traduction et de reproduction réservés.

(p. xiii) TABLE DES MATIÈRES

L'ÉTÉ AU KACHMIR
Par Mme F. MICHEL

I. De Paris à Srinagar. — Un guide pratique. — De Bombay à Lahore. — Premiers préparatifs. — En tonga de Rawal-Pindi à Srinagar. — Les Kachmiris et les maîtres du Kachmir. — Retour à la vie nomade. 1

II. La «Vallée heureuse» en dounga. — Bateliers et batelières. — De Baramoula à Srinagar. — La capitale du Kachmir. — Un peu d'économie politique. — En amont de Srinagar. 13

III. Sous la tente. — Les petites vallées du Sud-Est. — Histoires de voleurs et contes de fées. — Les ruines de Martand. — De Brahmanes en Moullas. 25

IV. Le pèlerinage d'Amarnath. — La vallée du Lidar. — Les pèlerins de l'Inde. — Vers les cimes. — La grotte sacrée. — En dholi. — Les Goudjars, pasteurs de buffles. 37

V. Le pèlerinage de l'Haramouk. — Alpinisme funèbre et hydrothérapie religieuse. — Les temples de Vangâth. — Frissons d'automne. — Les adieux à Srinagar. 49

SOUVENIRS DE LA COTE D'IVOIRE
Par le docteur LAMY
Médecin-major des troupes coloniales.

I. Voyage dans la brousse. — En file indienne. — Motéso. — La route dans un ruisseau. — Denguéra. — Kodioso. — Villes et villages abandonnés. — Où est donc Bettié? — Arrivée à Dioubasso. 61

II. Dans le territoire de Mopé. — Coutumes du pays. — La mort d'un prince héritier. — L'épreuve du poison. — De Mopé à Bettié. — Bénie, roi de Bettié, et sa capitale. — Retour à Petit-Alépé. 73

III. Rapports et résultats de la mission. — Valeur économique de la côte d'Ivoire. — Richesse de la flore. — Supériorité de la faune. 85

IV. La fièvre jaune à Grand-Bassam. — Deuils nombreux. — Retour en France. 90

L'ÎLE D'ELBE
Par M. PAUL GRUYER

I. L'île d'Elbe et le «canal» de Piombino. — Deux mots d'histoire. — Débarquement à Porto-Ferraio. — Une ville d'opéra. — La «teste di Napoleone» et le Palais impérial. — La bannière de l'ancien roi de l'île d'Elbe. — Offre à Napoléon III, après Sedan. — La bibliothèque de l'Empereur. — Souvenir de Victor Hugo. Le premier mot du poète. — Un enterrement aux flambeaux. Cagoules noires et cagoules blanches. Dans la paix des limbes. — Les différentes routes de l'île. 97

II. Le golfe de Procchio et la montagne de Jupiter. — Soir tempétueux et morne tristesse. — L'ascension du Monte Giove. — Un village dans les nuées. — L'Ermitage de la Madone et la «Sedia di Napoleone». — Le vieux gardien de l'infini. «Bastia, Signor!». Vision sublime. — La côte orientale de l'île. Capoliveri et Porto-Longone. — La gorge de Monserrat. — Rio 1 Marina et le monde du fer. 109

III. Napoléon, roi de l'île d'Elbe. — Installation aux Mulini. — L'Empereur à la gorge de Monserrat. — San Martino Saint-Cloud. La salle des Pyramides et le plafond aux deux colombes. Le lit de Bertrand. La salle de bain et le miroir de la Vérité. — L'Empereur transporte ses pénates sur le Monte Giove. — Elbe perdue pour la France. — L'ancien Musée de San Martino. Essai de reconstitution par le propriétaire actuel. Le lit de Madame Mère. — Où il faut chercher à Elbe les vraies reliques impériales. «Apollon gardant ses troupeaux.» Éventail et bijoux de la princesse Pauline. Les clefs de Porto-Ferraio. Autographes. La robe de la signorina Squarci. — L'église de l'archiconfrérie du Très-Saint-Sacrement. La «Pieta» de l'Empereur. Les broderies de soie des Mulini. — Le vieil aveugle de Porto-Ferraio. 121

D'ALEXANDRETTE AU COUDE DE L'EUPHRATE
Par M. VICTOR CHAPOT
membre de l'École française d'Athènes.

I. — Alexandrette et la montée de Beïlan. — Antioche et l'Oronte; excursions à Daphné et à Soueidieh. — La route d'Alep par le Kasr-el-Benat et Dana. — Premier aperçu d'Alep. 133

II. — Ma caravane. — Village d'Yazides. — Nisib. — Première rencontre avec l'Euphrate. — Biredjik. — Souvenirs des Hétéens. — Excursion à Resapha. — Comment atteindre Ras-el-Aïn? Comment le quitter? — Enfin à Orfa! 145

III. — Séjour à Orfa. — Samosate. — Vallée accidentée de l'Euphrate. — Roum-Kaleh et Aïntab. — Court repos à Alep. — Saint-Syméon et l'Alma-Dagh. — Huit jours trappiste! — Conclusion pessimiste. 157

LA FRANCE AUX NOUVELLES-HÉBRIDES
Par M. RAYMOND BEL

À qui les Nouvelles-Hébrides: France, Angleterre ou Australie? Le condominium anglo-français de 1887. — L'œuvre de M. Higginson. — Situation actuelle des îles. — L'influence anglo-australienne. — Les ressources des Nouvelles-Hébrides. — Leur avenir. 169

(p. xiv) LA RUSSIE, RACE COLONISATRICE
Par M. ALBERT THOMAS

I. — Moscou. — Une déception. — Le Kreml, acropole sacrée. — Les églises, les palais: deux époques. 182

II. — Moscou, la ville et les faubourgs. — La bourgeoisie moscovite. — Changement de paysage; Nijni-Novgorod: le Kreml et la ville. 193

III. — La foire de Nijni: marchandises et marchands. — L'œuvre du commerce. — Sur la Volga. — À bord du Sviatoslav. — Une visite à Kazan. — La «sainte mère Volga». 205

IV. — De Samara à Tomsk. — La vie du train. — Les passagers et l'équipage: les soirées. — Dans le steppe: l'effort des hommes. — Les émigrants. 217

V. — Tomsk. — La mêlée des races. — Anciens et nouveaux fonctionnaires. — L'Université de Tomsk. — Le rôle de l'État dans l'œuvre de colonisation. 229

VI. — Heures de retour. — Dans l'Oural. — La Grande-Russie. — Conclusion. 241

LUGANO, LA VILLE DES FRESQUES
Par M. GERSPACH

La petite ville de Lugano; ses charmes; son lac. — Un peu d'histoire et de géographie. — La cathédrale de Saint-Laurent. — L'église Sainte-Marie-des-Anges. — Lugano, la ville des fresques. — L'œuvre du Luini. — Procédés employés pour le transfert des fresques. 253

SHANGHAÏ, LA MÉTROPOLE CHINOISE
Par M. ÉMILE DESCHAMPS

I. — Woo-Sung. — Au débarcadère. — La Concession française. — La Cité chinoise. — Retour à notre concession. — La police municipale et la prison. — La cangue et le bambou. — Les exécutions. — Le corps de volontaires. — Émeutes. — Les conseils municipaux. 265

II. — L'établissement des jésuites de Zi-ka-oueï. — Pharmacie chinoise. — Le camp de Kou-ka-za. — La fumerie d'opium. — Le charnier des enfants trouvés. — Le fournisseur des ombres. — La concession internationale. — Jardin chinois. — Le Bund. — La pagode de Long-hoa. — Fou-tchéou-road. — Statistique. 277

L'ÉDUCATION DES NÈGRES AUX ÉTATS-UNIS
Par M. BARGY

Le problème de la civilisation des nègres. — L'Institut Hampton, en Virginie. — La vie de Booker T. Washington. — L'école professionnelle de Tuskegee, en Alabama. — Conciliateurs et agitateurs. — Le vote des nègres et la casuistique de la Constitution. 289

À TRAVERS LA PERSE ORIENTALE
Par le Major PERCY MOLESWORTH SYKES
Consul général de S. M. Britannique au Khorassan.

I. — Arrivée à Astrabad. — Ancienne importance de la ville. — Le pays des Turkomans: à travers le steppe et les Collines Noires. — Le Khorassan. — Mechhed: sa mosquée; son commerce. — Le désert de Lout. — Sur la route de Kirman. 301

II. — La province de Kirman. — Géographie: la flore, la faune; l'administration, l'armée. — Histoire: invasions et dévastations. — La ville de Kirman, capitale de la province. — Une saison sur le plateau de Sardou. 313

III. — En Baloutchistan. — Le Makran: la côte du golfe Arabique. — Histoire et géographie du Makran. — Le Sarhad. 325

IV. — Délimitation à la frontière perso-baloutche. — De Kirman à la ville-frontière de Kouak. — La Commission de délimitation. — Question de préséance. — L'œuvre de la Commission. — De Kouak à Kélat. 337

V. — Le Seistan: son histoire. — Le delta du Helmand. — Comparaison du Seistan et de l'Égypte. — Excursions dans le Helmand. — Retour par Yezd à Kirman. 349

AUX RUINES D'ANGKOR
Par M. le Vicomte DE MIRAMON-FARGUES

De Saïgon à Pnôm-penh et à Compong-Chuang. — À la rame sur le Grand-Lac. — Les charrettes cambodgiennes. — Siem-Réap. — Le temple d'Angkor. — Angkor-Tom — Décadence de la civilisation khmer. — Rencontre du second roi du Cambodge. — Oudong-la-Superbe, capitale du père de Norodom. — Le palais de Norodom à Pnôm-penh. — Pourquoi la France ne devrait pas abandonner au Siam le territoire d'Angkor. 361

EN ROUMANIE
Par M. Th. HEBBELYNCK

I. — De Budapest à Petrozeny. — Un mot d'histoire. — La vallée du Jiul. — Les Boyards et les Tziganes. — Le marché de Targu Jiul. — Le monastère de Tismana. 373

II. — Le monastère d'Horezu. — Excursion à Bistritza. — Romnicu et le défilé de la Tour-Rouge. — De Curtea de Arges à Campolung. — Défilé de Dimboviciora. 385

III. — Bucarest, aspect de la ville. — Les mines de sel de Slanic. — Les sources de pétrole de Doftana. — Sinaïa, promenade dans la forêt. — Busteni et le domaine de la Couronne. 397

CROQUIS HOLLANDAIS
Par M. Lud. GEORGES HAMÖN
Photographies de l'auteur.

I. — Une ville hollandaise. — Middelburg. — Les nuages. — Les boerin. — La maison. — L'éclusier. — Le marché. — Le village hollandais. — Zoutelande. — Les bons aubergistes. — Une soirée locale. — Les sabots des petits enfants. — La kermesse. — La piété du Hollandais. 410

II. — Rencontre sur la route. — Le beau cavalier. — Un déjeuner décevant. — Le père Kick. 421

III. — La terre hollandaise. — L'eau. — Les moulins. — La culture. — Les polders. — Les digues. — Origine de la Hollande. — Une nuit à Veere. — Wemeldingen. — Les cinq jeunes filles. — Flirt muet. — Le pochard. — La vie sur l'eau. 423

IV. — Le pêcheur hollandais. — Volendam. — La lessive. — Les marmots. — Les canards. — La pêche au hareng. — Le fils du pêcheur. — Une île singulière: Marken. — Au milieu des eaux. — Les maisons. — Les mœurs. — Les jeunes filles. — Perspective. — La tourbe et les tourbières. — Produit national. — Les (p. xv) tourbières hautes et basses. — Houille locale. 433

ABYDOS
dans les temps anciens et dans les temps modernes
Par M. E. AMELINEAU

Légende d'Osiris. — Histoire d'Abydos à travers les dynasties, à l'époque chrétienne. — Ses monuments et leur spoliation. — Ses habitants actuels et leurs mœurs. 445

VOYAGE DU PRINCE SCIPION BORGHÈSE AUX MONTS CÉLESTES
Par M. JULES BROCHEREL

I. — De Tachkent à Prjevalsk. — La ville de Tachkent. — En tarentass. — Tchimkent. — Aoulié-Ata. — Tokmak. — Les gorges de Bouam. — Le lac Issik-Koul. — Prjevalsk. — Un chef kirghize. 457

II. — La vallée de Tomghent. — Un aoul kirghize. — La traversée du col de Tomghent. — Chevaux alpinistes. — Une vallée déserte. — Le Kizil-tao. — Le Saridjass. — Troupeaux de chevaux. — La vallée de Kachkateur. — En vue du Khan-Tengri. 469

III. — Sur le col de Tuz. — Rencontre d'antilopes. — La vallée d'Inghiltchik. — Le «tchiou mouz». — Un chef kirghize. — Les gorges d'Attiaïlo. — L'aoul d'Oustchiar. — Arrêtés par les rochers. 481

IV. — Vers l'aiguille d'Oustchiar. — L'aoul de Kaënde. — En vue du Khan-Tengri. — Le glacier de Kaënde. — Bloqués par la neige. — Nous songeons au retour. — Dans la vallée de l'Irtach. — Chez le kaltchè. — Cuisine de Kirghize. — Fin des travaux topographiques. — Un enterrement kirghize. 493

V. — L'heure du retour. — La vallée d'Irtach. — Nous retrouvons la douane. — Arrivée à Prjevalsk. — La dispersion. 505

VI. — Les Khirghizes. — L'origine de la race. — Kazaks et Khirghizes. — Le classement des Bourouts. — Le costume khirghize. — La yourte. — Mœurs et coutumes khirghizes. — Mariages khirghizes. — Conclusion. 507

L'ARCHIPEL DES FEROÉ
Par Mlle ANNA SEE

Première escale: Trangisvaag. — Thorshavn, capitale de l'Archipel; le port, la ville. — Un peu d'histoire. — La vie végétative des Feroïens. — La pêche aux dauphins. — La pêche aux baleines. — Excursions diverses à travers l'Archipel. 517

PONDICHÉRY
chef-lieu de l'Inde française
Par M. G. VERSCHUUR

Accès difficile de Pondichéry par mer. — Ville blanche et ville indienne. — Le palais du Gouvernement. — Les hôtels de nos colonies. — Enclaves anglaises. — La population; les enfants. — Architecture et religion. — Commerce. — L'avenir de Pondichéry. — Le marché. — Les écoles. — La fièvre de la politique. 529

UNE PEUPLADE MALGACHE
LES TANALA DE L'IKONGO
Par M. le Lieutenant ARDANT DU PICQ

I. — Géographie et histoire de l'Ikongo. — Les Tanala. — Organisation sociale. Tribu, clan, famille. — Les lois. 541

II. — Religion et superstitions. — Culte des morts. — Devins et sorciers. — Le Sikidy. — La science. — Astrologie. — L'écriture. — L'art. — Le vêtement et la parure. — L'habitation. — La danse. — La musique. — La poésie. 553

LA RÉGION DU BOU HEDMA
(sud tunisien)
Par M. Ch. MAUMENÉ

Le chemin de fer Sfax-Gafsa. — Maharess. — Lella Mazouna. — La forêt de gommiers. — La source des Trois Palmiers. — Le Bou Hedma. — Un groupe mégalithique. — Renseignements indigènes. — L'oued Hadedj et ses sources chaudes. — La plaine des Ouled bou Saad et Sidi haoua el oued. — Bir Saad. — Manoubia. — Khrangat Touninn. — Sakket. — Sened. — Ogla Zagoufta. — La plaine et le village de Mech. — Sidi Abd el-Aziz. 565

DE TOLÈDE À GRENADE
Par Mme JANE DIEULAFOY

I. — L'aspect de la Castille. — Les troupeaux en transhumance. — La Mesta. — Le Tage et ses poètes. — La Cuesta del Carmel. — Le Cristo de la Luz. — La machine hydraulique de Jualino Turriano. — Le Zocodover. — Vieux palais et anciennes synagogues. — Les Juifs de Tolède. — Un souvenir de l'inondation du Tage. 577

II. — Le Taller del Moro et le Salon de la Casa de Mesa. — Les pupilles de l'évêque Siliceo. — Santo Tomé et l'œuvre du Greco. — La mosquée de Tolède et la reine Constance. — Juan Guaz, premier architecte de la Cathédrale. — Ses transformations et adjonctions. — Souvenirs de las Navas. — Le tombeau du cardinal de Mendoza. Isabelle la Catholique est son exécutrice testamentaire. — Ximénès. — Le rite mozarabe. — Alvaro de Luda. — Le porte-bannière d'Isabelle à la bataille de Toro. 589

III. — Entrée d'Isabelle et de Ferdinand, d'après les chroniques. — San Juan de los Reyes. — L'hôpital de Santa Cruz. — Les Sœurs de Saint-Vincent de Paul. — Les portraits fameux de l'Université. — L'ange et la peste. — Sainte-Léocadie. — El Cristo de la Vega. — Le soleil couchant sur les pinacles de San Juan de los Reyes. 601

IV. — Les «cigarrales». — Le pont San Martino et son architecte. — Dévouement conjugal. — L'inscription de l'Hôtel de Ville. — Cordoue, l'Athènes de l'Occident. — Sa mosquée. — Ses fils les plus illustres. — Gonzalve de Cordoue. — Les comptes du Gran Capitan. — Juan de Mena. — Doña Maria de Parèdes. — L'industrie des cuirs repoussés et dorés. 613

(p. 289) TOME XI, NOUVELLE SÉRIE.—25e LIV. No 25.—24 Juin 1905.

L'ÉCOLE MATERNELLE DE HAMPTON ACCUEILLE ET OCCUPE LES NÉGRILLONS DES DEUX SEXES.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

L'ÉDUCATION DES NÈGRES AUX ÉTATS-UNIS
Par M. BARGY.

Le problème de la civilisation des nègres. — L'institut Hampton, en Virginie. — La vie de Booker T. Washington. — L'école professionnelle de Tuskegee, en Alabama. — Conciliateurs et agitateurs. — Le vote des nègres et la casuistique de la Constitution.

INSTITUT HAMPTON: COURS DE TRAVAIL MANUEL.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

La démocratie américaine a à résoudre, comme la démocratie française, le problème de la civilisation des nègres. Mais aux États-Unis, les nègres ne sont pas sujets, ils sont citoyens. Ils forment le huitième des électeurs. La population noire des États-Unis, d'un million au début du siècle, est montée à neuf millions. Dans les six États du sud-est, le nombre des noirs l'emporte de cent mille sur celui des blancs. Ces six États risquent d'être six républiques nègres. M. Paul Bourget a remarqué que les marchands d'esclaves avaient plus fait que tous les missionnaires, puisque par eux près de dix millions d'Africains jouissent de la civilisation américaine. Et, s'ils en deviennent les maîtres sur un quart du territoire, quel caprice de la destinée!

Aussi la question des nègres est-elle une question de vie ou de mort pour le peuple américain. On a fondé des comités pour leur persuader de coloniser l'Afrique, mais ils aiment mieux être citoyens de la République américaine que de la République de Liberia: un jour, un blanc se félicitait de ce que six cents d'entre eux venaient de s'embarquer pour la Guinée. «Oui, dit un nègre, mais le même matin il en est né six cents autres.»

Aussi, les gens de bon sens désespèrent-ils de la déportation par persuasion; ils ne comptent plus que sur l'éducation des noirs pour adoucir les préjugés de couleur et prévenir la guerre civile. Il y a quelques années, c'était l'usage, dans l'État du Mississipi, qu'avant l'élection les blancs courussent le pays en armes, avec des cris et des salves autour des habitations des nègres. Un orateur, à la Chambre, protesta contre des menaces qui privaient les nègres du droit de vote: le député du Mississipi répondit, avec une impertinente ironie, que les fusillades étaient pour les avertir de l'élection; il regrettait que ses frères de couleur se méprissent sur le sens de ces démonstrations, et que si peu prissent la peine d'aller aux urnes, malgré l'effort des blancs pour leur rafraîchir la mémoire. Dans la Caroline du Nord, la veille de l'élection de 1898, un ancien député prononça de sang-froid ces paroles: «J'ai déjà dit en public que nous aurions (p. 290) dans ce comté la suprématie des blancs, fallût-il barrer de cadavres le courant du fleuve, et j'ai voulu dire exactement ce que les mots disent.» Dans un district où les nègres avaient voté, les lumières furent tout d'un coup éteintes dans la salle de vote. Quand on les ralluma, deux nègres attardés se virent entourés de revolvers; cinq cents blancs gardaient la place, avec un canon sur une voiture. Ils firent le dépouillement, les deux prisonniers durent en signer les chiffres, qui étaient faux. Le lendemain, dans la capitale de l'État, une bande brûla l'imprimerie du journal nègre et força le Conseil municipal à démissionner; neuf noirs furent tués, et le soir, la ville, sous son gouvernement révolutionnaire, était tranquille, avec des postes en armes aux coins des rues; les chefs du parti noir furent bannis de l'État. Le président Mac Kinley et ses ministres décidèrent, en Conseil, qu'il n'y avait pas lieu pour le Gouvernement fédéral d'intervenir.

Contre un mal sans remède spécifique, l'éducation est une mesure d'autant plus séduisante que l'effet en est incalculable; comme tout ce qui est sauveur et mystérieux, l'enseignement des nègres est l'objet d'une foi qui touche à la superstition, et l'expérience qu'en ont les Américains peut servir d'école à toutes les démocraties qui ont des citoyens ou des sujets de sang noir.

Avant 1860, les seize États du Sud interdisaient, sous peine du fouet, d'instruire les nègres, esclaves ou libres, et quand les magistrats surprenaient un enseignement secret, le maître et les élèves étaient roués de coups de lanières. Les noirs ne pouvaient prêcher ou écouter un sermon qu'en vertu d'une permission écrite et en présence de cinq notables blancs. Même dans le Nord, les nègres du Sud ne pouvaient s'instruire; en 1833, une institutrice du Connecticut, qui reçut une fillette noire, perdit toutes ses élèves blanches; elle fonda une école pour les négresses du Sud: la Chambre du Connecticut interdit par une loi d'instruire les noirs nés hors de l'État; la foule assaillit l'école avec des barres de fer, en brisa les fenêtres, et l'institutrice resta en prison jusqu'au paiement de son amende par ses amis.

BOOKER T. WASHINGTON, LE LEADER DE L'ÉDUCATION DES NÈGRES AUX ÉTATS-UNIS, FONDATEUR DE L'ÉCOLE DE TUSKEGEE, DANS SON COSTUME UNIVERSITAIRE.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Ce fut de 1865 à 1870, après la guerre de Sécession, que s'organisa l'éducation des nègres. La guerre à peine finie, le Nord triomphant envoya au Sud battu neuf mille trois cents éducateurs; des centaines de jeunes filles riches affrontèrent en pays ennemi la rancune des blancs vaincus, pour instruire les noirs libérés. On fonda, peu à peu, plus de cent cinquante écoles d'enseignement secondaire ou supérieur. Mais, comme les races ou les classes dont la culture commence, les nègres prirent le dégoût du travail manuel, dégradé par l'esclavage; la besogne physique leur semblait un reste de servitude, et les nouveaux affranchis rêvaient de savoir des bribes de latin pour devenir instituteurs, prédicateurs ou fonctionnaires. Une congrégation de deux cents membres avait dix-huit ministres. Dès qu'un nègre savait quelque chose, il se laissait tomber sur les dalles de l'église et y restait trois heures sans bouger: c'était «l'appel de Dieu», qui lui donnait droit à une chaire. D'autres préféraient un poste de maître d'école; un d'eux offrit aux gens d'un village d'enseigner, à leur choix, que la terre était ronde ou plate.

En face de ce danger, on tenta un grand effort pour éveiller chez les nègres la vocation des métiers manuels. L'homme qui fit le plus pour adapter leurs goûts aux besoins de leur milieu fut le général Armstrong: dès 1868, il avait conçu l'Institut Hampton, en Virginie, qui, après avoir inspiré des œuvres de même ordre, reste le type de l'École industrielle et agricole pour les nègres. Son père, missionnaire aux îles Hawaï, y avait été ministre de l'Instruction publique et y avait bâti cinq cents écoles pour la population de couleur. Mais dans ses tournées, à cheval ou en canot, à travers ces îles volcaniques, le fils avait remarqué que le goût des enfants pour les livres et des adultes pour les prières ne les empêchait pas de vivre par tas, parents et étrangers, dans des cabanes sans divisions; et il conclut qu'on aurait mieux fait d'organiser leur vie que (p. 291) de leur enseigner des idées. Il prit part à la guerre de Sécession comme colonel d'un régiment de nègres, et fut saisi de leur intrépidité, de leur gratitude, de leur zèle à épeler leurs alphabets sous le feu de l'ennemi.

INSTITUT HAMPTON: LE COURS DE MAÇONNERIE.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

La fondation de Hampton est caractéristique des méthodes de la philanthropie américaine, qui a le tempérament commercial, et dont l'audace est faite d'une confiance illimitée dans les ressources du crédit. Elle a l'art d'employer l'argent avant de l'avoir, et de faire servir au bien public des capitaux qui n'existent pas encore. Le général Armstrong avait découvert, dans un fond de baie, un vaste terrain avec un large front sur la mer, qui lui semblait le lieu idéal pour une école industrielle; mais il lui manquait quarante-cinq mille francs pour s'en assurer la propriété. Un jour, il se promenait en silence avec un ami, sur une terrasse d'où on dominait la baie, et tous deux se demandaient s'ils devaient acheter le terrain, sans avoir de quoi le payer. «Général, dit l'ami, achetez-le!—Mais l'argent?—Prenez le terrain, l'argent viendra.» C'est la théorie américaine qu'il y a dans les dettes une sorte de vertu magique qui attire l'argent, et que quand il faut une somme pour combler un trou, le trou fait venir la somme. Le général acheta le sol, payable à six mois: peu de temps avant l'échéance, un testament fut ouvert, qui léguait 50 000 francs à la cause de l'éducation des nègres; l'exécuteur testamentaire apprit qu'une œuvre en leur faveur avait besoin de cette somme pour ne pas faire banqueroute, et comme les Américains se font un point d'honneur de ne jamais laisser une bonne œuvre faire faillite, le legs fut remis au général Armstrong.

Ce n'était là que le premier épisode de l'entreprise où il risquait le tout pour le tout. Il avait calculé qu'en trois ans l'Institut aurait démontré son utilité et que les dons alors afflueraient; aussi recommanda-t-il au chef charpentier qui dressa le premier baraquement de ne pas trop le soigner: «Ce n'est que pour trois ans», lui dit-il. On ne peut pas dire aux États-Unis, comme ailleurs, que le provisoire est ce qui dure: au bout de trois ans, il mit en construction les bâtiments en maçonnerie, considérant comme négligeable la question de savoir ce qu'il avait en caisse. Un matin qu'il n'avait plus d'argent pour la paye, il établit son bilan et trouva un déficit de 85 000 francs; il appela ses collaborateurs: «Je pars pour le Nord pour trouver l'argent, leur dit-il; si je ne le trouve pas, vous ne me reverrez jamais.» Il risquait sa position et presque son honneur pour son œuvre philanthropique, comme un spéculateur les aurait risqués pour son propre (p. 292) profit. Il fit une tournée dans les États du Nord et, à coups de conférences et de démarches, trouva l'argent.

Ainsi fut fait le premier bâtiment. Enhardi par sa propre hardiesse, il en commença un second dont le devis était de 350 000 francs. Il fit creuser tout l'emplacement des fondations et entasser à l'entour tous les matériaux de la construction: le terrain avait l'aspect d'un chantier géant et désert, plein de ce pathétique qu'offrent les grandes œuvres interrompues. C'était la mise en scène qu'il avait ménagée pour recevoir ses amis de Boston, invités en bande à visiter l'Institut. «La façon de faire, disait-il, c'est de creuser de grands trous, et d'entasser à l'entour les briques et les poutres, puis de faire venir les gens du Nord: ce spectacle les persuadera.» Ainsi dit, ainsi fait: les trous béants et les piles abandonnées touchèrent le cœur des visiteurs, et, peu après qu'ils étaient repartis, les 350 000 francs arrivèrent.

L'audace se communiquait du chef à ses aides. Lors d'une panique financière qui avait ruiné ou menacé toutes les fortunes des États-Unis, le général, incertain de l'avenir des amis de son œuvre, envoya de Boston l'ordre de cesser les nouveaux travaux de l'Institut. «Arrêtez le travail de bâtisse, écrivait-il; je n'ai pas d'argent en vue.» Mais le directeur des constructions avait une telle confiance dans les ressources du général, qu'il tint l'ordre de suspendre les travaux pour nul et non avenu. Il prit sur lui la responsabilité que le chef lui-même n'osait plus prendre. Il alla dire à la ronde aux manœuvres et aux artisans, d'un bout à l'autre du chantier: «Nous ne pouvons plus payer qu'à fin de mois au lieu de payer par semaine; acceptez-vous ces conditions?» Tous acceptèrent sans hésiter: à la fin du mois la crise financière était passée, et l'argent recommençait à venir.

Un des nègres élevés à Hampton conte ainsi ses impressions au sujet du général: «Il y avait dans cet homme, dit-il, quelque chose qui me semblait prodigieux; il disait: «Je veux une maison ici»; il n'avait pas un sou pour la bâtir, et il la bâtissait. Moi, tout en piochant aux fondations, je me demandais comment elle s'élèverait, puis je pensais à ce que dit la Bible: «Si tu as la foi, crie aux montagnes de là-bas de se soulever, et elles se soulèveront.»

Dès le début, en 1868, le général définit ainsi le but de l'œuvre: «Former une jeunesse d'élite qui s'en ira diriger sa race par son exemple, acquérant de la terre et des maisons. Ne pas lui donner un dollar quand elle peut le gagner. Enseigner le respect du travail, remplacer la routine par l'adresse; et, à cette fin, bâtir un système industriel, dont le but soit non seulement le gain de la vie et le travail intelligent, mais la formation du caractère.»

INSTITUT HAMPTON: LE COURS DE LAITERIE.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Aujourd'hui, l'Institut Hampton comprend 55 bâtiments et 185 hectares. Le budget était, il y a quelques années, de 775 000 francs par an, dont les élèves remboursaient un tiers en travail; la différence, soit plus de 500 000 francs pour 650 étudiants, porte à plus de 780 francs par tête le coût de l'éducation. Les recettes sont de 50 000 francs de subvention, 50 000 francs de rentes et 300 000 francs en moyenne de dons annuels.

Dans l'enseignement professionnel, les élèves qui suivent les cours d'ateliers, cinq jours par semaine, sont payés pour une partie de ce qu'ils y font et ont un jour libre pour travailler à leur compte. Dans l'enseignement libéral, où le travail des cours n'est pas productif, ils ont deux jours libres, qui leur permettent de gagner environ 25 francs par mois, soit la moitié de leur pension. Les élèves entrés sans ressources suivent des cours du soir et, en travaillant le jour, économisent la première année de quoi payer leur pension la seconde. L'enseignement s'efforce d'être large en restant pratique, pour habituer garçons et filles à faire de la vie ouvrière une vie harmonieuse. La science y est étudiée dans ses rapports avec l'agriculture. Les cours de médecine y comportent des pansements aussi bien que des expériences de chimie; la gymnastique y est (p. 293) conçue comme une hygiène; elle n'a pas pour but de faire des athlètes, mais de resserrer l'intimité des systèmes nerveux et musculaire, d'assurer une pose saine et un souffle normal dans les travaux de tous les jours. Les cours professionnels font la part du travail théorique et du travail de chantier.

INSTITUT HAMPTON: LE COURS D'ÉLECTRICITÉ.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

L'histoire de Hampton a été une lutte de chaque jour contre le préjugé de race. En 1870, pour un meeting en faveur de l'École, le général Armstrong fit venir l'orateur nègre Langston, qui arriva de nuit à l'hôtel où sa chambre avait été retenue.—Le lendemain matin, conte un ami, je lui fis passer ma carte; le groom me demanda de le décrire; je dis que c'était un nègre. «Un nègre à l'hôtel, s'écria-t-il, oh non! il n'y en a pas.» On le trouva. Les patrons, avisés et terrifiés, tinrent consultation; à ce moment, le gouverneur lui fit passer sa carte: on ne pouvait le mettre à la porte pendant qu'il recevait le gouverneur. Puis ce fut une suite d'autorités de la ville qui le demandaient; les patrons ne saisirent pas le moment de le faire partir. Autrefois, les «chants des plantations», ces mélopées étranges des esclaves, évocatrices des plaines sans fin sous le soleil, étaient un souvenir de la servitude, et les nègres en avaient honte, sans pouvoir s'empêcher de les chanter malgré eux, quand il n'y avait pas de blancs autour d'eux; mais Hampton en a réhabilité la troublante poésie: le chœur des élèves va les chanter dans des tournées au profit de l'école, instructives et productives. Ce sont des voyages dont le chant fait les frais: ils visitent les manufactures, les lieux historiques, les personnes éminentes. «On ne se connaît bien, dit un de leurs maîtres, que quand on a voyagé ensemble.» Un jour, à leur passage dans une ville, les bonnes de l'hôtel refusèrent de les servir: les dames qui vivaient à l'hôtel se levèrent et les servirent elles-mêmes; les journaux illustrés dessinèrent la scène. Une autre réclame pour Hampton y fut l'entrée de «Pluie au Visage», le héros indien chanté par Longfellow, dix ans après ses massacres: elle inspira à Whittier, comme contre-partie au poème de guerre de Longfellow, le poème de paix du «Grand Cor».

L'une des œuvres dont l'Institut Hampton est le plus fier, c'est l'éducation de M. Booker T. Washington. Il y a aux États-Unis un nègre dont le petit nom d'esclave était Booker, qui, ayant à s'improviser un état civil lors de la libération, choisit le nom de Washington, et qui, ayant appris vers vingt ans que sa mère l'avait baptisé Tagliaferro, fait retentir toute l'Amérique du nom de Booker Tagliaferro Washington. Il est le nègre des États-Unis, le nègre-type, le nègre-modèle, la preuve vivante de ce que l'éducation fera de sa race, la réponse allante et venante aux préjugés antinègres. Le prince Henri de Prusse a demandé à lui serrer la main. Le président Roosevelt a fort ému le Sud en invitant à sa table ce nègre représentatif.

(p. 294) Il ne sait ni la date ni le lieu de sa naissance; il passa son enfance dans une cabane de planches sur la terre battue, et son plus ancien souvenir est celui d'un réveil en sursaut pour manger un poulet que sa mère venait de voler et avait fait cuire au milieu de la nuit. Après l'affranchissement, il travailla dans une usine à sel, où il n'apprit qu'à écrire le nombre 18 sur des tonneaux sans savoir ses chiffres. Il avait une telle soif de s'instruire que sa mère, à sa prière, lui procura un alphabet; mais pas un des nègres ne savait lire, et les signes «b, a: ba; c, a: ca» restaient pour lui des hiéroglyphes. Un nègre qui lisait le journal passa par le village: on le retint comme maître d'école, et en payement chaque famille le nourrissait un jour à tour de rôle. Il y avait des élèves de soixante-quinze ans; c'était l'ambition des vieux de déchiffrer la Bible avant de mourir. Retenu le jour à l'usine, Booker suivait les classes du soir: il les regardait comme un tel privilège qu'il y apprit plus qu'il n'eût fait le jour, et ce souvenir a fait de lui, depuis, un fervent des cours du soir.

Puis il travailla dans les mines. Il conte que c'était une vie de dangers et de terreurs. «J'ai remarqué, dit-il, que les enfants des mines sont des nains de corps et d'esprit; ils perdent toute ambition d'être autre chose que des mineurs.» Un jour, dans l'obscurité de la mine, deux ouvriers parlaient d'une école pour nègres, où les élèves payaient en travail leur pension: Booker se glissa pour les écouter et entendit le nom de l'Institut de Hampton. À petites journées, gagnant son pain ou se passant de pain, il arriva devant l'école: «La première vue des bâtiments de briques à trois étages, dit-il, me paya de toute ma peine; c'était la terre promise; la vie prenait un sens nouveau.» Il avait tant l'air d'un vagabond que la directrice hésitait à l'admettre, et avec effroi il la vit recevoir d'emblée d'autres candidats. Au bout de quelques heures, elle lui donna un balai pour nettoyer une classe. Il la balaya trois fois, il l'épousseta quatre fois; quand la directrice revint et eut passé le mouchoir dans tous les recoins sans trouver de poussière, elle lui dit tranquillement: «Je pense que vous pourrez être admis.» Ce fut son examen d'entrée. À l'école, il eut pour la première fois deux draps de lit: le premier soir, il se coucha dessous; le second, soir dessus; le troisième, entre les deux; ce fut le commencement pour lui de la civilisation.

Le bien engendre le bien; M. Washington voulut rendre à ses compatriotes les services qu'il avait reçus, et il fonda l'école professionnelle de Tuskegee, en Alabama, qui est, avec Hampton, une institution-modèle. Il voulut que les commencements en fussent humbles pour que la croissance en fût normale. Il fit avec ses premiers élèves les premières briques des bâtiments; beaucoup se lassèrent de patauger dans la glaise; trois cuissons manquèrent; pour faire les frais de la quatrième, il dut aller mettre sa propre montre en gage à la ville; mais aujourd'hui, grâce à son école, la briqueterie est dans le Sud une spécialité de ses anciens élèves[1].

INSTITUT HAMPTON: LE COURS DE MENUISERIE.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

À Tuskegee comme à Hampton, le mot d'ordre est l'adaptation du nègre aux besoins précis de la communauté où il vit. Dans ses causeries, M. Washington aime à conter cette anecdote:—Je causais, dit-il, avec un jeune nègre qui étudie la médecine dans une de nos universités, et je lui demandai, en l'interrogeant sur ses études, quelle spécialité il avait choisie: «Je m'occupe des maladies nerveuses, me répondit-il.—Mais où comptez-vous donc exercer votre profession? interrogeai-je.—Aux bouches du Mississipi, parmi la population de couleur où j'ai été élevé et où ma famille est encore...» Alors M. Washington insinua doucement à son frère noir que, dans ce cas, il vaudrait peut-être mieux s'appliquer à l'étude des fièvres, de la malaria ou de la fièvre jaune. Et il ajouta: «Voyez-vous, mon ami, nous sommes (p. 296) à un stade de civilisation où nous ne connaissons pas encore ces maladies des races dégénérées, qu'on appelle les maladies nerveuses.»

LE SALUT AU DRAPEAU EXÉCUTÉ PAR LES NÉGRILLONS DE L'INSTITUT HAMPTON.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

M. Washington personnifie l'assimilation de la race nègre à la race anglo-saxonne. Il va prêchant le bain quotidien, qui est le commencement du respect de soi. Quand il parle de l'affranchissement, il dit qu'en une heure la race nègre a hérité des problèmes séculaires de la race anglo-saxonne. À New York, les fils de Juifs polonais, de Napolitains et de Syriens disent couramment: «Nous autres, Anglo-Saxons.» L'idéal de M. Washington, c'est que l'éducation permette aux nègres de dire: «Nous autres, Anglo-Saxons.» Il y va de l'unité et de l'intégrité de la république américaine; mais, même dans les colonies de la France, où les nègres ne votent pas, ne serait-il pas beau qu'un ancien esclave du marché du Soudan mit les noirs à même de dire: «Nous autres, Latins!»

L'éducation des nègres sera-t-elle le salut des États du Sud? On peut déjà prédire l'amélioration des noirs, on ne peut encore en prévoir le contre-coup sur les blancs. Entre le progrès d'une des deux races et l'effet de ce progrès sur l'autre, il faut qu'un peu de temps passe. Le problème est à deux facteurs: «J'admets, disait un jour un blanc, que quand tous les noirs sauront lire et écrire, la moitié du préjugé disparaîtra.—- Oui, répondit un nègre, et quand tous les blancs sauront lire et écrire, l'autre moitié disparaîtra à son tour.»

Un rapprochement marque le progrès des nègres; leurs deux grandes écoles professionnelles, Hampton et Tuskegee, fondées l'une en 1868 et l'autre vers 1890, sont comme l'école-mère et l'école-fille; toutes deux sont soutenues par les blancs du Nord; mais la première n'a que des maîtres de race blanche, la seconde n'en a que de race noire, et un Institut du même ordre, fondé en 1901 à Winston-Salem, marque la troisième étape vers l'indépendance des noirs: ce n'en sont pas seulement les professeurs, mais les donateurs mêmes qui sont nègres, et un seul d'entre eux y a dépensé en un an 25 000 francs.

INSTITUT HAMPTON: LE COURS DE CHIMIE.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Les nègres, avec leur faculté d'imitation, s'assimilent les ambitions de leurs compatriotes blancs, et il y en a parmi eux qui sont des types du «self made man», de l'Américain fils de ses œuvres. Un de leurs orateurs, Edwards, perdit sa mère en naissant, et son enfance en loques se passa dans les rues, où un blanc, du nom de Simpson, le remarqua et lui donnait parfois un sou. On ne sait comment l'enfant entendit parler de l'Institut Tuskegee: il noua tout ce qu'il avait dans un mouchoir et, sans un sou, fit près de 200 kilomètres à pied. À Tuskegee, il gagna sa pension; mais, un jour qu'il avait besoin de livres, il écrivit à M. Simpson pour lui demander un prêt de 75 francs; son nom ne fut pas reconnu, la lettre fut jetée au panier, ainsi qu'une seconde; il en écrivit une troisième. Frappé de cette persistance, M. Simpson envoya la somme. Bien des années plus tard, il était assis sur sa véranda, quand un jeune nègre se présenta et lui remit les 75 francs, avec les intérêts. L'histoire d'Edwards rappelle celle de Booker T. Washington, et, comme Washington, il voulut que son propre succès aidât à celui de ses frères; avec l'assistance financière de M. Simpson, cet élève de Tuskegee fonda à son tour un petit Tuskegee pour sa région, de même que Washington avait créé à Tuskegee un petit Hampton.

Le symptôme le plus sûr de l'éducation civique des nègres, c'est leur désir, à mesure qu'ils s'élèvent, d'aider au relèvement de plus ignorants qu'eux. C'est ainsi que les nègres du Nord ont le sens de leur responsabilité (p. 297) envers leurs frères du Sud. En 98, un coup de main contre les noirs dans la Caroline avait provoqué, dans les villes du Nord, des meetings de protestation, et j'assistai à celui de New York. Dans un amphithéâtre en sous-sol, à voûte basse, plusieurs milliers de nègres et de négresses s'étaient tassés; sur le pourtour, un cordon continu de policemen avec leurs visages roses d'Anglo-Saxons, les entourait, comme la bordure d'une corbeille. La lumière électrique ruisselait sur la chaux des voûtes, faisait luire toutes ces têtes noires, et c'était un spectacle saisissant que cette assemblée d'Africains venant au cœur de New York, dans une salle de conférences populaires destinées à l'instruction de la démocratie américaine, revendiquer leurs droits de citoyens.

LE BASKET BALL DANS LES JARDINS DE L'INSTITUT HAMPTON.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Séance impressionnante par le sang-froid, la possession de soi-même, le désir de vérité dont ne cessèrent de faire preuve ces esclaves de la veille. En une génération, le contact des Américains a fait d'eux des citoyens. Pas un instant la haine de race n'a percé. «Nous n'en appellerons de l'illégalité qu'à la loi», dit le premier des orateurs. Un interrupteur ayant crié: «Voilà trop longtemps que cela dure», toute l'assemblée d'une seule voix lui imposa le silence, et, en moins d'une minute, le calme complet se rétablit. C'est un des signes les plus sûrs de la rectitude de jugement et de la volonté d'aboutir, que ce brusque retour d'une foule à l'ordre; et la discipline de cette assemblée de nègres prouve que l'éducation morale a plus de part que la race dans la manière de se conduire des hommes.

L'un des orateurs révéla brutalement les vices des noirs dans le Sud, et comme il s'excusait auprès des auditeurs de parler si durement de leurs frères, dans toute la salle éclata un grand cri de: «Go on! The truth! Continuez! La vérité!» Dans cette campagne des nègres du Nord pour les nègres du Sud, ce qui domine, autant que le souci de leur défense, c'est le souci de leur instruction. Le principe démocratique que les droits civiques exigent les qualités de citoyen a pénétré l'esprit des gens de couleur. Ils sont pour leurs frères du Sud des aînés qui voudraient les rapprocher d'eux. Ils ont acclamé, hier, une femme blanche qui organise des missions dans les villages noirs. Quand elle eut exposé ses plans, une négresse se leva de l'amphithéâtre et parla. On crut à une interruption, on la hua. Sans se troubler elle tint tête au bruit, son obstination le fit cesser, et dans un profond silence elle dit d'une voix claire que les huées n'avaient pas altérée: «C'est un besoin du fond de mon cœur qui me force à dire un mot. Je demande aux femmes de notre race d'offrir un vote unanime de gratitude à la noble femme qui vient de nous défendre si noblement.» Alors, toute la salle enthousiaste se leva, et les deux femmes se regardant, l'une de la tribune, l'autre de sa place, toutes les voix les acclamèrent, et tous les mouchoirs blancs s'agitèrent au-dessus des têtes noires.

Le progrès des noirs leur vaudra-t-il un jour l'estime des blancs? Les rapports faits au dernier Congrès nègre de Tuskegee citent des symptômes de sympathie entre les deux races. Le fondateur d'une École professionnelle conte dans son discours que les blancs n'étaient pas d'abord bien disposés: «Mais, dit-il, nous avons spécialement veillé à ne les blesser en rien, et, depuis sept ans que l'école marche, le préjugé a disparu. Je crois que la façon de faire, pour les nègres, est d'être patients et polis, de ne pas s'exaspérer quand (p. 298) on manque de les comprendre, et de se faire une règle d'ajouter aux ressources de la communauté où ils vivent.»—«Les blancs, dit un autre fondateur d'école, promettent de nous aider beaucoup plus quand nous aurons fait nos preuves.» Une anecdote montre comment le préjugé, peu à peu, disparaîtra: dans le tirage au sort des places à la Chambre d'un des États du Sud, un député blanc se trouva le voisin d'un nègre; il alla se plaindre à grand bruit au président qui répondit que le tirage était sans appel. Au bout d'un mois, un siège étant vacant, le président le fit offrir au plaignant: «Ah! mais, maintenant, je ne veux plus changer», répondit-il; le tact du nègre avait conquis le blanc.

À M. Washington, humoriste et temporisateur, s'opposent des esprits moins conciliants. Tout en admirant ce qu'il a fait pour l'enseignement commercial, ils y préfèrent l'enseignement supérieur. Ils soutiennent que leur race a plus besoin de chefs que d'artisans. Ils ne partagent pas sa tolérance envers les lois antinègres; ils veulent tout de suite l'égalité, politique et civique. Un écrivain nègre de renom, M. Chestnut, a été jusqu'à soutenir que le remède au préjugé de race n'est ni dans l'éducation des noirs, ni dans celle des blancs, mais dans l'éducation en commun des uns et des autres, qui supposerait d'abord la reconnaissance de leur égalité. «On ne voit pas bien, écrit-il, comment l'éducation seule résoudra le problème noir. Il y a eu des nations libres sans instruction, il y en a eu d'instruites qui ont été esclaves. Une nation ne commence point par devenir riche et savante, pour devenir libre ensuite; elle commence par la liberté—l'histoire le montre,—et souvent la culture ne fait que la mener plus tard à l'esclavage. Depuis la guerre de Sécession, l'éducation a fait de grands progrès dans le Sud; le préjugé de race y est pourtant plus intense et plus intolérant qu'il ne fut jamais. Les gens instruits ne semblent pas moins passionnés contre les nègres que ne le sont les ignorants; un directeur d'école me disait un jour qu'il n'y a pas de place pour les nègres dans le monde moderne, si ce n'est sous terre.... Les blancs du Sud justifient leur façon de traiter les noirs par la différence de race et par l'incompatibilité qui s'ensuit; l'éducation ne fera pas que le nègre cesse d'être un nègre. Un système d'éducation qui sépare les races depuis l'école maternelle jusqu'à l'Université ne fait que fortifier la haine de race, et ne fera que rendre les oppresseurs plus riches en ressources pour l'oppression, les opprimés plus prompts à la ressentir.» Ce sont là de fortes paroles, qui semblent contenir bien du vrai. Elles forment un revers sombre à la confiance de ceux qui, comme M. Washington, espèrent résoudre la question nègre par l'éducation commerciale des noirs dans des écoles à part M. Chestnut parle en termes sévères de l'optimisme de M. Washington: «Essayer de découvrir des avantages dans les lois frauduleuses des États du Sud, ou les admettre comme un fait accompli, c'est approuver un crime contre sa propre race. Ce n'est pas un beau spectacle que de voir le volé applaudir le voleur. Le silence vaudrait mieux.»—«Il n'y a pas de juste milieu, écrit-il, entre la justice et l'injustice, entre un citoyen et un serf.»

INSTITUT HAMPTON: LE COURS DE COSMOGRAPHIE.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

En résumé, parmi les porte-paroles de la race nègre, il y en a de deux tempéraments: les uns sont les conciliateurs; les autres, les agitateurs. Mais les agitateurs sont sans point d'appui et sans levier; sans point d'appui, parce que la masse des noirs semble soumise à son sort; sans levier, parce qu'ils ne disposent d'aucun pouvoir politique. Les nègres du Nord sont en nombre insignifiant, les nègres du Sud sont sans droits électoraux depuis les nouvelles lois; les meneurs du parti noir seraient comme des têtes sans corps. Il est vrai que les blancs du Nord sont en sympathie avec les nègres; mais ils ont à ménager les blancs du Sud: ils ne se soucient pas de réveiller les haines de la guerre de Sécession, et tout leur appui, moral et financier, va aux plus conservateurs des chefs nègres.

INSTITUT HAMPTON: LE COURS DE BOTANIQUE.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

(p. 299) Aussi le parti de la modestie et de la patience est-il le plus nombreux et le plus influent. C'est lui qui, sous l'inspiration de M. Washington, fait le plus pour le relèvement lent de la race noire. Au contact des Anglo-Saxons, il s'est pénétré d'esprit conservateur; il prêche la théorie de l'évolution insensible et de la transformation lente des sociétés, et sa patience à attendre l'avenir est d'autant plus admirable qu'il mesure sans illusions les injustices du présent. «Le nègre n'est pas libre, écrit l'écrivain nègre M. Dubois. Il ne peut pas quitter la plantation où il est né; dans presque toute la région agricole du Sud, les tenanciers noirs ne sont que des manœuvres, que la loi et la coutume retiennent dans un esclavage économique, sans autre moyen d'y échapper que la mort ou la prison; c'est une classe à part, et une classe esclave; devant les tribunaux, la loi et l'usage les mettent sur un pied différent des blancs.» Après avoir cité et confirmé ces lignes, M. Thomas Fortune n'en écrit pas moins, avec une sagesse qu'on ne peut s'empêcher d'admirer: «De cette masse d'esclaves sortent des individus qui arrivent à posséder du sol. C'est ainsi que pourra progressivement s'écrouler l'esclavage; ce sera une longue et lassante évolution, mais pareille à celle de toutes les races qui ont vécu dans les conditions où nous vivons aujourd'hui. Le nègre semble destiné à devenir, avec le temps, l'agriculteur et le petit propriétaire par excellence.» De même qu'il n'attend l'affranchissement agricole des nègres que de la lente conquête du sol, il n'attend leur affranchissement industriel que de la conquête également lente des métiers manuels; les syndicats ouvriers, en excluant de leur sein les noirs et en leur fermant par là les ateliers, ne permettent ainsi d'être artisans qu'à ceux qui le sont pour leur compte ou pour le compte de patrons nègres; mais le nombre de ceux-ci ne cesse d'augmenter, avec l'aide des écoles professionnelles fondées sur le modèle de Hampton. M. Fortune n'hésite pas à dire que la condition des noirs est pire que sous l'esclavage; le travailleur agricole est aussi dépendant qu'il l'était, sans que celui qui l'emploie ait le même intérêt à prendre soin de lui, et les ouvriers des corps de métiers, depuis qu'ils ne travaillent plus comme esclaves, ne trouvent plus de travail, étant au ban des syndicats ouvriers. Mais la tristesse du présent ne l'empêche pas d'attendre l'avenir sans impatience; il ne compte, pour l'émancipation économique, puis morale de sa race, que sur les efforts individuels des laboureurs économes et des artisans industrieux, tels que ceux qui sortent de l'Institut Hampton, de l'Institut Tuskegee, ou des institutions du même genre. Le problème noir lui semble un problème individuel. «La situation des individus, écrit-il, est en avance sur celle de la race.» Les nègres d'Amérique ont adopté l'individualisme anglo-saxon; ils sont à une école d'énergie et de patience.

Ce sont là d'encourageantes exceptions. Mais il n'en est pas moins vrai que le progrès des nègres semble plutôt exaspérer qu'atténuer la défiance des blancs contre eux. Les lois d'exception qui les privent de leurs droits n'ont cessé d'aller se multipliant, et elles ont créé dans le Sud une situation qu'on peut qualifier de révolutionnaire. Les six États du Mississipi, de la Louisiane, de l'Alabama, des Carolines et de la Virginie vivent sous un régime d'illégalité légale. Les noirs y sont citoyens de droit et n'y sont pas citoyens de fait; ils sont privés de leur qualité d'électeurs par des lois dont la lettre semble constitutionelle, mais dont l'esprit ne l'est pas; c'est une sorte de coup d'État législatif, d'autant plus frappant que les (p. 300) Américains ont d'ordinaire pour la Constitution un respect presque superstitieux; mais une fois les nègres en jeu, ils ne la respectent qu'en la tournant. Jamais la subtilité anglo-saxonne n'a rien imaginé de plus «élégant» que les formules qui ôtent le droit de vote aux nègres sans en avoir l'air. Les premières lois faites contre eux privaient du suffrage tout citoyen qui ne payait pas d'impôt ou ne savait pas lire et écrire. Mais comme il y a dans le Sud des millions de blancs dégénérés, aussi pauvres et aussi illettrés que les noirs, on s'aperçut vite que ces lois à deux tranchants se retournaient contre la race blanche. On s'empressa d'en neutraliser le danger pour les blancs en dispensant de toutes les conditions qu'elle exigeait, les descendants de ceux qui jouissaient des droits civiques avant l'affranchissement des esclaves; c'était faire du droit de vote un privilège héréditaire! Et pour laisser plus complètement encore à la discrétion des blancs le choix des électeurs, on exigea, en Virginie, que tout votant pût «comprendre et expliquer n'importe quelle partie de la Constitution»; dans l'Alabama, qu'il «fût à même de comprendre les droits et les devoirs du citoyen sous une forme républicaine de gouvernement». L'officier de l'état civil qui dresse les listes électorales est le seul juge de l'aptitude du candidat électeur à «comprendre» et «expliquer» ses devoirs. Dans l'Alabama, sur 181 471 nègres, en âge de voter, il n'y en a que 3 000 d'admis; dans la capitale de l'État, 47 sur 7 000. La Suprême Cour des États-Unis, chargée de veiller à l'intégrité de la Constitution, s'est déclarée impuissante à rien relever qui fût à la lettre inconstitutionnel dans ces lois d'exception déguisées. Le plus curieux est que chaque État ayant au Congrès un nombre de représentants en rapport avec sa population, les millions de nègres du Sud valent à leurs persécuteurs blancs une plus grande proportion de députés qu'ils ne contribuent pas à élire, et dont l'influence se retourne contre eux; ce n'est pas seulement l'absence de représentation, c'est la représentation à rebours; c'est une sorte d'élégance algébrique par laquelle ces nègres figurent dans la vie nationale avec le signe - (moins), s'anéantissant eux-mêmes en raison directe de leur nombre. Dans un pays républicain, où l'influence politique est la source de tous les avantages, cette négation du pouvoir électoral des nègres les lèse dans leurs intérêts les plus intimes et les met en tout sur un pied d'inégalité, tandis que la Constitution établit l'égalité de leurs droits civiques; c'est ainsi qu'en Géorgie, où les noirs forment 48 pour 100 de la population, 20 pour 100 seulement du budget scolaire va aux écoles nègres.

Aussi s'en faut-il que tous les nègres d'élite partagent la confiance joyeuse de M. Booker T. Washington. Il y a les optimistes et il y a les pessimistes du problème noir. La belle humeur de M. Washington, la bonhomie de ses partisans, les applaudissements que les blancs lui prodiguent, les salles de nègres souriant sur leurs dents blanches, les élèves de Hampton chantant les vieux airs des plantations, les concours de valse et de cake-walk, les ballades de Dunbar, ce sont les traits lumineux du tableau; mais il y en a de plus inquiétants. M. Booker T. Washington, le plus «représentatif» des noirs, assis à la table du président Roosevelt, le plus «représentatif» des blancs, c'est certes un symbole «intense» et comme une image inoubliable de la fraternité des deux races. Mais il ne faut pas oublier non plus que le lendemain du soir où M. Washington dîna chez M. Roosevelt, il n'y eut qu'un cri de colère et qu'une tempête d'indignation dans le Sud, parce qu'était entré comme invité à la Maison Blanche un de ces nègres qui n'y entrent d'habitude que comme valets.

 Bargy.

INSTITUT HAMPTON: LE COURS DE MÉCANIQUE.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Droits de traduction et de reproduction réservés.

(p. i) TABLE DES GRAVURES ET CARTES

L'ÉTÉ AU KACHMIR
Par Mme F. MICHEL

En «rickshaw» sur la route du mont Abou. (D'après une photographie.) 1

L'éléphant du touriste à Djaïpour. 1

Petit sanctuaire latéral dans l'un des temples djaïns du mont Abou. (D'après une photographie.) 2

Pont de cordes sur le Djhilam, près de Garhi. (Dessin de Massias, d'après une photographie.) 3

Les «Karévas» ou plateaux alluviaux formés par les érosions du Djhilam. (D'après une photographie.) 4

«Ekkas» et «Tongas» sur la route du Kachmir: vue prise au relais de Rampour. (D'après une photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 5

Le vieux fort Sikh et les gorges du Djhilam à Ouri. (D'après une photographie.) 6

Shèr-Garhi ou la «Maison du Lion», palais du Maharadja à Srinagar. (Photographie Bourne et Sheperd, à Calcutta.) 7

L'entrée du Tchinar-Bagh, ou Bois des Platanes, au-dessus de Srinagar; au premier plan une «dounga», au fond le sommet du Takht-i-Souleiman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 7

Ruines du temple de Brankoutri. (D'après une photographie.) 8

Types de Pandis ou Brahmanes Kachmirs. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 9

Le quai de la Résidence; au fond, le sommet du Takht-i-Souleiman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 10

La porte du Kachmir et la sortie du Djhilam à Baramoula. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 11

Nos tentes à Lahore. (D'après une photographie.) 12

«Dounga» ou bateau de passagers au Kachmir. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 13

Vichnou porté par Garouda, idole vénérée près du temple de Vidja-Broer (hauteur 1m 40.) 13

Enfants de bateliers jouant à cache-cache dans le creux d'un vieux platane. (D'après une photographie.) 14

Batelières du Kachmir décortiquant du riz, près d'une rangée de peupliers. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 15

Campement près de Palhallan: tentes et doungas. (D'après une photographie.) 16

Troisième pont de Srinagar et mosquée de Shah Hamadan; au fond, le fort de Hari-Paryat. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 17

Le temple inondé de Pandrethan. (D'après une photographie.) 18

Femme musulmane du Kachmir. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 19

Pandit Narayan assis sur le seuil du temple de Narasthan. (D'après une photographie.) 20

Pont et bourg de Vidjabroer. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 21

Ziarat de Cheik Nasr-oud-Din, à Vidjabroer. (D'après une photographie.) 22

Le temple de Panyech: à gauche, un brahmane; à droite, un musulman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 23

Temple hindou moderne à Vidjabroer. (D'après une photographie.) 24

Brahmanes en visite au Naga ou source sacrée de Valtongou. (D'après une photographie.) 25

Gargouille ancienne, de style hindou, dans le mur d'une mosquée, à Houtamourou, près de Bhavan. 25

Temple ruiné, à Khotair. (D'après une photographie.) 26

Naga ou source sacrée de Kothair. (D'après une photographie.) 27

Ver-Nag: le bungalow au-dessus de la source. (D'après une photographie.) 28

Temple rustique de Voutanar. (D'après une photographie.) 29

Autel du temple de Voutanar et accessoires du culte. (D'après une photographie.) 30

Noce musulmane, à Rozlou: les musiciens et le fiancé. (D'après une photographie.) 31

Sacrifice bhramanique, à Bhavan. (D'après une photographie.) 31

Intérieur de temple de Martand: le repos des coolies employés au déblaiement. (D'après une photographie.) 32

Ruines de Martand: façade postérieure et vue latérale du temple. (D'après des photographies.) 33

Place du campement sous les platanes, à Bhavan. (D'après une photographie.) 34

La Ziarat de Zaïn-oud-Din, à Eichmakam. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 35

Naga ou source sacrée de Brar, entre Bhavan et Eichmakar. (D'après une photographie.) 36

Maisons de bois, à Palgam. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 37

Palanquin et porteurs. 37

Ganech-Bal sur le Lidar: le village hindou et la roche miraculeuse. (D'après une photographie.) 38

Le massif du Kolahoi et la bifurcation de la vallée du Lidar au-dessus de Palgam, vue prise de Ganeth-Bal. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 39

Vallée d'Amarnath: vue prise de la grotte. (D'après une photographie.) 40

Pondjtarni et le camp des pèlerins: au fond, la passe du Mahagounas. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 41

Cascade sortant de dessous un pont de neige entre Tannin et Zodji-Pal. (D'après une photographie.) 42

Le Koh-i-Nour et les glaciers au-dessus du lac Çecra-Nag. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 43

Grotte d'Amarnath. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 43

Astan-Marg: la prairie et les bouleaux. (D'après une photographie.) 44

Campement de Goudjars à Astan-Marg. (D'après une photographie.) 45

Le bain des pèlerins à Amarnath. (D'après une photographie.) 46

Pèlerins d'Amarnath: le Sadhou de Patiala; par derrière, des brahmanes, et à droite, des musulmans du Kachmir. (D'après une photographie.) 47

Mosquée de village au Kachmir. (D'après une photographie.) 48

Brodeurs Kachmiris sur toile. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 49

Mendiant musulman. (D'après une photographie.) 49

Le Brahma Sar et le camp des pèlerins au pied de l'Haramouk. (D'après une photographie.) 50

Lac Gangabal au pied du massif de l'Haramouk. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 51

(p. ii) Le Noun-Kol, au pied de l'Haramouk, et le bain des pèlerins. (D'après une photographie.) 52

Femmes musulmanes du Kachmir avec leurs «houkas» (pipes) et leur «hangri» (chaufferette). (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 53

Temples ruinés à Vangath. (D'après une photographie.) 54

«Mêla» ou foire religieuse à Hazarat-Bal. (En haut, photographie par l'auteur; en bas, photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 55

La villa de Cheik Safai-Bagh, au sud du lac de Srinagar. (D'après une photographie.) 56

Nishat-Bagh et le bord oriental du lac de Srinagar. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 57

Le canal de Mar à Sridagar. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 58

La mosquée de Shah Hamadan à Srinagar (rive droite). (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 59

Spécimens de l'art du Kachmir. (D'après une photographie.) 60

SOUVENIRS DE LA COTE D'IVOIRE
Par le docteur LAMY
Médecin-major des troupes coloniales.

La barre de Grand-Bassam nécessite un grand déploiement de force pour la mise à l'eau d'une pirogue. (D'après une photographie.) 61

Le féminisme à Adokoï: un médecin concurrent de l'auteur. (D'après une photographie.) 61

«Travail et Maternité» ou «Comment vivent les femmes de Petit-Alépé». (D'après une photographie.) 62

À Motéso: soins maternels. (D'après une photographie.) 63

Installation de notre campement dans une clairière débroussaillée. (D'après une photographie.) 64

Environs de Grand-Alépé: des hangars dans une palmeraie, et une douzaine de grands mortiers destinés à la préparation de l'huile de palme. (D'après une photographie.) 65

Dans le sentier étroit, montant, il faut marcher en file indienne. (D'après une photographie.) 66

Nous utilisons le fût renversé d'un arbre pour traverser la Mé. (D'après une photographie.) 67

La popote dans un admirable champ de bananiers. (D'après une photographie.) 68

Indigènes coupant un acajou. (D'après une photographie.) 69

La côte d'Ivoire. — Le pays Attié. 70

Ce fut un sauve-qui-peut général quand je braquai sur les indigènes mon appareil photographique. (Dessin de J. Lavée, d'après une photographie.) 71

La rue principale de Grand-Alépé. (D'après une photographie.) 72

Les Trois Graces de Mopé (pays Attié). (D'après une photographie.) 73

Femme du pays Attié portant son enfant en groupe. (D'après une photographie.) 73

Une clairière près de Mopé. (D'après une photographie.) 74

La garnison de Mopé se porte à notre rencontre. (D'après une photographie.) 75

Femme de Mopé fabriquant son savon à base d'huile de palme et de cendres de peaux de bananes. (D'après une photographie.) 76

Danse exécutée aux funérailles du prince héritier de Mopé. (D'après une photographie.) 77

Toilette et embaumement du défunt. (D'après une photographie.) 78

Jeune femme et jeune fille de Mopé. (D'après une photographie.) 79

Route, dans la forêt tropicale, de Malamalasso à Daboissué. (D'après une photographie.) 80

Benié Coamé, roi de Bettié et autres lieux, entouré de ses femmes et de ses hauts dignitaires. (D'après une photographie.) 81

Chute du Mala-Mala, affluent du Comoé, à Malamalasso. (D'après une photographie.) 82

La vallée du Comoé à Malamalasso. (D'après une photographie.) 83

Tam-tam de guerre à Mopé. (D'après une photographie.) 84

Piroguiers de la côte d'Ivoire pagayant. (D'après une photographie.) 85

Allou, le boy du docteur Lamy. (D'après une photographie.) 85

La forêt tropicale à la côte d'Ivoire. (D'après une photographie.) 86

Le débitage des arbres. (D'après une photographie.) 87

Les lianes sur la rive du Comoé. (D'après une photographie.) 88

Les occupations les plus fréquentes au village: discussions et farniente Attié. (D'après une photographie.) 89

Un incendie à Grand-Bassam. (D'après une photographie.) 90

La danse indigène est caractérisée par des poses et des gestes qui rappellent une pantomime. (D'après une photographie.) 91

Une inondation à Grand-Bassam. (D'après une photographie.) 92

Un campement sanitaire à Abidjean. (D'après une photographie.) 93

Une rue de Jackville, sur le golfe de Guinée. (D'après une photographie.) 94

Grand-Bassam: cases détruites après une épidémie de fièvre jaune. (D'après une photographie.) 95

Grand-Bassam: le boulevard Treich-Laplène. (D'après une photographie.) 96

L'ÎLE D'ELBE
Par M. PAUL GRUYER

L'île d'Elbe se découpe sur l'horizon, abrupte, montagneuse et violâtre. 97

Une jeune fille elboise, au regard énergique, à la peau d'une blancheur de lait et aux beaux cheveux noirs. 97

Les rues de Porto-Ferraio sont toutes un escalier (page 100). 98

Porto-Ferraio: à l'entrée du port, une vieille tour génoise, trapue, bizarre de forme, se mire dans les flots. 99

Porto-Ferraio: la porte de terre, par laquelle sortait Napoléon pour se rendre à sa maison de campagne de San Martino. 100

Porto-Ferraio: la porte de mer, où aborda Napoléon. 101

La «teste» de Napoléon (page 100). 102

Porto-Ferraio s'échelonne avec ses toits plats et ses façades scintillantes de clarté (page 99). 103

Porto-Ferraio: les remparts découpent sur le ciel d'un bleu sombre leur profil anguleux (page 99). 103

La façade extérieure du «Palais» des Mulini où habitait Napoléon à Porto-Ferraio (page 101). 104

Le jardin impérial et la terrasse de la maison des Mulini (page 102). 105

La Via Napoleone, qui monte au «Palais» des Mulini. 106

La salle du conseil à Porto-Ferraio, avec le portrait de la dernière grande-duchesse de Toscane et celui de Napoléon, d'après le tableau de Gérard. 107

La grande salle des Mulini aujourd'hui abandonnée, avec ses volets clos et les peintures décoratives qu'y fit faire l'empereur (page 101). 107

Une paysanne elboise avec son vaste chapeau qui la protège du soleil. 108

Les mille mètres du Monte Capanna et de son voisin, le Monte Giove, dévalent dans les flots de toute leur hauteur. 109

Un enfant elbois. 109

Marciana Alta et ses ruelles étroites. 110

Marciana Marina avec ses maisons rangées autour du rivage et ses embarcations tirées sur la grève. 111

Les châtaigniers dans le brouillard, sur le faite du Monte Giove. 112

... Et voici au-dessus de moi Marciana Alta surgir des nuées (page 111). 113

La «Seda di Napoleone» sur le Monte Giove où l'empereur s'asseyait pour découvrir la Corse. 114

La blanche chapelle de Monserrat au centre d'un amphithéâtre de rochers est entourée de sveltes cyprès (page 117). 115

Voici Rio Montagne dont les maisons régulières et cubiques ont l'air de dominos empilés... (page 118). 115

(p. iii) J'aperçois Poggio, un autre village perdu aussi dans les nuées. 116

Une des trois chambres de l'ermitage. 117

L'ermitage du Marciana où l'empereur reçut la visite de la comtesse Walewska, le 3 Septembre 1814. 117

Le petit port de Porto-Longone dominé par la vieille citadelle espagnole (page 117). 118

La maison de Madame Mère à Marciana Alta. — «Bastia, signor!» — La chapelle de la Madone sur le Monte Giove. 119

Le coucher du soleil sur le Monte Giove. 120

Porto-Ferraio et son golfe vus des jardins de San Martino. 121

L'arrivée de Napoléon à l'île d'Elbe. (D'après une caricature du temps.) 121

Le drapeau de Napoléon roi de l'île d'Elbe: fond blanc, bande orangé-rouge et trois abeilles jadis dorées. 122

La salle de bains de San Martino a conservé sa baignoire de pierre. 123

La chambre de Napoléon à San Martino. 123

La cour de Napoléon à l'île d'Elbe. (D'après une caricature du temps.) 124

Une femme du village de Marciana Alta. 125

Le plafond de San Martino et les deux colombes symboliques représentant Napoléon et Marie-Louise. 126

San Martino rappelle par son aspect une de ces maisonnettes à la Jean-Jacques Rousseau, agrestes et paisibles (page 123). 126

Rideau du théâtre de Porto-Ferraio représentant Napoléon sous la figure d'Apollon gardant ses troupeaux chez Admète. 127

La salle égyptienne de San Martino est demeurée intacte avec ses peintures murales et son bassin à sec. 127

Broderies de soie du couvre-lit et du baldaquin du lit de Napoléon aux Mulini, dont on a fait le trône épiscopal de l'évêque d'Ajaccio. 128

La signorina Squarci dans la robe de satin blanc que son aïeule portait à la cour des Mulini. 129

Éventail de Pauline Borghèse, en ivoire sculpté, envoyé en souvenir d'elle à la signora Traditi, femme du maire de Porto-Ferraio. 130

Le lit de Madame Mère, qu'elle s'était fait envoyer de Paris à l'île d'Elbe. 130

Le vieil aveugle Soldani, fils d'un soldat de Waterloo, chauffait, à un petit brasero de terre jaune, ses mains osseuses. 131

L'entrée du goulet de Porto-Ferraio par où sortit la flottille impériale, le 26 février 1815. 132

D'ALEXANDRETTE AU COUDE DE L'EUPHRATE
Par M. VICTOR CHAPOT
membre de l'École française d'Athènes.

Dans une sorte de cirque se dressent les pans de muraille du Ksar-el-Benat (page 142). (D'après une photographie.) 133

Le canal de Séleucie est, par endroits, un tunnel (page 140). 133

Vers le coude de l'Euphrate: la pensée de relever les traces de vie antique a dicté l'itinéraire. 134

L'Antioche moderne: de l'ancienne Antioche il ne reste que l'enceinte, aux flancs du Silpios (page 137). 135

Les rues d'Antioche sont étroites et tortueuses; parfois, au milieu, se creuse en fossé. (D'après une photographie.) 136

Le tout-Antioche inonde les promenades. (D'après une photographie.) 137

Les crêtes des collines sont couronnées de chapelles ruinées (page 142). 138

Alep est une ville militaire. (D'après une photographie.) 139

La citadelle d'Alep se détache des quartiers qui l'avoisinent (page 143). (D'après une photographie.) 139

Les parois du canal de Séleucie s'élèvent jusqu'à 40 mètres. (D'après une photographie.) 140

Les tombeaux de Séleucie s'étageaient sur le Kasios. (D'après une photographie.) 141

À Alep une seule mosquée peut presque passer pour une œuvre d'art. (D'après une photographie.) 142

Tout alentour d'Alep la campagne est déserte. (D'après une photographie.) 143

Le Kasr-el-Benat, ancien couvent fortifié. 144

Balkis éveille, de loin et de haut, l'idée d'une taupinière (page 147). (D'après une photographie.) 145

Stèle Hittite. L'artiste n'a exécuté qu'un premier ravalement (page 148). 145

Église arménienne de Nisib; le plan en est masqué au dehors. (D'après une photographie.) 146

Tell-Erfat est peuplé d'Yazides; on le reconnaît à la forme des habitations. (D'après une photographie.) 147

La rive droite de l'Euphrate était couverte de stations romaines et byzantines. (D'après une photographie.) 148

Biredjik vu de la citadelle: la plaine s'allonge indéfiniment (page 148). (D'après une photographie.) 149

Sérésat: village mixte d'Yazides et de Bédouins (page 146). (D'après une photographie.) 150

Les Tcherkesses diffèrent des autres musulmans; sur leur personne, pas de haillons (page 152). (D'après une photographie.) 151

Ras-el-Aïn. Deux jours se passent, mélancoliques, en négociations (page 155). (D'après une photographie.) 152

J'ai laissé ma tente hors les murs devant Orfa. (D'après une photographie.) 153

Environs d'Orfa: les vignes, basses, courent sur le sol. (D'après une photographie.) 154

Vue générale d'Orfa. (D'après une photographie.) 155

Porte arabe à Rakka (page 152). (D'après une photographie.) 156

Passage de l'Euphrate: les chevaux apeurés sont portés dans le bac à force de bras (page 159). (D'après une photographie.) 157

Bédouin. (D'après une photographie.) 157

Citadelle d'Orfa: deux puissantes colonnes sont restées debout. (D'après une photographie.) 158

Orfa: mosquée Ibrahim-Djami; les promeneurs flânent dans la cour et devant la piscine (page 157). (D'après une photographie.) 159

Pont byzantin et arabe (page 159). (D'après une photographie.) 160

Mausolée d'Alif, orné d'une frise de têtes sculptées (page 160). (D'après une photographie.) 161

Mausolée de Théodoret, selon la légende, près de Cyrrhus. (D'après une photographie.) 162

Kara-Moughara: au sommet se voit une grotte taillée (page 165). (D'après une photographie.) 163

L'Euphrate en amont de Roum-Kaleh; sur la falaise campait un petit corps de légionnaires romains (page 160). (D'après une photographie.) 163

Trappe de Checkhlé: un grand édifice en pierres a remplacé les premières habitations (page 166). 164

Trappe de Checkhlé: la chapelle (page 166). (D'après une photographie.) 165

Père Maronite (page 168). (D'après une photographie.) 166

Acbès est situé au fond d'un grand cirque montagneux (page 166). (D'après une photographie.) 167

Trappe de Checkhlé: premières habitations des trappistes (page 166). (D'après une photographie.) 168

LA FRANCE AUX NOUVELLES-HÉBRIDES
Par M. RAYMOND BEL

Indigènes hébridais de l'île de Spiritu-Santo. (D'après une photographie.) 169

Le petit personnel d'un colon de Malli-Colo. (D'après une photographie.) 169

Le quai de Franceville ou Port-Vila, dans l'île Vaté. (D'après une photographie.) 170

Une case de l'île de Spiritu-Santo et ses habitants. (D'après une photographie.) 171

Le port de Franceville ou Port-Vila, dans l'île Vaté, présente une rade magnifique. (D'après une photographie.) 172

(p. iv) C'est à Port-Vila ou Franceville, dans l'île Vaté, que la France a un résident. (D'après une photographie.) 173

Dieux indigènes ou Tabous. (D'après une photographie.) 174

Les indigènes hébridais de l'île Mallicolo ont un costume et une physionomie moins sauvages que ceux de l'île Pentecôte. (D'après des photographies.) 175

Pirogues de l'île Vao. (D'après une photographie.) 176

Indigènes employés au service d'un bateau. (D'après une photographie.) 177

Un sous-bois dans l'île de Spiritu-Santo. (D'après une photographie.) 178

Un banquet de Français à Port-Vila (Franceville). (D'après une photographie.) 179

La colonie française de Port-Vila (Franceville). (D'après une photographie.) 179

La rivière de Luganville. (D'après une photographie.) 180

LA RUSSIE, RACE COLONISATRICE
Par M. ALBERT THOMAS

Les enfants russes, aux grosses joues pales, devant l'isba (page 182). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 181

La reine des cloches «Tsar Kolokol» (page 190). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 181

Les chariots de transport que l'on rencontre en longues files dans les rues de Moscou (page 183). 182

Les paysannes en pèlerinage arrivées enfin à Moscou, la cité sainte (page 182). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 183

Une chapelle où les passants entrent adorer les icônes (page 183). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 184

La porte du Sauveur que nul ne peut franchir sans se découvrir (page 185). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 185

Une porte du Kreml (page 185). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 186

Les moines du couvent de Saint-Serge, un des couvents qui entourent la cité sainte (page 185). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 187

Deux villes dans le Kreml: celle du xve siècle, celle d'Ivan, et la ville moderne, que symbolise ici le petit palais (page 190). 188

Le mur d'enceinte du Kreml, avec ses créneaux, ses tours aux toits aigus (page 183). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 189

Tout près de l'Assomption, les deux églises-sœurs se dressent: les Saints-Archanges et l'Annonciation (page 186). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 189

À l'extrémité de la place Rouge, Saint-Basile dresse le fouillis de ses clochers (page 184). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 190

Du haut de l'Ivan Véliki, la ville immense se découvre (page 190). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 191

Un des isvotchiks qui nous mènent grand train à travers les rues de Moscou (page 182). 192

Il fait bon errer parmi la foule pittoresque des marchés moscovites, entre les petits marchands, artisans ou paysans qui apportent là leurs produits (page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 193

L'isvotchik a revêtu son long manteau bleu (page 194). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 193

Itinéraire de Moscou à Tomsk. 194

À côté d'une épicerie, une des petites boutiques où l'on vend le kvass, le cidre russe (page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 195

Et des Tatars offraient des étoffes étalées sur leurs bras (page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 196

Patients, résignés, les cochers attendent sous le soleil de midi (page 194). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 197

Une cour du quartier ouvrier, avec l'icône protectrice (page 196). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 198

Sur le flanc de la colline de Nijni, au pied de la route qui relie la vieille ville à la nouvelle, la citadelle au marché (page 204). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 199

Le marché étincelait dans son fouillis (page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 200

Déjà la grande industrie pénètre: on rencontre à Moscou des ouvriers modernes (page 195). (D'après une photographie.) 201

Sur l'Oka, un large pont de bois barrait les eaux (page 204). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 202

Dans le quartier ouvrier, les familles s'entassent, à tous les étages, autour de grandes cours (page 196). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 203

Le char funèbre était blanc et doré (page 194). (D'après une photographie.) 204

À Nijni, toutes les races se rencontrent, Grands-Russiens, Tatars, Tcherkesses (page 208). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 205

Une femme tatare de Kazan dans l'enveloppement de son grand châle (page 214). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 205

Nous avons traversé le grand pont qui mène à la foire (page 205). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 206

Au dehors, la vie de chaque jour s'étalait, pêle-mêle, à l'orientale (page 207). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 207

Les galeries couvertes, devant les boutiques de Nijni (page 206). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 208

Dans les rues, les petits marchands étaient innombrables (page 207). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 209

Dans une rue, c'étaient des coffres de toutes dimensions, peints de couleurs vives (page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 210

Près de l'asile, nous sommes allés au marché aux cloches (page 208). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 211

Plus loin, sous un abri, des balances gigantesques étaient pendues (page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 211

Dans une autre rue, les charrons avaient accumulé leurs roues (page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 212

Paysannes russes, de celles qu'on rencontre aux petits marchés des débarcadères ou des stations (page 215). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 213

Le Kreml de Kazan. C'est là que sont les églises et les administrations (page 214). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 214

Sur la berge, des tarantass étaient rangées (page 216). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 215

Partout sur la Volga d'immenses paquebots et des remorqueurs (page 213). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 216

À presque toutes les gares il se forme spontanément un petit marché (page 222). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 217

Dans la plaine (page 221). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 217

Un petit fumoir, vitré de tous côtés, termine le train (page 218). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 218

Les émigrants étaient là, pêle-mêle, parmi leurs misérables bagages (page 226). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 219

Les petits garçons du wagon-restaurant s'approvisionnent (page 218). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 220

Émigrants prenant leur maigre repas pendant l'arrêt de leur train (page 228). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine) 221

L'ameublement du wagon-restaurant était simple, avec un bel air d'aisance (page 218). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine) 222

Les gendarmes qui assurent la police des gares du Transsibérien. (Photographie de M. Thiébeaux.) 223

L'église, près de la gare de Tchéliabinsk, ne diffère des isbas neuves que par son clocheton (page 225). (Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 224

Un train de constructeurs était remisé là, avec son wagon-chapelle (page 225). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 225

Vue De Stretensk: la gare est sur la rive gauche, la ville sur la rive droite. (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 226

(p. v) Un point d'émigration (page 228). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 227

Enfants d'émigrants (page 228). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 228

Un petit marché dans une gare du Transsibérien. (Photographie de M. Legras.) 229

La cloche luisait, immobile, sous un petit toit isolé (page 230). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 229

Nous sommes passés près d'une église à clochetons verts (page 230). (Photographie de M. Thiébeaux.) 230

Tomsk a groupé dans la vallée ses maisons grises et ses toits verts (page 230). (Photographie de M. Brocherel.) 231

Après la débâcle de la Tome, près de Tomsk (page 230). (D'après une photographie de M. Legras.) 232

Le chef de police demande quelques explications sur les passeports (page 232). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 233

La cathédrale de la Trinité à Tomsk (page 238). (Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 234

Tomsk: en revenant de l'église (page 234). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 235

Tomsk n'était encore qu'un campement, sur la route de l'émigration (page 231). (D'après une photographie.) 236

Une rue de Tomsk, définie seulement par les maisons qui la bordent (page 231). (Photographie de M. Brocherel.) 237

Les cliniques de l'Université de Tomsk (page 238). (Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 238

Les longs bâtiments blancs où s'abrite l'Université (page 237). (Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 239

La voiture de l'icône stationnait parfois (page 230). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 240

Flâneurs à la gare de Petropavlosk (page 242). (D'après une photographie de M. Legras.) 241

Dans les vallées de l'Oural, habitent encore des Bachkirs (page 245). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 241

Un taillis de bouleaux entourait une petite mare. (D'après une photographie.) 242

Les rivières roulaient une eau claire (page 244). (D'après une photographie.) 243

La ligne suit la vallée des rivières (page 243). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 244

Comme toute l'activité commerciale semble frêle en face des eaux puissantes de la Volga! (page 248.) (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 245

Bachkirs sculpteurs. (D'après une photographie de M. Paul Labbé.) 246

À la gare de Tchéliabinsk, toujours des émigrants (page 242). (D'après une photographie de M. J. Legras.) 247

Une bonne d'enfants, avec son costume traditionnel (page 251). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 248

Joie naïve de vivre, et mélancolie. — un petit marché du sud (page 250). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 249

Un russe dans son vêtement d'hiver (page 249). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 250

Dans tous les villages russes, une activité humble, pauvre de moyens. — Marchands de poteries (page 248). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 251

Là, au passage, un Kirghize sur son petit cheval (page 242). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 252

LUGANO, LA VILLE DES FRESQUES
Par M. GERSPACH

Lugano: les quais offrent aux touristes une merveilleuse promenade. (Photographie Alinari.) 253

Porte de la cathédrale Saint-Laurent de Lugano (page 256). (Photographie Alinari.) 253

Le lac de Lugano dont les deux bras enserrent le promontoire de San Salvatore. (D'après une photographie.) 254

La ville de Lugano descend en amphithéâtre jusqu'aux rives de son lac. (Photographie Alinari.) 255

Lugano: faubourg de Castagnola. (D'après une photographie.) 256

La cathédrale de Saint-Laurent: sa façade est décorée de figures de prophètes et de médaillons d'apôtres (page 256). (Photographie Alinari.) 257

Saint-Roch: détail de la fresque de Luini à Sainte-Marie-des-Anges (Photographie Alinari.) 258

La passion: fresque de Luini à l'église Sainte-Marie-des-Anges (page 260). (Photographie Alinari) 259

Saint Sébastien: détail de la grande fresque de Luini à Sainte-Marie-des-Anges. (Photographie Alinari.) 260

La madone, l'enfant Jésus et Saint Jean, par Luini, église Sainte-Marie-des-Anges (page 260). (Photographie Alinari.) 261

La Scène: fresque de Luini à l'église Sainte-Marie-des-Anges (page 260). 262

Lugano: le quai et le faubourg Paradiso. (Photographie Alinari.) 263

lac de Lugano: viaduc du chemin de fer du Saint-Gothard. (D'après une photographie.) 264

SHANGHAÏ, LA MÉTROPOLE CHINOISE
Par M. ÉMILE DESCHAMPS

Les quais sont animés par la population grouillante des Chinois (page 266). (D'après une photographie.) 265

Acteurs du théâtre chinois. (D'après une photographie.) 265

Plan de Shanghaï. 266

Shanghaï est sillonnée de canaux qui, à marée basse, montrent une boue noire et mal odorante. (Photographie de Mlle Hélène de Harven.) 267

Panorama de Shanghaï. (D'après une photographie.) 268

Dans la ville chinoise, les «camelots» sont nombreux, qui débitent en plein vent des marchandises ou des légendes extraordinaires. (D'après une photographie.) 269

Le poste de l'Ouest, un des quatre postes où s'abrite la milice de la Concession française (page 272). (D'après une photographie.) 270

La population ordinaire qui grouille dans les rues de la ville chinoise de Shanghaï (page 268). 271

Les coolies conducteurs de brouettes attendent nonchalamment l'arrivée du client (page 266). (Photographies de Mlle H. de Harven.) 271

Une maison de thé dans la cité chinoise. (D'après une photographie.) 272

Les brouettes, qui transportent marchandises ou indigènes, ne peuvent circuler que dans les larges avenues des concessions (page 270). (D'après une photographie.) 273

La prison de Shanghaï se présente sous l'aspect d'une grande cage, à forts barreaux de fer. (D'après une photographie.) 274

Le parvis des temples dans la cité est toujours un lieu de réunion très fréquenté. (D'après une photographie.) 275

Les murs de la cité chinoise, du côté de la Concession française. (D'après une photographie.) 276

La navigation des sampans sur le Ouang-Pô. (D'après une photographie.) 277

Aiguille de la pagode de Long-Hoa. (D'après une photographie.) 277

Rickshaws et brouettes sillonnent les ponts du Yang King-Pang. (D'après une photographie.) 278

Dans Broadway, les boutiques alternent avec des magasins de belle apparence (page 282). 279

Les jeunes Chinois flânent au soleil dans leur Cité. (Photographies de Mlle H. de Harven.) 279

Sur les quais du Yang-King-Pang s'élèvent des bâtiments, banques ou clubs, qui n'ont rien de chinois. (D'après une photographie.) 280

Le quai de la Concession française présente, à toute heure du jour, la plus grande animation. (D'après une photographie.) 281

Hong-Hoa: pavillon qui surmonte l'entrée de la pagode. (D'après une photographie.) 282

«L'omnibus du pauvre» (wheel-barrow ou brouette) fait du deux à l'heure et coûte quelques centimes seulement. (D'après une photographie.) 283

Une station de brouettes sur le Yang-King-Pang. (D'après une photographie.) 284

Les barques s'entre-croisent et se choquent devant le quai chinois de Tou-Ka-Dou. (D'après une photographie.) 285

(p. vi) Chinoises de Shanghaï. (D'après une photographie.) 286

Village chinois aux environs de Shanghaï. (D'après une photographie.) 287

Le charnier des enfants trouvés (page 280). (D'après une photographie.) 288

L'ÉDUCATION DES NÈGRES AUX ÉTATS-UNIS
Par M. BARGY

L'école maternelle de Hampton accueille et occupe les négrillons des deux sexes. (D'après une photographie.) 289

Institut Hampton: cours de travail manuel. (D'après une photographie.) 289

Booker T. Washington, le leader de l'éducation des nègres aux États-Unis, fondateur de l'école de Tuskegee, en costume universitaire. (D'après une photographie.) 290

Institut Hampton: le cours de maçonnerie. (D'après une photographie.) 291

Institut Hampton: le cours de laiterie. (D'après une photographie.) 292

Institut Hampton: le cours d'électricité. (D'après une photographie.) 293

Institut Hampton: le cours de menuiserie. (D'après une photographie.) 294

Le salut au drapeau exécuté par les négrillons de l'Institut Hampton. (D'après une photographie.) 295

Institut Hampton: le cours de chimie. (D'après une photographie.) 296

Le basket ball dans les jardins de l'Institut Hampton. (D'après une photographie.) 297

Institut Hampton: le cours de cosmographie. (D'après une photographie.) 298

Institut Hampton: le cours de botanique. (D'après une photographie.) 299

Institut Hampton: le cours de mécanique. (D'après une photographie.) 300

À TRAVERS LA PERSE ORIENTALE
Par le Major PERCY MOLESWORTH SYKES
Consul général de S. M. Britannique au Khorassan.

Une foule curieuse nous attendait sur les places de Mechhed. (D'après une photographie.) 301

Un poney persan et sa charge ordinaire. (D'après une photographie.) 301

Le plateau de l'Iran. Carte pour suivre le voyage de l'auteur, d'Astrabad à Kirman. 302

Les femmes persanes s'enveloppent la tête et le corps d'amples étoffes. (D'après une photographie.) 303

Paysage du Khorassan: un sol rocailleux et ravagé, une rivière presque à sec; au fond, des constructions à l'aspect de fortins. (D'après une photographie.) 304

Le sanctuaire de Mechhed est parmi les plus riches et les plus visités de l'Asie. (D'après une photographie.) 305

La cour principale du sanctuaire de Mechhed. (D'après une photographie.) 306

Enfants nomades de la Perse orientale. (D'après une photographie.) 307

Jeunes filles kurdes des bords de la mer Caspienne. (D'après une photographie.) 308

Les préparatifs d'un campement dans le désert de Lout. (D'après une photographie.) 309

Le désert de Lout n'est surpassé, en aridité, par aucun autre de l'Asie. (D'après une photographie.) 310

Avant d'arriver à Kirman, nous avions à traverser la chaîne de Kouhpaia. (D'après une photographie.) 311

Rien n'égale la désolation du désert de Lout. (D'après une photographie.) 312

La communauté Zoroastrienne de Kirman vint, en chemin, nous souhaiter la bienvenue. (D'après une photographie.) 313

Un marchand de Kirman. (D'après une photographie.) 313

Le «dôme de Djabalia», ruine des environs de Kirman, ancien sanctuaire ou ancien tombeau. (D'après une photographie.) 314

À Kirman: le jardin qui est loué par le Consulat, se trouve à un mille au delà des remparts. (D'après une photographie.) 315

Une avenue dans la partie ouest de Kirman. (D'après une photographie.) 316

Les gardes indigènes du Consulat anglais de Kirman. (D'après une photographie.) 317

La plus ancienne mosquée de Kirman est celle dite Masdjid-i-Malik. (D'après une photographie.) 318

Membres des cheikhis, secte qui en compte 7 000 dans la province de Kirman. (D'après une photographie.) 319

La Masdjid Djami, construite en 1349, une des quatre-vingt-dix mosquées de Kirman. (D'après une photographie.) 320

Dans la partie ouest de Kirman se trouve le Bagh-i-Zirisf, terrain de plaisance occupé par des jardins. (D'après une photographie.) 321

Les environs de Kirman comptent quelques maisons de thé. (D'après une photographie.) 322

Une «tour de la mort», où les Zoroastriens exposent les cadavres. (D'après une photographie.) 323

Le fort dit Kala-i-Dukhtar ou fort de la Vierge, aux portes de Kirman. (D'après une photographie.) 324

Le «Farma Farma». (D'après une photographie.) 325

Indigènes du bourg d'Aptar, Baloutchistan. (D'après une photographie.) 325

Carte du Makran. 326

Baloutches de Pip, village de deux cents maisons groupées autour d'un fort. (D'après une photographie.) 327

Des forts abandonnés rappellent l'ancienne puissance du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 328

Chameliers brahmanes du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 329

La passe de Fanoch, faisant communiquer la vallée du même nom et la vallée de Lachar. (D'après une photographie.) 330

Musiciens ambulants du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 331

Une halte dans les montagnes du Makran. (D'après une photographie.) 332

Baloutches du district de Sarhad. (D'après une photographie.) 333

Un fortin sur les frontières du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 334

Dans les montagnes du Makran: À des collines d'argile succèdent de rugueuses chaînes calcaires. (D'après une photographie.) 335

Bureau du télégraphe sur la côte du Makran. (D'après une photographie.) 336

L'oasis de Djalsk, qui s'étend sur 10 kilomètres carrés, est remplie de palmiers-dattiers, et compte huit villages. (D'après une photographie.) 337

Femme Parsi du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 337

Carte pour suivre les délimitations de la frontière perso-baloutche. 338

Nous campâmes à Fahradj, sur la route de Kouak, dans une palmeraie. (D'après une photographie.) 339

C'est à Kouak que les commissaires anglais et persans s'étaient donné rendez-vous. (D'après une photographie.) 340

Le sanctuaire de Mahoun, notre première étape sur la route de Kouak. (D'après une photographie.) 341

Cour intérieure du sanctuaire de Mahoun. (D'après une photographie.) 342

Le khan de Kélat et sa cour. (D'après une photographie.) 343

Jardins du sanctuaire de Mahoun. (D'après une photographie.) 344

Dans la vallée de Kalagan, près de l'oasis de Djalsk. (D'après une photographie.) 345

Oasis de Djalsk: Des édifices en briques abritent les tombes d'une race de chefs disparue. (D'après une photographie.) 346

Indigènes de l'oasis de Pandjgour, à l'est de Kouak. (D'après une photographie.) 347

Camp de la commission de délimitation sur la frontière perso-baloutche. (D'après une photographie.) 348

Campement de la commission des frontières perso-baloutches. (D'après une photographie.) 349

Parsi de Yezd. (D'après une photographie.) 349

Une séance d'arpentage dans le Seistan. (D'après une photographie.) 350

(p. vii) Les commissaires persans de la délimitation des frontières perso-baloutches. (D'après une photographie.) 351

Le delta du Helmand. 352

Sculptures sassanides de Persépolis. (D'après une photographie.) 352

Un gouverneur persan et son état-major. (D'après une photographie.) 353

La passe de Buzi. (D'après une photographie.) 354

Le Gypsies du sud-est persan. 355

Sur la lagune du Helmand. (D'après une photographie.) 356

Couple baloutche. (D'après une photographie.) 357

Vue de Yezd, par où nous passâmes pour rentrer à Kirman. (D'après une photographie.) 358

La colonne de Nadir s'élève comme un phare dans le désert. (D'après une photographie.) 359

Mosquée de Yezd. (D'après une photographie.) 360

AUX RUINES D'ANGKOR
Par M. le Vicomte De MIRAMON-FARGUES

Entre le sanctuaire et la seconde enceinte qui abrite sous ses voûtes un peuple de divinités de pierre.... (D'après une photographie.) 361

Emblème décoratif (art khmer). (D'après une photographie.) 361

Porte d'entrée de la cité royale d'Angkor-Tom, dans la forêt. (D'après une photographie.) 362

Ce grand village, c'est Siem-Réap, capitale de la province. (D'après une photographie) 363

Une chaussée de pierre s'avance au milieu des étangs. (D'après une photographie.) 364

Par des escaliers invraisemblablement raides, on gravit la montagne sacrée. (D'après une photographie.) 365

Colonnades et galeries couvertes de bas-reliefs. (D'après une photographie.) 366

La plus grande des deux enceintes mesure 2 kilomètres de tour; c'est un long cloître. (D'après une photographie.) 367

Trois dômes hérissent superbement la masse formidable du temple d'Angkor-Wat. (D'après une photographie.) 367

Bas-relief du temple d'Angkor. (D'après une photographie.) 368

La forêt a envahi le second étage d'un palais khmer. (D'après une photographie.) 369

Le gouverneur réquisitionne pour nous des charrettes à bœufs. (D'après une photographie.) 370

La jonque du deuxième roi, qui a, l'an dernier, succédé à Norodom. (D'après une photographie.) 371

Le palais du roi, à Oudong-la-Superbe. (D'après une photographie.) 371

Sculptures de l'art khmer. (D'après une photographie.) 372

EN ROUMANIE
Par M. Th. HEBBELYNCK

La petite ville de Petrozeny n'est guère originale; elle a, de plus, un aspect malpropre. (D'après une photographie.) 373

Paysan des environs de Petrozeny et son fils. (D'après une photographie.) 373

Carte de Roumanie pour suivre l'itinéraire de l'auteur. 374

Vendeuses au marché de Targu-Jiul. (D'après une photographie.) 375

La nouvelle route de Valachie traverse les Carpathes et aboutit à Targu-Jiul. (D'après une photographie.) 376

C'est aux environs d'Arad que pour la première fois nous voyons des buffles domestiques. (D'après une photographie.) 377

Montagnard roumain endimanché. (Cliché Anerlich.) 378

Derrière une haie de bois blanc s'élève l'habitation modeste. (D'après une photographie.) 379

Nous croisons des paysans roumains. (D'après une photographie.) 379

Costume national de gala, roumain. (Cliché Cavallar.) 380

Dans les vicissitudes de leur triste existence, les tziganes ont conservé leur type et leurs mœurs. (Photographie Anerlich.) 381

Un rencontre près de Padavag d'immenses troupeaux de bœufs. (D'après une photographie.) 382

Les femmes de Targu-Jiul ont des traits rudes et sévères, sous le linge blanc. (D'après une photographie.) 383

En Roumanie, on ne voyage qu'en victoria. (D'après une photographie.) 384

Dans la vallée de l'Olt, les «castrinza» des femmes sont décorées de paillettes multicolores. 385

Dans le village de Slanic. (D'après une photographie.) 385

Roumaine du défilé de la Tour-Rouge. (D'après une photographie.) 386

La petite ville d'Horezu est charmante et animée. (D'après une photographie.) 387

La perle de Curtea, c'est cette superbe église blanche, scintillante sous ses coupoles dorées. (D'après une photographie.) 388

Une ferme près du monastère de Bistritza. (D'après une photographie.) 389

Entrée de l'église de Curtea. (D'après une photographie.) 390

Les religieuses du monastère d'Horezu portent le même costume que les moines. (D'après une photographie.) 391

Devant l'entrée de l'église se dresse le baptistère de Curtea. (D'après une photographie.) 392

Au marché de Campolung. (D'après une photographie.) 393

L'excursion du défilé de Dimboviciora est le complément obligé d'un séjour à Campolung. (D'après une photographie.) 394

Dans le défilé de Dimboviciora. (D'après des photographies.) 395

Dans les jardins du monastère de Curtea. 396

Sinaïa: le château royal, Castel Pelés, sur la montagne du même nom. (D'après une photographie.) 397

Un enfant des Carpathes. (D'après une photographie.) 397

Une fabrique de ciment groupe autour d'elle le village de Campina. (D'après une photographie.) 398

Vue intérieure des mines de sel de Slanic. (D'après une photographie.) 399

Entre Campina et Sinaïa la route de voiture est des plus poétiques. (D'après une photographie.) 400

Un coin de Campina. (D'après une photographie.) 401

Les villas de Sinaïa. (D'après une photographie.) 402

Vues de Bucarest: le boulevard Coltei. — L'église du Spiritou Nou. — Les constructions nouvelles du boulevard Coltei. — L'église métropolitaine. — L'Université. — Le palais Stourdza. — Un vieux couvent. — (D'après des photographies.) 403

Le monastère de Sinaïa se dresse derrière les villas et les hôtels de la ville. (D'après une photographie.) 404

Une des deux cours intérieures du monastère de Sinaïa. (D'après une photographie.) 405

Une demeure princière de Sinaïa. (D'après une photographie.) 406

Busteni (les villas, l'église), but d'excursion pour les habitants de Sinaïa. (D'après une photographie.) 407

Slanic: un wagon de sel. (D'après une photographie.) 408

CROQUIS HOLLANDAIS
Par M. Lud. GEORGES HAMÖN
Photographies de l'auteur.

À la kermesse. 409

Ces anciens, pour la plupart, ont une maigreur de bon aloi. 409

Des «boerin» bien prises en leurs justins marchent en roulant, un joug sur les épaules. 410

Par intervalles une femme sort avec des seaux; elle lave sa demeure de haut en bas. 410

Emplettes familiales. 411

Les ménagères sont là, également calmes, lentes, avec leurs grosses jupes. 411

Jeune métayère de Middelburg. 412

Middelburg: le faubourg qui prend le chemin du marché conduit à un pont. 412

Une mère, songeuse, promenait son petit garçon. 413

Une famille hollandaise au marché de Middelburg. 414

Le marché de Middelburg: considérations sur la grosseur des betteraves. 415

Des groupes d'anciens en culottes courtes, chapeaux marmites. 416

(p. viii) Un septuagénaire appuyé sur son petit-fils me sourit bonassement. 417

Roux en le décor roux, l'éclusier fumait sa pipe. 417

Le village de Zoutelande. 418

Les grandes voitures en forme de nacelle, recouvertes de bâches blanches. 419

Aussi comme on l'aime, ce home. 420

Les filles de l'hôtelier de Wemeldingen. 421

Il se campe près de son cheval. 421

Je rencontre à l'orée du village un couple minuscule. 422

La campagne hollandaise. 423

Environs de Westkapelle: deux femmes reviennent du «molen». 423

Par tous les sentiers, des marmots se juchèrent. 424

Le père Kick symbolisait les générations des Néerlandais défunts. 425

Wemeldingen: un moulin colossal domine les digues. 426

L'une entonna une chanson. 427

Les moutons broutent avec ardeur le long des canaux. 428

Famille hollandaise en voyage. 429

Ah! les moulins; leur nombre déroute l'esprit. 429

Les chariots enfoncés dans les champs marécageux sont enlevés par de forts chevaux. 430

La digue de Westkapelle. 431

Les écluses ouvertes. 432

Les petits garçons rôdent par bandes, à grand bruit de sabots sonores.... 433

Jeune mère à Marken. 433

Volendam, sur les bords du Zuiderzee, est le rendez-vous des peintres de tous les pays. 434

Avec leurs figures rondes, épanouies de contentement, les petites filles de Volendam font plaisir à voir. 435

Aux jours de lessive, les linges multicolores flottent partout. 436

Les jeunes filles de Volendam sont coiffées du casque en dentelle, à forme de «salade» renversée. 437

Deux pêcheurs accroupis au soleil, à Volendam. 438

Une lessive consciencieuse. 439

Il y a des couples d'enfants ravissants, d'un type expressif. 440

Les femmes de Volendam sont moins claquemurées en leur logis. 441

Vêtu d'un pantalon démesuré, le pêcheur de Volendam a une allure personnelle. 442

Un commencement d'idylle à Marken. 443

Les petites filles sont charmantes. 444

ABYDOS
dans les temps anciens et dans les temps modernes
Par M. E. AMELINEAU

Le lac sacré d'Osiris, situé au sud-est de son temple, qui a été détruit. (D'après une photographie.) 445

Séti Ier présentant des offrandes de pain, légumes, etc. (D'après une photographie.) 445

Une rue d'Abydos. (D'après une photographie.) 446

Maison d'Abydos habitée par l'auteur, pendant les trois premières années. (D'après une photographie.) 447

Le prêtre-roi rendant hommage à Séti Ier (chambre annexe de la deuxième salle d'Osiris). (D'après une photographie.) 448

Thot présentant le signe de la vie aux narines du roi Séti Ier (chambre annexe de la deuxième salle d'Osiris). (D'après une photographie.) 449

Le dieu Thot purifiant le roi Séti Ier (chambre annexe de la deuxième salle d'Osiris, mur sud). (D'après une photographie.) 450

Vue intérieure du temple de Ramsès II. (D'après une photographie.) 451

Perspective de la seconde salle hypostyle du temple de Séti Ier. (D'après une photographie.) 451

Temple de Séti Ier, mur est, pris du mur nord. Salle due à Ramsès II. (D'après une photographie.) 452

Temple de Séti Ier, mur est, montrant des scènes diverses du culte. (D'après une photographie.) 453

Table des rois Séti Ier et Ramsès II, faisant des offrandes aux rois leurs prédécesseurs. (D'après une photographie.) 454

Vue générale du temple de Séti Ier, prise de l'entrée. (D'après une photographie.) 455

Procession des victimes amenées au sacrifice (temple de Ramsès II). (D'après une photographie.) 456

VOYAGE DU PRINCE SCIPION BORGHÈSE AUX MONTS CÉLESTES
Par M. JULES BROCHEREL

Le bazar de Tackhent s'étale dans un quartier vieux et fétide. (D'après une photographie.) 457

Un Kozaque de Djarghess. (D'après une photographie.) 457

Itinéraire de Tachkent à Prjevalsk. 458

Les marchands de pain de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 459

Un des trente-deux quartiers du bazar de Tachkent. (D'après une photographie.) 460

Un contrefort montagneux borde la rive droite du «tchou». (D'après une photographie.) 461

Le bazar de Prjevalsk, principale étape des caravaniers de Viernyi et de Kachgar. (D'après une photographie.) 462

Couple russe de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 463

Arrivée d'une caravane à Prjevalsk. (D'après une photographie.) 464

Le chef des Kirghizes et sa petite famille. (D'après une photographie.) 465

Notre djighite, sorte de garde et de policier. (D'après une photographie.) 466

Le monument de Prjevalsky, à Prjevalsk. (D'après une photographie.) 467

Des têtes humaines, grossièrement sculptées, monuments funéraires des Nestoriens... (D'après une photographie.) 467

Enfants kozaques sur des bœufs. (D'après une photographie.) 468

Un de nos campements dans la montagne. (D'après une photographie.) 469

Montée du col de Tomghent. (D'après une photographie.) 469

Dans la vallée de Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 470

Itinéraire du voyage aux Monts Célestes. 470

La carabine de Zurbriggen intriguait fort les indigènes. (D'après une photographie.) 471

Au sud du col s'élevait une blanche pyramide de glace. (D'après une photographie.) 472

La vallée de Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 473

Le col de Karaguer, vallée de Tomghent. (D'après une photographie.) 474

Sur le col de Tomghent. (D'après une photographie.) 475

J'étais enchanté des aptitudes alpinistes de nos coursiers. (D'après une photographie.) 475

Le plateau de Saridjass, peu tourmenté, est pourvu d'une herbe suffisante pour les chevaux. (D'après une photographie.) 476

Nous passons à gué le Kizil-Sou. (D'après des photographies.) 477

Panorama du massif du Khan-Tengri. (D'après une photographie.) 478

Entrée de la vallée de Kachkateur. (D'après une photographie.) 479

Nous baptisâmes Kachkateur-Tao, la pointe de 4 250 mètres que nous avions escaladée. (D'après une photographie.) 479

La vallée de Tomghent. (D'après une photographie.) 480

Des Kirghizes d'Oustchiar étaient venus à notre rencontre. (D'après une photographie.) 481

Kirghize joueur de flûte. (D'après une photographie.) 481

Le massif du Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 482

Région des Monts Célestes. 482

Les Kirghizes mènent au village une vie peu occupée. (D'après une photographie.) 483

Notre petite troupe s'aventure audacieusement sur la pente glacée. (D'après une photographie.) 484

Vallée supérieure d'Inghiltchik. (D'après une photographie.) 485

(p. ix) Vallée de Kaende: l'eau d'un lac s'écoulait au milieu d'une prairie émaillée de fleurs. (D'après une photographie.) 486

Les femmes kirghizes d'Oustchiar se rangèrent, avec leurs enfants, sur notre passage. (D'après une photographie.) 487

Le chirtaï de Kaende. (D'après une photographie.) 488

Nous saluâmes la vallée de Kaende comme un coin de la terre des Alpes. (D'après une photographie.) 489

Femmes mariées de la vallée de Kaende, avec leur progéniture. (D'après une photographie.) 490

L'élément mâle de la colonie vint tout l'après-midi voisiner dans notre campement. (D'après une photographie.) 491

Un «aoul» kirghize. 492

Yeux bridés, pommettes saillantes, nez épaté, les femmes de Kaende sont de vilaines Kirghizes. (D'après une photographie.) 493

Enfant kirghize. (D'après une photographie.) 493

Kirghize dressant un aigle. (D'après une photographie.) 494

Itinéraire du voyage aux Monts Célestes. 494

Nous rencontrâmes sur la route d'Oustchiar un berger et son troupeau. (D'après une photographie.) 495

Je photographiai les Kirghizes de Kaende, qui s'étaient, pour nous recevoir, assemblés sur une éminence. (D'après une photographie.) 496

Le glacier de Kaende. (D'après une photographie.) 497

L'aiguille d'Oustchiar vue de Kaende. 498

Notre cabane au pied de l'aiguille d'Oustchiar. (D'après des photographies.) 498

Kirghizes de Kaende. (D'après une photographie.) 499

Le pic de Kaende s'élève à 6 000 mètres. (D'après une photographie.) 500

La fille du chirtaï (chef) de Kaende, fiancée au kaltchè de la vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 501

Le kaltchè (chef) de la vallée d'Irtach, l'heureux fiancé de la fille du chirtaï de Kaende. (D'après une photographie.) 502

Le glacier de Kaende. 503

Cheval kirghize au repos sur les flancs du Kaende. (D'après des photographies.) 503

Retour des champs. (D'après une photographie.) 504

Femmes kirghizes de la vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 505

Un chef de district dans la vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 505

Le pic du Kara-tach, vu d'Irtach, prend vaguement l'aspect d'une pyramide. (D'après une photographie.) 506

Les caravaniers passent leur vie dans les Monts Célestes, emmenant leur famille avec leurs marchandises. (D'après une photographie.) 507

La vallée de Zououka, par où transitent les caravaniers de Viernyi à Kachgar. (D'après une photographie.) 508

Le massif du Djoukoutchiak; au pied, le dangereux col du même nom, fréquenté par les nomades qui se rendent à Prjevalsk. (D'après une photographie.) 509

Le chaos des pics dans le Kara-Tao. (D'après une photographie.) 510

Étalon kirghize de la vallée d'Irtach et son cavalier. (D'après une photographie.) 511

Véhicule kirghize employé dans la vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 511

Les roches plissées des environs de Slifkina, sur la route de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 512

Campement kirghize, près de Slifkina. (D'après une photographie.) 513

Femme kirghize tannant une peau. (D'après une photographie.) 514

Les glaciers du Djoukoutchiak-Tao. (D'après une photographie.) 515

Tombeau kirghize. (D'après une photographie.) 516

L'ARCHIPEL DES FEROÉ
Par Mlle ANNA SEE

«L'espoir des Feroé» se rendant à l'école. (D'après une photographie.) 517

Les enfants transportent la tourbe dans des hottes en bois. (D'après une photographie.) 517

Thorshavn apparut, construite en amphithéâtre au fond d'un petit golfe. 518

Les fermiers de Kirkebœ en habits de fête. (D'après une photographie.) 519

Les poneys feroïens et leurs caisses à transporter la tourbe. (D'après une photographie.) 520

Les dénicheurs d'oiseaux se suspendent à des cordes armées d'un crampon. (D'après une photographie.) 521

Des îlots isolés, des falaises de basalte ruinées par le heurt des vagues. (D'après des photographies.) 522

On pousse vers la plage les cadavres des dauphins, qui ont environ 6 mètres. (D'après une photographie.) 523

Les femmes feroïennes préparent la laine.... (D'après une photographie.) 524

On sale les morues. (D'après une photographie.) 525

Feroïen en costume de travail. (D'après une photographie.) 526

Les femmes portent une robe en flanelle tissée avec la laine qu'elles ont cardée et filée. (D'après une photographie.) 527

Déjà mélancolique!... (D'après une photographie.) 528

PONDICHÉRY
chef-lieu de l'Inde française
Par M. G. VERSCHUUR

Groupe de Brahmanes électeurs français. (D'après une photographie.) 529

Musicien indien de Pondichéry. (D'après une photographie.) 529

Les enfants ont une bonne petite figure et un costume peu compliqué. (D'après une photographie.) 530

La visite du marché est toujours une distraction utile pour le voyageur. (D'après une photographie.) 531

Indienne en costume de fête. (D'après une photographie.) 532

Groupe de Brahmanes français. (D'après une photographie.) 533

La pagode de Villenour, à quelques kilomètres de Pondichéry. (D'après une photographie.) 534

Intérieur de la pagode de Villenour. (D'après une photographie.) 535

La Fontaine aux Bayadères. (D'après une photographie.) 536

Plusieurs rues de Pondichéry sont larges et bien bâties. (D'après une photographie.) 537

Étang de la pagode de Villenour. (D'après une photographie.) 538

Brahmanes français attendant la clientèle dans un bazar. (D'après une photographie.) 539

La statue de Dupleix à Pondichéry. (D'après une photographie.) 540

UNE PEUPLADE MALGACHE
LES TANALA DE L'IKONGO
Par M. le Lieutenant ARDANT DU PICQ

Les populations souhaitent la bienvenue à l'étranger. (D'après une photographie.) 541

Femme d'Ankarimbelo. (D'après une photographie.) 541

Carte du pays des Tanala. 542

Les femmes tanala sont sveltes, élancées. (D'après une photographie.) 543

Panorama de Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 544

Groupe de Tanala dans la campagne de Milakisihy. (D'après une photographie.) 545

Un partisan tanala tirant à la cible à Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 546

Enfants tanala. (D'après une photographie.) 547

Les hommes, tous armés de la hache. (D'après une photographie.) 548

Les cercueils sont faits d'un tronc d'arbre creusé, et recouverts d'un drap. (D'après une photographie.) 549

Le battage du riz. (D'après une photographie.) 550

(p. x) Une halte de partisans dans la forêt. (D'après une photographie.) 551

Femmes des environs de Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 552

Les Tanala au repos perdent toute leur élégance naturelle. (D'après une photographie.) 553

Une jeune beauté tanala. (D'après une photographie.) 553

Le Tanala, maniant une sagaie, a le geste élégant et souple. (D'après une photographie.) 554

Le chant du «e manenina», à Iaborano. (D'après une photographie.) 555

La rue principale à Sahasinaka. (D'après une photographie.) 556

La danse est exécutée par des hommes, quelquefois par des femmes. (D'après une photographie.) 557

Un danseur botomaro. (D'après une photographie.) 558

La danse, chez les Tanala, est expressive au plus haut degré. (D'après des photographies.) 559

Tapant à coups redoublés sur un long bambou, les Tanala en tirent une musique étrange. (D'après une photographie.) 560

Femmes tanala tissant un lamba. (D'après une photographie.) 561

Le village et le fort de Sahasinaka s'élèvent sur les hauteurs qui bordent le Faraony. (D'après une photographie.) 562

Un détachement d'infanterie coloniale traverse le Rienana. (D'après une photographie.) 563

Profil et face de femmes tanala. (D'après une photographie.) 564

LA RÉGION DU BOU HEDMA
(sud tunisien)
Par M. Ch. MAUMENÉ

Les murailles de Sfax, véritable décor d'opéra.... (D'après une photographie.) 565

Salem, le domestique arabe de l'auteur. (D'après une photographie.) 565

Carte de la région du Bou Hedma (sud tunisien). 566

Les sources chaudes de l'oued Hadedj sont sulfureuses. (D'après une photographie.) 567

L'oued Hadedj, d'aspect si charmant, est un bourbier qui sue la fièvre. (D'après une photographie.) 568

Le cirque du Bou Hedma. (D'après une photographie.) 569

L'oued Hadedj sort d'une étroite crevasse de la montagne. (D'après une photographie.) 570

Manoubia est une petite paysanne d'une douzaine d'années. (D'après une photographie.) 571

Un puits dans le défilé de Touninn. (D'après une photographie.) 571

Le ksar de Sakket abrite les Ouled bou Saad Sédentaires, qui cultivent oliviers et figuiers. (D'après une photographie.) 572

De temps en temps la forêt de gommiers se révèle par un arbre. (D'après une photographie.) 573

Le village de Mech; dans l'arrière-plan, le Bou Hedma. (D'après une photographie.) 574

Le Khrangat Touninn (défile de Touninn), que traverse le chemin de Bir Saad à Sakket. (D'après une photographie.) 575

Le puits de Bordj Saad. (D'après une photographie.) 576

DE TOLÈDE À GRENADE
Par Mme JANE DIEULAFOY

Après avoir croisé des bœufs superbes.... (D'après une photographie.) 577

Femme castillane. (D'après une photographie.) 577

On chemine à travers l'inextricable réseau des ruelles silencieuses. (D après une photographie.) 578

La rue du Commerce, à Tolède. (D'après une photographie.) 579

Un représentant de la foule innombrable des mendiants de Tolède. (D'après une photographie.) 580

Dans des rues tortueuses s'ouvrent les entrées monumentales d'anciens palais, tel que celui de la Sainte Hermandad. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 581

Porte du vieux palais de Tolède. (D'après une photographie.) 582

Fière et isolée comme un arc de triomphe, s'élève la merveilleuse Puerta del Sol. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 583

Détail de sculpture mudejar dans le Transito. (D'après une photographie.) 584

Ancienne sinagogue connue sous le nom de Santa Maria la Blanca. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 585

Madrilène. (D'après une photographie.) 586

La porte de Visagra, construction massive remontant à l'époque de Charles Quint. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 587

Tympan mudejar. (D'après une photographie.) 588

Des familles d'ouvriers ont établi leurs demeures près de murailles solides. (D'après une photographie.) 589

Castillane et Sévillane. (D'après une photographie.) 589

Isabelle de Portugal, par le Titien (Musée du Prado). (Photographie Lacoste, à Madrid.) 590

Le palais de Pierre le Cruel. (D'après une photographie.) 591

Statue polychrome du prophète Élie, dans l'église de Santo Tomé (auteur inconnu). (D'après une photographie.) 592

Porte du palais de Pierre le Cruel. (D'après une photographie.) 593

Portrait d'homme, par le Greco. (Photographie Hauser y Menet, à Madrid.) 594

La cathédrale de Tolède. 595

Enterrement du comte d'Orgaz, par le Greco (église Santo Tomé). (D'après une photographie.) 596

Le couvent de Santo Tomé conserve une tour en forme de minaret. (D'après une photographie.) 597

Les évêques Mendoza et Ximénès. (D'après une photographie.) 598

Salon de la prieure, au couvent de San Juan de la Penitencia. (D'après une photographie.) 599

Prise de Melilla (cathédrale de Tolède). (D'après une photographie.) 600

C'est dans cette pauvre demeure que vécut Cervantès pendant son séjour à Tolède. (D'après une photographie.) 601

Saint François d'Assise, par Alonzo Cano, cathédrale de Tolède. 601

Porte des Lions. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 602

Le cloître de San Juan de los Reyes apparaît comme le morceau le plus précieux et le plus fleuri de l'architecture gothique espagnole. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 603

Ornements d'église, à Madrid. (D'après une photographie.) 604

Porte due au ciseau de Berruguete, dans le cloître de la cathédrale de Tolède. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 605

Une torea. (D'après une photographie.) 606

Vue intérieure de l'église de San Juan de Los Reyes. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 607

Une rue de Tolède. (D'après une photographie.) 608

Porte de l'hôpital de Santa Cruz. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 609

Sur les bords du Tage. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 610

Escalier de l'hôpital de Santa Cruz. (D'après une photographie.) 611

Détail du plafond de la cathédrale. (D'après une photographie) 612

Pont Saint-Martin à Tolède. (D'après une photographie.) 613

Guitariste castillane. (D'après une photographie.) 613

La «Casa consistorial», hôtel de ville. (D'après une photographie.) 614

Le «patio» des Templiers. (D'après une photographie.) 615

Jeune femme de Cordoue avec la mantille en chenille légère. (D'après une photographie.) 616

Un coin de la Mosquée de Cordoue. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 617

Chapelle de San Fernando, de style mudejar, élevée au (p. xi) centre de la Mosquée de Cordoue. (D'après une photographie.) 618

La mosquée qui fait la célébrité de Cordoue, avec ses dix-neuf galeries hypostyles, orientées vers la Mecque. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 619

Détail de la chapelle de San Fernando. (D'après une photographie.) 620

Vue extérieure de la Mosquée de Cordoue, avec l'église catholique élevée en 1523, malgré les protestations des Cordouans. (D'après une photographie.) 621

Statue de Gonzalve de Cordoue. (D'après une photographie.) 622

Statue de doña Maria Manrique, femme de Gonzalve de Cordoue. (D'après une photographie.) 623

Détail d'une porte de la mosquée. (D'après une photographie.) 624

Note 1: Sur la vie et les œuvres de Booker T. Washington, consulter sa très attachante autobiographie: Booker T. Washington, l'autobiographie d'un nègre, traduit de l'anglais par Othon Guerlac; Paris, Plon, 1903.[Retour au texte principal]