Project Gutenberg's Le Tour du Monde; Bou Hedma, by Édouard Charton

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Title: Le Tour du Monde; Bou Hedma
       Journal des voyages et des voyageurs; 2e Sem. 1905

Author: Édouard Charton

Release Date: November 21, 2009 [EBook #30521]

Language: French

Character set encoding: ISO-8859-1

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LE TOUR DU MONDE

PARIS
IMPRIMERIE FERNAND SCHMIDT
20, rue du Dragon, 20

NOUVELLE SÉRIE — 11e ANNÉE 2e SEMESTRE

LE TOUR DU MONDE
JOURNAL
DES VOYAGES ET DES VOYAGEURS

Le Tour du Monde
a été fondé par Édouard Charton
en 1860

PARIS
LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie
79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79
LONDRES, 18, KING WILLIAM STREET, STRAND
1905

Droits de traduction et de reproduction réservés.

(p. xiii) TABLE DES MATIÈRES

L'ÉTÉ AU KACHMIR
Par Mme F. MICHEL

I. De Paris à Srinagar. — Un guide pratique. — De Bombay à Lahore. — Premiers préparatifs. — En tonga de Rawal-Pindi à Srinagar. — Les Kachmiris et les maîtres du Kachmir. — Retour à la vie nomade. 1

II. La «Vallée heureuse» en dounga. — Bateliers et batelières. — De Baramoula à Srinagar. — La capitale du Kachmir. — Un peu d'économie politique. — En amont de Srinagar. 13

III. Sous la tente. — Les petites vallées du Sud-Est. — Histoires de voleurs et contes de fées. — Les ruines de Martand. — De Brahmanes en Moullas. 25

IV. Le pèlerinage d'Amarnath. — La vallée du Lidar. — Les pèlerins de l'Inde. — Vers les cimes. — La grotte sacrée. — En dholi. — Les Goudjars, pasteurs de buffles. 37

V. Le pèlerinage de l'Haramouk. — Alpinisme funèbre et hydrothérapie religieuse. — Les temples de Vangâth. — Frissons d'automne. — Les adieux à Srinagar. 49

SOUVENIRS DE LA CÔTE D'IVOIRE
Par le docteur LAMY
Médecin-major des troupes coloniales.

I. Voyage dans la brousse. — En file indienne. — Motéso. — La route dans un ruisseau. — Denguéra. — Kodioso. — Villes et villages abandonnés. — Où est donc Bettié? — Arrivée à Dioubasso. 61

II. Dans le territoire de Mopé. — Coutumes du pays. — La mort d'un prince héritier. — L'épreuve du poison. — De Mopé à Bettié. — Bénie, roi de Bettié, et sa capitale. — Retour à Petit-Alépé. 73

III. Rapports et résultats de la mission. — Valeur économique de la côte d'Ivoire. — Richesse de la flore. — Supériorité de la faune. 85

IV. La fièvre jaune à Grand-Bassam. — Deuils nombreux. — Retour en France. 90

L'ÎLE D'ELBE
Par M. PAUL GRUYER

I. L'île d'Elbe et le «canal» de Piombino. — Deux mots d'histoire. — Débarquement à Porto-Ferraio. — Une ville d'opéra. — La «teste di Napoleone» et le Palais impérial. — La bannière de l'ancien roi de l'île d'Elbe. — Offre à Napoléon III, après Sedan. — La bibliothèque de l'Empereur. — Souvenir de Victor Hugo. Le premier mot du poète. — Un enterrement aux flambeaux. Cagoules noires et cagoules blanches. Dans la paix des limbes. — Les différentes routes de l'île. 97

II. Le golfe de Procchio et la montagne de Jupiter. — Soir tempétueux et morne tristesse. — L'ascension du Monte Giove. — Un village dans les nuées. — L'Ermitage de la Madone et la «Sedia di Napoleone». — Le vieux gardien de l'infini. «Bastia, Signor!». Vision sublime. — La côte orientale de l'île. Capoliveri et Porto-Longone. — La gorge de Monserrat. — Rio 1 Marina et le monde du fer. 109

III. Napoléon, roi de l'île d'Elbe. — Installation aux Mulini. — L'Empereur à la gorge de Monserrat. — San Martino Saint-Cloud. La salle des Pyramides et le plafond aux deux colombes. Le lit de Bertrand. La salle de bain et le miroir de la Vérité. — L'Empereur transporte ses pénates sur le Monte Giove. — Elbe perdue pour la France. — L'ancien Musée de San Martino. Essai de reconstitution par le propriétaire actuel. Le lit de Madame Mère. — Où il faut chercher à Elbe les vraies reliques impériales. «Apollon gardant ses troupeaux.» Éventail et bijoux de la princesse Pauline. Les clefs de Porto-Ferraio. Autographes. La robe de la signorina Squarci. — L'église de l'archiconfrérie du Très-Saint-Sacrement. La «Pieta» de l'Empereur. Les broderies de soie des Mulini. — Le vieil aveugle de Porto-Ferraio. 121

D'ALEXANDRETTE AU COUDE DE L'EUPHRATE
Par M. VICTOR CHAPOT
membre de l'École française d'Athènes.

I. — Alexandrette et la montée de Beïlan. — Antioche et l'Oronte; excursions à Daphné et à Soueidieh. — La route d'Alep par le Kasr-el-Benat et Dana. — Premier aperçu d'Alep. 133

II. — Ma caravane. — Village d'Yazides. — Nisib. — Première rencontre avec l'Euphrate. — Biredjik. — Souvenirs des Hétéens. — Excursion à Resapha. — Comment atteindre Ras-el-Aïn? Comment le quitter? — Enfin à Orfa! 145

III. — Séjour à Orfa. — Samosate. — Vallée accidentée de l'Euphrate. — Roum-Kaleh et Aïntab. — Court repos à Alep. — Saint-Syméon et l'Alma-Dagh. — Huit jours trappiste! — Conclusion pessimiste. 157

LA FRANCE AUX NOUVELLES-HÉBRIDES
Par M. RAYMOND BEL

À qui les Nouvelles-Hébrides: France, Angleterre ou Australie? Le condominium anglo-français de 1887. — L'œuvre de M. Higginson. — Situation actuelle des îles. — L'influence anglo-australienne. — Les ressources des Nouvelles-Hébrides. — Leur avenir. 169

(p. xiv) LA RUSSIE, RACE COLONISATRICE
Par M. ALBERT THOMAS

I. — Moscou. — Une déception. — Le Kreml, acropole sacrée. — Les églises, les palais: deux époques. 182

II. — Moscou, la ville et les faubourgs. — La bourgeoisie moscovite. — Changement de paysage; Nijni-Novgorod: le Kreml et la ville. 193

III. — La foire de Nijni: marchandises et marchands. — L'œuvre du commerce. — Sur la Volga. — À bord du Sviatoslav. — Une visite à Kazan. — La «sainte mère Volga». 205

IV. — De Samara à Tomsk. — La vie du train. — Les passagers et l'équipage: les soirées. — Dans le steppe: l'effort des hommes. — Les émigrants. 217

V. — Tomsk. — La mêlée des races. — Anciens et nouveaux fonctionnaires. — L'Université de Tomsk. — Le rôle de l'État dans l'œuvre de colonisation. 229

VI. — Heures de retour. — Dans l'Oural. — La Grande-Russie. — Conclusion. 241

LUGANO, LA VILLE DES FRESQUES
Par M. GERSPACH

La petite ville de Lugano; ses charmes; son lac. — Un peu d'histoire et de géographie. — La cathédrale de Saint-Laurent. — L'église Sainte-Marie-des-Anges. — Lugano, la ville des fresques. — L'œuvre du Luini. — Procédés employés pour le transfert des fresques. 253

SHANGHAÏ, LA MÉTROPOLE CHINOISE
Par M. ÉMILE DESCHAMPS

I. — Woo-Sung. — Au débarcadère. — La Concession française. — La Cité chinoise. — Retour à notre concession. — La police municipale et la prison. — La cangue et le bambou. — Les exécutions. — Le corps de volontaires. — Émeutes. — Les conseils municipaux. 265

II. — L'établissement des jésuites de Zi-ka-oueï. — Pharmacie chinoise. — Le camp de Kou-ka-za. — La fumerie d'opium. — Le charnier des enfants trouvés. — Le fournisseur des ombres. — La concession internationale. — Jardin chinois. — Le Bund. — La pagode de Long-hoa. — Fou-tchéou-road. — Statistique. 277

L'ÉDUCATION DES NÈGRES AUX ÉTATS-UNIS
Par M. BARGY

Le problème de la civilisation des nègres. — L'Institut Hampton, en Virginie. — La vie de Booker T. Washington. — L'école professionnelle de Tuskegee, en Alabama. — Conciliateurs et agitateurs. — Le vote des nègres et la casuistique de la Constitution. 289

À TRAVERS LA PERSE ORIENTALE
Par le Major PERCY MOLESWORTH SYKES
Consul général de S. M. Britannique au Khorassan.

I. — Arrivée à Astrabad. — Ancienne importance de la ville. — Le pays des Turkomans: à travers le steppe et les Collines Noires. — Le Khorassan. — Mechhed: sa mosquée; son commerce. — Le désert de Lout. — Sur la route de Kirman. 301

II. — La province de Kirman. — Géographie: la flore, la faune; l'administration, l'armée. — Histoire: invasions et dévastations. — La ville de Kirman, capitale de la province. — Une saison sur le plateau de Sardou. 313

III. — En Baloutchistan. — Le Makran: la côte du golfe Arabique. — Histoire et géographie du Makran. — Le Sarhad. 325

IV. — Délimitation à la frontière perso-baloutche. — De Kirman à la ville-frontière de Kouak. — La Commission de délimitation. — Question de préséance. — L'œuvre de la Commission. — De Kouak à Kélat. 337

V. — Le Seistan: son histoire. — Le delta du Helmand. — Comparaison du Seistan et de l'Égypte. — Excursions dans le Helmand. — Retour par Yezd à Kirman. 349

AUX RUINES D'ANGKOR
Par M. le Vicomte DE MIRAMON-FARGUES

De Saïgon à Pnôm-penh et à Compong-Chuang. — À la rame sur le Grand-Lac. — Les charrettes cambodgiennes. — Siem-Réap. — Le temple d'Angkor. — Angkor-Tom — Décadence de la civilisation khmer. — Rencontre du second roi du Cambodge. — Oudong-la-Superbe, capitale du père de Norodom. — Le palais de Norodom à Pnôm-penh. — Pourquoi la France ne devrait pas abandonner au Siam le territoire d'Angkor. 361

EN ROUMANIE
Par M. Th. HEBBELYNCK

I. — De Budapest à Petrozeny. — Un mot d'histoire. — La vallée du Jiul. — Les Boyards et les Tziganes. — Le marché de Targu Jiul. — Le monastère de Tismana. 373

II. — Le monastère d'Horezu. — Excursion à Bistritza. — Romnicu et le défilé de la Tour-Rouge. — De Curtea de Arges à Campolung. — Défilé de Dimboviciora. 385

III. — Bucarest, aspect de la ville. — Les mines de sel de Slanic. — Les sources de pétrole de Doftana. — Sinaïa, promenade dans la forêt. — Busteni et le domaine de la Couronne. 397

CROQUIS HOLLANDAIS
Par M. Lud. GEORGES HAMÖN
Photographies de l'auteur.

I. — Une ville hollandaise. — Middelburg. — Les nuages. — Les boerin. — La maison. — L'éclusier. — Le marché. — Le village hollandais. — Zoutelande. — Les bons aubergistes. — Une soirée locale. — Les sabots des petits enfants. — La kermesse. — La piété du Hollandais. 410

II. — Rencontre sur la route. — Le beau cavalier. — Un déjeuner décevant. — Le père Kick. 421

III. — La terre hollandaise. — L'eau. — Les moulins. — La culture. — Les polders. — Les digues. — Origine de la Hollande. — Une nuit à Veere. — Wemeldingen. — Les cinq jeunes filles. — Flirt muet. — Le pochard. — La vie sur l'eau. 423

IV. — Le pêcheur hollandais. — Volendam. — La lessive. — Les marmots. — Les canards. — La pêche au hareng. — Le fils du pêcheur. — Une île singulière: Marken. — Au milieu des eaux. — Les maisons. — Les mœurs. — Les jeunes filles. — Perspective. — La tourbe et les tourbières. — Produit national. — Les (p. xv) tourbières hautes et basses. — Houille locale. 433

ABYDOS
dans les temps anciens et dans les temps modernes
Par M. E. AMELINEAU

Légende d'Osiris. — Histoire d'Abydos à travers les dynasties, à l'époque chrétienne. — Ses monuments et leur spoliation. — Ses habitants actuels et leurs mœurs. 445

VOYAGE DU PRINCE SCIPION BORGHÈSE AUX MONTS CÉLESTES
Par M. JULES BROCHEREL

I. — De Tachkent à Prjevalsk. — La ville de Tachkent. — En tarentass. — Tchimkent. — Aoulié-Ata. — Tokmak. — Les gorges de Bouam. — Le lac Issik-Koul. — Prjevalsk. — Un chef kirghize. 457

II. — La vallée de Tomghent. — Un aoul kirghize. — La traversée du col de Tomghent. — Chevaux alpinistes. — Une vallée déserte. — Le Kizil-tao. — Le Saridjass. — Troupeaux de chevaux. — La vallée de Kachkateur. — En vue du Khan-Tengri. 469

III. — Sur le col de Tuz. — Rencontre d'antilopes. — La vallée d'Inghiltchik. — Le «tchiou mouz». — Un chef kirghize. — Les gorges d'Attiaïlo. — L'aoul d'Oustchiar. — Arrêtés par les rochers. 481

IV. — Vers l'aiguille d'Oustchiar. — L'aoul de Kaënde. — En vue du Khan-Tengri. — Le glacier de Kaënde. — Bloqués par la neige. — Nous songeons au retour. — Dans la vallée de l'Irtach. — Chez le kaltchè. — Cuisine de Kirghize. — Fin des travaux topographiques. — Un enterrement kirghize. 493

V. — L'heure du retour. — La vallée d'Irtach. — Nous retrouvons la douane. — Arrivée à Prjevalsk. — La dispersion. 505

VI. — Les Khirghizes. — L'origine de la race. — Kazaks et Khirghizes. — Le classement des Bourouts. — Le costume khirghize. — La yourte. — Mœurs et coutumes khirghizes. — Mariages khirghizes. — Conclusion. 507

L'ARCHIPEL DES FEROÉ
Par Mlle ANNA SEE

Première escale: Trangisvaag. — Thorshavn, capitale de l'Archipel; le port, la ville. — Un peu d'histoire. — La vie végétative des Feroïens. — La pêche aux dauphins. — La pêche aux baleines. — Excursions diverses à travers l'Archipel. 517

PONDICHÉRY
chef-lieu de l'Inde française
Par M. G. VERSCHUUR

Accès difficile de Pondichéry par mer. — Ville blanche et ville indienne. — Le palais du Gouvernement. — Les hôtels de nos colonies. — Enclaves anglaises. — La population; les enfants. — Architecture et religion. — Commerce. — L'avenir de Pondichéry. — Le marché. — Les écoles. — La fièvre de la politique. 529

UNE PEUPLADE MALGACHE
LES TANALA DE L'IKONGO
Par M. le Lieutenant ARDANT DU PICQ

I. — Géographie et histoire de l'Ikongo. — Les Tanala. — Organisation sociale. Tribu, clan, famille. — Les lois. 541

II. — Religion et superstitions. — Culte des morts. — Devins et sorciers. — Le Sikidy. — La science. — Astrologie. — L'écriture. — L'art. — Le vêtement et la parure. — L'habitation. — La danse. — La musique. — La poésie. 553

LA RÉGION DU BOU HEDMA
(sud tunisien)
Par M. Ch. MAUMENÉ

Le chemin de fer Sfax-Gafsa. — Maharess. — Lella Mazouna. — La forêt de gommiers. — La source des Trois Palmiers. — Le Bou Hedma. — Un groupe mégalithique. — Renseignements indigènes. — L'oued Hadedj et ses sources chaudes. — La plaine des Ouled bou Saad et Sidi haoua el oued. — Bir Saad. — Manoubia. — Khrangat Touninn. — Sakket. — Sened. — Ogla Zagoufta. — La plaine et le village de Mech. — Sidi Abd el-Aziz. 565

DE TOLÈDE À GRENADE
Par Mme JANE DIEULAFOY

I. — L'aspect de la Castille. — Les troupeaux en transhumance. — La Mesta. — Le Tage et ses poètes. — La Cuesta del Carmel. — Le Cristo de la Luz. — La machine hydraulique de Jualino Turriano. — Le Zocodover. — Vieux palais et anciennes synagogues. — Les Juifs de Tolède. — Un souvenir de l'inondation du Tage. 577

II. — Le Taller del Moro et le Salon de la Casa de Mesa. — Les pupilles de l'évêque Siliceo. — Santo Tomé et l'œuvre du Greco. — La mosquée de Tolède et la reine Constance. — Juan Guaz, premier architecte de la Cathédrale. — Ses transformations et adjonctions. — Souvenirs de las Navas. — Le tombeau du cardinal de Mendoza. Isabelle la Catholique est son exécutrice testamentaire. — Ximénès. — Le rite mozarabe. — Alvaro de Luda. — Le porte-bannière d'Isabelle à la bataille de Toro. 589

III. — Entrée d'Isabelle et de Ferdinand, d'après les chroniques. — San Juan de los Reyes. — L'hôpital de Santa Cruz. — Les Sœurs de Saint-Vincent de Paul. — Les portraits fameux de l'Université. — L'ange et la peste. — Sainte-Léocadie. — El Cristo de la Vega. — Le soleil couchant sur les pinacles de San Juan de los Reyes. 601

IV. — Les «cigarrales». — Le pont San Martino et son architecte. — Dévouement conjugal. — L'inscription de l'Hôtel de Ville. — Cordoue, l'Athènes de l'Occident. — Sa mosquée. — Ses fils les plus illustres. — Gonzalve de Cordoue. — Les comptes du Gran Capitan. — Juan de Mena. — Doña Maria de Parèdes. — L'industrie des cuirs repoussés et dorés. 613

(p. 565) TOME XI, NOUVELLE SÉRIE.—48e LIV. No 48.—2 Décembre 1905.

LES MURAILLES DE SFAX, VÉRITABLE DÉCOR D'OPÉRA....—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

LA RÉGION DU BOU HEDMA (SUD TUNISIEN)
Par M. CH. MAUMENÉ.

Le chemin de fer Sfax-Gafsa. — Maharess. — Lella Mazouna. — La forêt de gommiers. — La source des Trois Palmiers. — Le Bou Hedma. — Un groupe mégalithique. — Renseignements indigènes. — L'oued Hadedj et ses sources chaudes. — La plaine des Ouled bou Saad et Sidi haoua el oued. — Bir Saad. — Manoubia. — Khrangat Touninn. — Sakket. — Sened. — Ogla Zagoufta. — La plaine et le village de Mech. — Sidi Abd el-Aziz.

SALEM, LE DOMESTIQUE ARABE DE L'AUTEUR.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Quand on quitte Sfax par le chemin de fer de Gafsa, on fait un long circuit autour des murailles de la ville, véritable décor d'opéra au milieu des cimetières arabes, plus vastes et plus peuplés que la cité des vivants; puis, quand on a dépassé le dernier olivier de la «forêt sfaxienne», commence un désert nu et triste, animé seulement par le petit village de pêcheurs de Maharess, aux coupoles blanches aperçues à travers des feuillages grêles; et pendant près de deux cents kilomètres, la voie s'allonge indéfiniment, en lignes droites ou courbes, suivant que le pays est plat ou montagneux, uni ou coupé de ravins; mais c'est le vide absolu qu'elle traverse, jalonnée de loin en loin par des baraques qui sont des gares, et qui deviendront—il faut du moins l'espérer—des centres de colonisation.

À Mazouna, m'attendent mes chevaux et mes deux cavaliers: Salem, premier valet de chambre, et Amor Nefti, premier cuisinier. Mazouna, où je descends, est un de ces vagues points où s'arrête le train; il n'aurait aucun droit de porter un nom, s'il n'avait pas la chance de posséder la sépulture de Lella Mazouna, une sainte du calendrier musulman, et serait éternellement resté le désert si le hasard avait fait passer la voie ferrée à quelques kilomètres plus loin.

C'est la station la plus proche du Bou Hedma, région halfatière, où je me rends; mais, en attendant qu'il y pousse un village, la colonisation n'est encore représentée que par un Anglais, acheteur d'halfa, un juif tunisien, qui n'achète rien et cherche à vendre ce qu'il n'a pas, et l'homme de la gare.

J'aperçois mes deux Arabes, qui s'avancent avec dignité; ils sont suivis d'un troisième, qu'ils paraissent avoir attaché à leur service, et qui est sommairement, mais majestueusement vêtu d'un morceau de calicot très sale: informations prises, ce dernier, Abdallah el-Medhebi, est le fils d'un propriétaire de chameaux, qui a besoin de quelque argent, et que messieurs mes serviteurs ont engagé pour mon compte, lui et ses deux (p. 566) bêtes, à raison de cinq francs par jour,—le tout. Je demande à voir: les chameaux sont solides, Abdallah aussi. On charge le campement, les bagages et les caisses de provisions; le père d'Abdallah, en un déshabillé aussi galant que son fils, aide à l'opération, et, moins d'une heure après mon arrivée, nous partons à travers les cailloux de la montagne, tandis que le père de mon nouveau domestique me réclame déjà la première journée du salaire dû à son rejeton, ayant besoin, me dit-il—et je le crois sans peine—de s'acheter une chemise.

Bien que nous ne soyons qu'à la fin de mai, le soleil est cuisant; la réverbération, dans ces roches calcinées, est intense, et l'heure de midi se fait terriblement sentir. Ayant pris une certaine avance sur mon convoi, qu'escorte Amor Nefti, endormi déjà sur son cheval, je me tapis pour déjeuner dans le fond d'un ravin dont la paroi projette quelques centimètres d'ombre, tandis que Salem se couche sous le ventre des chevaux pour s'abriter du soleil. Le résultat de cette halte en embuscade est de causer une panique aux chameaux lorsqu'ils nous aperçoivent subitement, et les voilà échappés dans la montagne, culbutant leurs chargements, et traînant après eux, dans un galop affolé, mon matériel qui se bat avec les rochers du djebel Zebbès: chasse à courre, hallali émotionnant; rien de cassé! on recharge, on repart, et la journée se passe sans autre incident.

CARTE DE LA RÉGION DU BOU HEDMA (SUD TUNISIEN).

Vers le soir, le paysage change—heureusement! Nous descendons dans la vallée de l'oued Hadedj, «le ruisseau des coloquintes», et, des dernières pentes de la montagne, je découvre un horizon blanc éclatant, brillant comme un miroir: c'est la nappe de sel de la Sebkhrat en Nouaïl; et, plus près, une petite tache rouge perdue dans la verdure grise d'arbres disséminés, car, ici, il y a des arbres, quelques arbres, et c'est la grande particularité de cette région. C'est le Bled Thala, la «forêt de gommiers», comprenant, sur une vingtaine de kilomètres, un arbre environ tous les cinquante mètres; mais, après cette traversée de pays calciné, cette verdure discrète—oh! combien!—est infiniment reposante pour la vue et pour les nerfs. Entre cette chaîne de montagnes brûlées et cet horizon étincelant, on lui sait gré de ne pas avoir, elle aussi, exagéré la note, et l'on n'en veut pas à cette «forêt» de n'être qu'une forêt relative.

Mais, pendant que le soleil baisse, nous marchons vers la tache rouge, qui est le toit en tuiles du bordj d'Aïn Cherchara, la «source des Cascades». Et maintenant, en me retournant, j'aperçois un spectacle véritablement merveilleux: la longue chaîne de montagnes dont je viens de contourner l'extrémité est, est fendue en deux, une brèche immense, pratiquée par un torrent auquel il ne manque actuellement que de l'eau, s'arrondit en un vaste cirque, et, sous la lumière encore vive de cette fin de journée de printemps saharien, à travers cette embrasure béante de l'avant-chaîne, teintée d'un jaune doré, la masse du Bou Hedma apparaît à l'arrière-plan, nuancée des tons les plus tendres, roses et bleus, gris de perle et lilas. Et toute cette féerie de lumière s'apaise et devient très douce, pendant que l'ombre s'épaissit sur la bande de verdure de l'oued Hadedj, sur la forêt de gommiers. Et avec la nuit, la paix profonde du bled tombe sur cette nature déserte, et l'on se sent vivre très agréablement.

LES SOURCES CHAUDES DE L'OUED HADEDJ SONT SULFUREUSES (page 568).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

J'arrive au bordj où mon convoi est déjà installé, et Amor Nefti en train de tourner patiemment devant un feu de fumerons un poulet étique embroché dans une épine de gommier; heureux de n'avoir pas à déplier les tentes, pour ce premier soir de route, je bénis le service des Travaux Publics tunisiens d'avoir bâti ce caravansérail sur cette piste écartée. L'endroit est fort bien choisi, et une source abondante permet d'y entreprendre des plantations; mais, quelque désert qu'il paraisse maintenant, il a été habité à une époque reculée. Un centre préhistorique (et par ce mot, il faut entendre que les tribus disparues qui (p. 567) l'ont établi n'ont laissé aucune trace dans l'histoire), existait au pied de la montagne, sur les deux rives de ce ravin, et jusqu'auprès d'une autre source, aujourd'hui presque éteinte, Aïn en Noua, que trois palmiers solitaires, égarés dans ces rochers, signalent de loin aux regards. Quelques «cromlechs», et de longues enceintes mégalithiques, bien visibles sur le sol, sont les seuls restes de cet habitat. Ces enceintes rectangulaires, précédées d'un étroit défilé qui en étranglait l'entrée, étaient probablement des parcs à troupeaux, et, à l'intérieur, de petites logettes, ménagées dans les angles ou le long des flancs, servaient de chambres ou de gourbis à la famille. J'interroge Salem, qui chemine derrière moi en somnolant sur sa selle, et le force à s'apercevoir que ce sont là des constructions. Il en est aussi étonné que sa nature d'Arabe lui permet de l'être, c'est-à-dire médiocrement, et trouve tout de suite une explication qui satisfait complètement sa curiosité peu exigeante: «En nass mta bekri!, me dit-il: Les hommes d'autrefois!» Pour l'Arabe, même intelligent et suffisamment lettré, toute construction ancienne, qu'elle soit romaine, phénicienne, byzantine, vandale, berbère ou espagnole, a pour auteurs les «nass mta bekri» ou les «djahela», les «idolâtres».

Par la coupure de l'oued Cherchara, j'ai tenté de pénétrer dans l'intérieur de la montagne, et de remonter le cours du torrent qui chemine au fond d'un étroit corridor entre ces deux chaînes si curieuses par leur parallélisme absolu. Abdallah prétend qu'on ne peut y passer, mais je suis sûr que ce «chamotier», comme l'appelle Salem, qui se pique de parler français, n'en sait rien.

À l'entrée des gorges, j'aperçois un Arabe qui lave ses guenilles; complètement nu, il a l'air d'un anthropoïde préhistorique; chacun de nous, à tour de rôle, lui demande des renseignements; il pousse des grognements, mais ne répond rien; je finis par deviner qu'il est sourd-muet. Mes animaux, l'un après l'autre, chavirent dans les rochers, ou s'enlisent dans d'épais bourbiers, cachés dans une forêt de roseaux; je dois leur faire rebrousser chemin, et, pour gagner la source d'eau chaude de l'oued Hadedj, prendre au sud de la chaîne.

À travers un steppe de cailloux, où de rares jujubiers ont eu l'invraisemblable énergie de pousser leurs boules d'épines, je chemine toute la matinée.

(p. 568) Dans les bas-fonds où quelque peu de terre végétale a résisté aux vents et aux ravinements, des traces de ruines romaines, des citernes détruites ou comblées; à distance, des bandes de gazelles qui partent; des outardes; enfin, de temps en temps, la forêt de gommiers qui se révèle par un arbre. Grêle, armé d'épines féroces, bois sans verdure et sans ombre, le gommier, cousin de l'acacia, est bien l'arbre rébarbatif qui convient à cette nature inhospitalière et avare.

Sorti d'une étroite crevasse de la montagne, l'oued Hadedj, dès son entrée dans la plaine, creuse une profonde rigole, aux parois à pic. On arrive dessus sans l'apercevoir, et c'est une joie pour les yeux que ce long serpent de verdure qui se déroule souterrainement, ces corbeilles de roseaux et de lauriers qui s'étouffent à l'envi sur des eaux invisibles. Et tout de suite, sur cette mince largeur d'une centaine de mètres, c'est la vie qui grouille, des troupeaux de chèvres et de moutons, qui boivent, bêlent et barbotent.

On se demande, après la traversée de ce steppe vide, d'où tout cela sort, et dans quel néant cela va disparaître.

Une fois descendu dans son lit, je m'aperçois que cet oued si charmant est un bourbier qui sue la fièvre, et où grouillent les sangsues dans des mares aux reflets cuivrés. Je le remonte pour gagner les sources; mais, peu à peu, le ravin se rétrécit, s'encombre de rochers: impossible d'y circuler.

Heureusement nous découvrons un Arabe: c'est un homme de Mech, petit village à une quinzaine de kilomètres de là, dans la montagne. Comme les gens de Mech n'ont pas d'eau, celui-ci vient laver sa chemise et sa peau, et monte aux sources d'eau chaude. Nous suivons ce blanchisseur à cheval dans un dédale de roches, par des crevasses et des éboulis où il est impossible de distinguer la moindre trace de sentier, et nous arrivons enfin à une terrasse où pousse une forêt..... de six gommiers, sorte de presqu'île en vraie terre, enserrée dans un cirque de rochers, dominant une vasque d'eau claire alimentée par de petites cascades murmurantes qu'ombragent des masses de feuillage. Les eaux sont tièdes, et leur température a développé une végétation luxuriante; il pousse des capillaires et des palmiers même sur les rochers. Des bosquets de lauriers encombrent les crevasses de l'oued, et leurs innombrables fleurs, épanouies en ce moment, piquent dans ces verdures sombres des étoiles roses tremblotantes; au-dessous, ce sont des refuges d'ombre épaisse; par places, des gerbes de roseaux lancent dans l'air bleu leurs plumets grêles; et, sous la grosse lumière, toutes ces nuances de vert et de rose, dans ce cadre de rochers dorés, forment une très douce harmonie de couleurs.

L'OUED HADEDJ, D'ASPECT SI CHARMANT, EST UN BOURBIER QUI SUE LA FIÈVRE.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Je ne sais comment les chameaux s'en tireront pour amener jusqu'ici leurs chargements, mais c'est dans ce coin d'Eden qu'on dressera les tentes.

Toute médaille a son revers: ces eaux si limpides, d'une transparence azurée, sont abominablement sulfureuses, et, chauffées à ébullition, dégagent une immonde odeur d'œuf pourri. Je ne puis avaler la soupe, à l'eau d'Enghien, que m'a pourtant si soigneusement confectionnée Nefti, et la poule qui a mijoté dans le bouillon, semble sortir d'un bain de Barèges. Je suis réduit à dîner de sardines et de confitures, et je m'endors au chant des grenouilles.

Aussi, dès le grand matin, nous plions bagage, et le soleil, à son lever, nous aperçoit en train de festonner à travers les rochers de l'oued, pour gagner Bir Saad, où je veux coucher ce soir.

LE CIRQUE DU BOU HEDMA.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

(p. 569) Ce pays est fait de contrastes: des régions les plus désolées, on passe subitement, sans transition, dans des zones très riches; des déserts du Sinaï, à la terre de Chanaan. La plaine des Oulad Bon Saad est couverte, à l'infini, de blés et d'orges mûrs, il n'y a plus de sentiers, plus de pistes, et la circulation y est aussi difficile,—d'une autre façon—que dans la «hamada» que je quitte.

Les Oulad bou Saad font la moisson, et, de distance en distance, des groupes de tentes semblent avoir poussé au milieu des blés.

De très loin, par cette lumière intense, j'aperçois une petite coupole blanche, dont le dôme, abrité sous un groupe de gommiers, semble flotter au-dessus de la mer immobile d'épis; et, pendant des heures, je me dirige vers lui: c'est un marabout, construit au bord même de l'oued; celui-ci, avec son lit très large, plat et encombré de cailloux, ne fait qu'une ride insignifiante au milieu de cette plaine infinie qu'il traverse dans toute sa longueur. Je veux entrer à l'intérieur, pour m'y mettre à l'ombre et y déjeuner; des cris perçants sortent de derrière le tombeau du saint patron: ce sont des femmes, il y en a au moins une dizaine, serrées en tas dans le coin le plus sombre. J'essaie de les apprivoiser par d'aimables paroles, puis—argument supérieur—par des sous que je leur jette. Les voilà calmées. Ce sont du reste, presque toutes, d'horribles mégères, veuves de leurs dents et de leurs cheveux, ceux-ci remplacés par des paquets d'étoupe jaune.

«Ce n'était pas la peine, leur dis-je, de faire tant de vacarme; vous savez bien que vous n'avez plus rien à craindre!»

Elles se fâchent, et je suis obligé de leur donner quelques sous de plus, tandis que Salem, jovial, leur débite des galanteries douteuses. Il en profite, du reste, pour faire tenir les chevaux par une de ces dames, et entrer derrière moi.

«Qu'est-ce que vous faites là-dedans, ô femmes!... vos prières?»

Elles sont venues, profitant de la moisson, pour amener une vieille infirme que l'influence du saint va guérir, bien sûr, de sa paralysie; et, par la même occasion, elles castrent des agneaux et des chevreaux qui seront ainsi sous la protection du marabout et engraisseront plus vite.

Je m'assois au milieu de ces nymphes, et tout en déjeunant, leur distribue quelques bribes de pain, et des sardines, et la boîte vide avec un peu d'huile au fond; elles se disputent l'huile d'abord, la boîte ensuite; la causerie devient familière, et tout mon pain y passe, au grand déplaisir de Salem, habitué à compter sur cet appoint à son déjeuner.

«Comment s'appelle-t-il, le marabout? dis-je en remontant à cheval, pendant que toutes les femmes se pressent jusqu'à la porte, touchant mes vêtements, mes chaussures, mes gants, avec une curiosité indiscrète, mais bien drôle.

—Sidi haoua el oued! (Monseigneur voici la rivière!).

—Mais ce n'est pas un nom, ça!

—Si, c'est un nom! parce que le marabout indique bien le lit de la rivière, qui, sans cela, dans la plaine, serait bien difficile à trouver.»

(p. 570) Singuliers saints musulmans, qui jouent dans le désert le rôle de poteaux indicateurs!

Enfin, Bir Saad, (le puits de Saad)!

Dans une vallée pierreuse et brûlée du soleil, ce bordj n'a que le mérite d'avoir le puits dans sa cour, et il n'y en a pas d'autre dans le pays. Aussi, est-ce une caravane permanente d'Arabes qui viennent, de très loin, avec leurs bourricots ou leurs chameaux, faire leur provision d'eau. Au moment où j'arrive, une famille d'Oulad bou Saad nomades est en train de se ravitailler: le père, debout sur la margelle du puits, et la mère, une duègne aux cheveux d'étoupe jaune, dirigent le travail et font plonger la «delou»; les filles, nièces et cousines, six jeunesses solides, attelées à une corde d'une trentaine de mètres, la tirent en courant, remontant la «delou» pleine, que les parents déversent dans une collection de peaux de bouc empilées près du puits. Les frères, les maris, les amants aussi de ces dames, assis par terre, les regardent travailler, en fumant élégamment des cigarettes. Et le spectacle ne manque pas de charme, car il fait très chaud, ces dames se sont mises à leur aise, et deux d'entre elles sont de fort beaux modèles. Je voudrais en faire la photographie, mais la présence de l'élément mâle de leur famille rend ces jeunes personnes farouches. Elles se dépêchent de charger les piles de «guerbas» pleines, sur de pauvres bourricots, qui, sous ce chargement poilu, ruisselant et étrange, perdent toute figure asine et ont l'air d'animaux fantastiques. Et tout ça disparaît à travers le bled.

Je me rattrape de mon insuccès avec une fillette qui vient toute seule, tirant par la figure un monumental chameau et portant à la main un pot plein de lait. Manoubia est une petite paysanne d'une douzaine d'années, à la physionomie grimaçante de jeune guenon, à la démarche alerte, souple et décidée. Sans la moindre gêne, et tout en jouant avec les bijouteries arabes dont elle est garnie, elle me raconte que ses parents font la moisson entre Sidi haoua el oued et la montagne, à trois heures d'ici; elle apporte de l'orge à son cousin, qui est l' «assess» (gardien) du bordj, et elle remportera en échange des galettes au campement.

«Je te donnerai «noss frank» (une pièce de dix sous), Manoubia, pour faire ton portrait avec ton chameau.»

Cette petite bonne femme, qui, pour la première fois de sa vie, cause avec un étranger, a compris tout de suite, et, d'elle-même, s'appuie à son chameau, et prend la pose la plus naturelle, la plus paysanne du bled, avec son pot à la main et son pied en l'air; puis monte sur l'animal, s'allonge au milieu du chargement, étale ses jambes, cale ses pieds, arrange sa jupe de cotonnade, et disparaît aussitôt dans la plaine.

L'OUED HADEDJ SORT D'UNE ÉTROITE CREVASSE DE LA MONTAGNE (page 568).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Je pars de Bir Saad pour Sakket, le village des Oulad bou Saad sédentaires, des montagnards qui cultivent des jardins d'oliviers et de figuiers, et logent dans des maisons; leur montagne, tout allongée d'ouest en est, est formée d'une série de plissements successifs, et, pour y pénétrer, il faut traverser le «khrangat Touninn» (le défilé de Touninn). Le sentier de Bir Saad à Sakket semble venir se heurter contre un énorme rocher, d'une soixantaine de mètres de haut, à paroi verticale; de loin, je me demande où va passer la piste. Mais voici un chameau qui sort d'une crevasse de la roche, puis un deuxième, puis toute une caravane. Cette crevasse oblique, large à peine de 2 mètres à certains endroits, est le résultat du travail séculaire de l'oued Touninn, torrent aux eaux intermittentes, qui a dû d'abord s'y briser longtemps en cascades, avant d'en avoir fait un passage; les rustiques ingénieurs de la tribu ont complété le travail de l'oued en aménageant dans cette fissure, à même le lit du torrent, une grimpette en zigzag; les tournants en sont un peu brusques, les pierres glissantes, et il faut une certaine attention, lorsqu'on est à cheval, pour ne se briser ni le crâne ni les genoux contre les parois. Malgré (p. 572) ça, tout le trafic du pays y passe, chameaux, bourricots et gens, olives, figues, laines et grains; c'est la grande route de Sakket à el Aïacha, et, du reste, de tout le massif.

MANOUBIA EST UNE PETITE PAYSANNE D'UNE DOUZAINE D'ANNÉES (page 570).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Dans l'intérieur de la montagne, après le passage de cette barre de rochers, l'aspect change; le lit de l'oued et tous les petits ravins qui y affluent sont des jardins, oh! pas bien fertiles, car le terrain est fait de plus de cailloux que de terre, et pour empêcher celle-ci, tellement rare et précieuse, de profiter des pluies pour descendre dans la plaine, les gens ont aménagé ces ravins en biefs successifs, à l'aide de barrages en pierres qui épaulent les terres et les retiennent. Chacune de ces terrasses est plantée de quelques oliviers ou figuiers, assurés eux-mêmes par une cuirasse de pierres sèches qui les fixe à leur place.

UN PUITS DANS LE DÉFILÉ DE TOUNINN (page 572).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Dans le lit de l'oued, au milieu des rochers, un puits, Bir Touninn, et, naturellement, un grouillement de gens qui tirent de l'eau, et de troupeaux qui boivent, tableau biblique toujours amusant.

Sakket: un gros village, sur lequel on arrive sans s'y attendre; et, après la traversée de ces chaînes de rochers, une telle agglomération d'habitations est une surprise. C'est d'abord, dans un creux de montagnes, une petite corbeille de beaux oliviers, entourés de clôtures et de haies de cactus, et plus loin, le long du ravin de l'oued Sakket, un chaos de cases en pierres sèches et de terrasses en terre battue. Les quatre fractions des Ouled bou Saad sédentaires, réparties en quatre quartiers séparés par des tentatives de rues, chevauchent ainsi sur les deux rives de l'oued; une teinte générale de boue séchée est la note caractéristique de cette capitale, et les quelques coupoles blanchies à la chaux qui pointent au milieu de ces masures semblent détonner dans cette symphonie en jaune.

LE KSAR DE SAKKET ABRITE LES OULED BOU SAAD SÉDENTAIRES, QUI CULTIVENT OLIVIERS ET FIGUIERS.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Le village paraît abandonné, bien que les maisons soient ouvertes; mais elles le sont, d'abord parce qu'elles n'ont pas de portes, le bois étant rare, et ensuite parce qu'il n'y a rien à y voler. J'entre dans une de ces cases, personne! dans une autre, puis dans une troisième, personne! Enfin, je découvre un vieux, vautré comme un sac, dans le coin d'une cour; je l'appelle, il ne bouge pas; je le secoue, il se dresse, pris d'épouvante. Je lui demande le chemin de Bou Hamram, «ksar» voisin; il pousse des cris inarticulés! C'est encore un sourd-muet! Une fois rassuré par une pièce de deux sous, il me mène dans une autre maison, au bout du village, et là, je trouve un autre Ouled bou Saad; celui-ci n'a qu'un bras! C'est la Cour des Miracles, ici! Le sourd-muet se sauve et me laisse avec le manchot, qui m'explique que tout le monde est à la moisson, dans la plaine, hommes, femmes et enfants; il ne reste dans le village que ces deux représentants de la tribu, comme «assess» (gardiens). Cet infirme est intelligent, et même lettré; il est «khrodja» (secrétaire) du cheikh; je cause longuement avec lui, et il m'apprend sur sa tribu des choses intéressantes. D'après ses histoires, je crois que les Ouled bou Saad sont un mélange de Berbères et d'Arabes: un petit groupe de Berbères autochtones habitait primitivement le djebel Biada et le Bou Hedma, et ce furent les fondateurs des villages troglodytes dont on trouve les restes dans toute cette montagne, des «ksour» ruinés bâtis à la manière kabyle sur les sommets rocheux, et peut-être aussi de ces enceintes mégalithiques dont j'ai parlé. Ces Berbères primitifs, refoulés par les invasions musulmanes, abandonnèrent Biada et Bou Hedma et se réfugièrent dans cette partie de la chaîne, plus difficile d'accès. Des transfuges arabes, gens qui avaient commis quelque crime dans leur tribu, vinrent s'abriter auprès d'eux, et firent souche des diverses fractions arabes qui, peu à peu, s'amalgamèrent en une même confédération, avec le noyau primitif, et ont, en collaboration, fondé ce village de Sakket. Des Berbères, ces gens ont conservé les habitudes d'isolement, d'indifférence religieuse, et même d'idolâtrie, car le culte musulman s'entremêle chez eux, paraît-il, à un superstitieux souvenir pour des divinités qui répondent aux (p. 573) noms très variés de Fonda, d'Amzor, d'Okcha, etc., et ne sont assurément classées dans aucun panthéon.

DE TEMPS EN TEMPS LA FORÊT DE GOMMIERS SE RÉVÈLE PAR UN ARBRE (page 568).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

À part les années de belle récolte, comme celle-ci, les Oulad bou Saad sont de pauvres gens. Ils se livrent à la fabrication du goudron avec le bois des thuyas de leurs montagnes, et leurs femmes tissent de grossiers burnous, car leurs troupeaux donnent environ 9 000 kilogrammes de laine par an. Peu commerçants, et peu désireux de voir les étrangers pénétrer dans leurs rochers, ils portent leurs produits, même leur huile, à Gafsa ou au Kef, et n'ont pas de marché dans la tribu.

De Sakket à Sened, on remonte l'oued Kebir, le fleuve des Oulad Bou Saad, qui forme cette belle plaine si riche en céréales; mais ici, jusqu'à sa tête, dans les rochers du Kef Biada, c'est un abîme profond. Et il est à croire que les gens de Sakket, désireux de ne pas être dérangés chez eux, ont mis tous leurs soins à rendre leur sentier aussi dangereux que possible: tournants brusques sur le vide du ravin, longues strates glissantes, roches en escalier, rien n'a été oublié pour essayer de casser les jambes des chevaux et les reins des cavaliers. L'énorme masse d'El Biada (la Blanche) se détache, isolée, entre deux échancrures de la muraille de montagnes; j'y grimpe par ce sentier de chèvres; au sommet, couronnant une plate-forme triangulaire, une citadelle berbère, très ruinée; en bas de la roche, deux marabouts. De toutes parts, des escarpements et des précipices.

Dans ce désert, je ne rencontre qu'un Arabe, poussant à coups de trique un misérable bourricot surmonté d'un chargement informe et ballottant; vu de près, ce paquet mal équilibré est la femme de ce touriste. Nous nous arrêtons pour faire le bout de causette obligatoire, et je m'apprête à lui demander des renseignements sur le chemin et les points d'eau; mais il me prévient en me posant lui-même la question que je préparais. «D'où sors-tu donc?» lui dis-je.

Le pauvre homme est un oukil (intendant) des Kadriya (secte religieuse de Sidi Abd el-Kader et Djilani, de Bagdad); il vient de Tebessa faire la tournée des ouailles de la secte pour tâcher d'en tirer quelques offrandes.—«Et comment vont les affaires? donnent-ils beaucoup aux marabouts, tous ces «kbaïls»?»

Il répond évasivement, mais son équipage ne semble pas indiquer une situation financière bien florissante.

Une coupure brusque dans la montagne, découvre tout d'un coup l'immense plaine de Maknassi, et, sur les sommets qui commandent ce «khrangat», deux citadelles berbères se font face; mais elles sont en ruine. Abandonnées aussi, les crevasses de roches où habitaient autrefois les gens de Sened, qui ont pratiqué longtemps le troglodytisme! Les nouveaux villages des Senedi et des Nassri s'étagent actuellement sur les deux rives du ravin.

Je ne trouve, ici non plus, âme qui vive en ces tanières. Ainsi que leurs voisins de Sakket, les Senedi et les Nassri sont à la moisson, et je continue mon chemin en suivant, entre les montagnes, un véritable corridor, jusqu'aux Ogla Zagoufta, où j'arrive au coucher du soleil. Perdus dans un paysage sinistre, ces puits saumâtres, sulfureux, chargés de tous les détritus organiques que les pluies ont entraînés dans le ravin, sont les seuls points d'eau de cette région terriblement assoiffée.

(p. 574) Dès le grand matin, je suis réveillé dans mon sévère campement par des voix de femmes. Ce sont des pauvresses qui arrachent l'halfa dont ces montagnes sont une inépuisable mine. La vie mi-sédentaire mi-nomade des bourgeois de tous ces villages s'agrémente du métier d'arracheur d'halfa. Quand l'un d'entre eux a besoin d'argent de poche, il se fait halfatier, et, peut, en travaillant bien, arracher de 100 à 150 kilogrammes d'halfa dans la journée; il transporte sa récolte à Maknassi, station du chemin de fer à quelques heures d'ici, où se tient le marché de cette graminée, et la «Compagnie Anglaise» lui achète de trois à cinq francs la charge de 100 kilogrammes.

La plupart du temps, l'Ouled bou Saad est doublé d'une femme, parfois de plusieurs; il les fait travailler à l'arrachage, les regarde faire, et se contente de charger le chameau et d'aller vendre l'halfa. Il garde l'argent. Et cela lui permet, avec le produit de quelques jours de travail, de se rendre à Sfax ou à Gafsa—à pied, bien entendu,—de s'y procurer les objets qui lui sont nécessaires; de faire la noce, ce qui, pour lui, consiste à voir danser les femmes les plus horribles, au son d'une musique sauvage, en buvant des tasses de café bourbeux, et enfin de rapporter à la sienne, s'il est un bon mari, un bijou faux quelconque, que l'orfèvre juif lui a garanti «vrai argent».

Ce matin, par la lumière blonde, très douce, ce bled de Zagoufta paraît moins rébarbatif, et, sorti des gorges de ce torrent sans eau, j'entre dans la vallée de l'oued Terli: de jolies petites plaines jalonnées de «betoums» (pistachiers térébinthes) qui s'habillent en ce moment d'un feuillage printanier. Cette vallée a dû être, autrefois, très cultivée, fertile en céréales et en oliviers; les ruines romaines, les citernes, les postes fortifiés échelonnés de distance en distance, en sont une preuve. Je retrouve même, au centre d'un groupe important de fermes détruites, et de pressoirs à huile, les restes très distincts d'une basilique chrétienne. Il y eut ici un centre agricole important de populations sédentaires et civilisées, qui subsista vraisemblablement jusqu'aux premières invasions musulmanes. Les Arabes appellent ces ruines «ksar el hadid» (le château du fer), à cause des pierres calcinées amalgamées de fer fondu qui couvrent le sol.

Mech: une surprise! je pensais trouver un village, je n'en vois pas; il n'apparaît, à perte de vue, qu'un marabout, encore est-il bien «meskine», et à moitié démoli. Je croyais trouver un puits, il n'y en a pas!

Mais il y a, au milieu de la plaine brûlée par le soleil, une grosse tache d'un vert sombre, que j'aperçois depuis très loin, et qui est un verger d'oliviers touffus, superbes.

Il est midi et demi, et le soleil tape furieusement, la plaine jaune en paraît rouge, avec des ondes vibrantes de chaleur, qui montent du sol. Je me précipite sous les oliviers, c'est une véritable voûte de fraîcheur, sous laquelle je passe mon après-midi, vautré par terre, sans oser affronter de nouveau l'enfer extérieur.

LE VILLAGE DE MECH; DANS L'ARRIÈRE-PLAN, LE BOU HEDMA.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Dans la soirée, Salem et Nefti vont faire boire les animaux et chercher de l'eau; c'est un voyage, le puits le plus proche étant fort loin. Ils en ramènent un indigène, un des notables du pays, qui apporte des poules, une jarre de lait et des galettes. Il me révèle que le village est tout près de mon campement, à moins d'un mille arabe. L'endroit est si agréable, sous ces frais oliviers, que je décide d'y rester encore demain. J'irai voir ce village.

«Comment se fait-il qu'on ne l'aperçoive de nulle part? dis-je au mechachi.

—Mais il n'est pas nécessaire que tous les gens qui passent dans la plaine voient nos maisons! Nous, nous savons où elles sont, ça suffit!» Si Ahmar est un paysan intelligent, il remplace le cheikh et se met à ma disposition. Il est rusé et canaille sans excès, l'appât d'un «bachchich» stimule son zèle, mais il cherche manifestement à en augmenter le taux.

LE KHRANGAT TOUNINN (DÉFILÉ DE TOUNINN), QUE TRAVERSE LE CHEMIN DE BIR SAAD À SAKKET (page 570).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

(p. 575) «Demain, dit-il en s'en allant, je prendrai mon fusil et je tuerai un lièvre avant de venir te chercher.»

Et le lendemain matin il arrive avec son fusil, mais il a raté le lièvre et n'a plus de poudre. Il sait bien que je lui en donnerai, c'est toujours cela de gagné pour lui!

«Nous sommes en moisson, j'ai travaillé dès avant le lever du jour; mais comme je tenais à venir de bonne heure, j'ai donné quelque chose à un homme du douar pour me remplacer au travail!» Je comprends, mais ne veux pas lui faire le plaisir d'accuser le coup.

Nous grimpons le long de la montagne par un sentier de chèvres, perdu sous la broussaille; le soleil est dur, mais la chaleur bonne et sèche. Le paletot de Si Ahmar ne le gêne pas, car il est tout nu, ayant roulé sa chemise autour de ses reins; il a aussi passé son fusil sur son torse, «les lièvres ont trop chaud pour sortir, ils dorment!» Moi, je n'ai que ma chemise et un pantalon de toile, et Salem, pieds nus dans ses babouches, a aussi supprimé sa veste, trouvant l'appareil photographique suffisamment lourd à porter.

Nous arrivons au sommet, et j'aperçois enfin le village, si l'on peut donner ce nom à la réunion étrange de trous pratiqués le long de l'immense strate qui couronne toute cette chaîne et en forme l'arête; large à peine de quelques pieds, elle n'offre pas, sur toute sa longueur, un mètre carré de terrain horizontal, elle est le toit des maisons qui sont forées immédiatement au-dessous.

J'entre dans un de ces terriers; précédés par un petit mur en pierres sèches, qui en ferme l'entrée, ils sont, intérieurement, divisés en plusieurs pièces, a l'aide de fagots de broussailles. Il y fait très frais, et ces malins paysans viennent s'y bauger pendant les fortes chaleurs de l'été. Mais leur village est le rendez-vous des serpents de toute la contrée, car dans les éboulis de pierres qui constituent les pentes sud de la chaîne, ces montagnards ont constitué une véritable forêt de cactus, et dans ces plantations, retraites impénétrables et sûres, les reptiles sont au chaud et à l'abri, et leur sinistre élevage réussit à merveille.

Au tournant d'une maison, Si Ahmar fait un bond en arrière et se rabat sur moi, et j'aperçois un superbe serpent dressé à hauteur de sa poitrine nue; surpris, j'avais fait moi-même un écart vers Salem, qui fermait la marche; le serpent, effrayé lui aussi, en fait autant, et disparaît rapidement avant que l'Arabe ait le temps de sortir son fusil. «Je le connais, me dit-il, ce fils de chien: c'est celui qui, il y a deux mois, a mordu le «fils de mon oncle», et le pauvre garçon en est mort.»

À partir de ce moment, j'ai marché avec la plus grande circonspection dans les rues (?) de ce délicieux village, armé du pied de mon appareil photographique, que je brandissais en avant. «Il faudra, dit Si Ahmar, (p. 576) donner quelque chose au marabout, en descendant, car c'est lui qui nous a protégés!» Je comprends aussitôt l'invitation:

«Je te donnerai vingt sous de plus que le bachchich, et tu pourras les lui offrir, si tu veux!» Et, une fois arrivé en bas, aux quatre pauvres murs sans coupole qui constituent la chapelle de Sidi Abd el-Aziz Ahmraoui, je lui donne une pièce: «Tu peux la garder pour toi!» lui dis-je.

—Oh non! on ne vole pas le marabout!

Et je le vois déposer l'argent dans le plat en terre, à côté du tombeau, «L'«oukil» (intendant) la prendra.—Ou toi, lui dis-je en riant.

—Non, il n'y a pas de voleurs, à Mech! Et puis, on ne vole pas le marabout! les choses qu'il garde sont sacrées, et ce qui est mis sous sa protection ne peut être enlevé par personne. Tu peux lui donner mille francs en garde, et revenir l'an prochain, le marabout ne les laissera pas prendre.

—J'aime mieux ne pas essayer!

—Nous, nous laissons nos sacs d'orge, après la récolte, autour de son tombeau, et nous allons ensuite au nord du Cegueded, et nous ne mettons pas «d'assess», et jamais il ne manque un grain.»

Si Ahmar voit à ma figure que je reste incrédule: «Eh bien, me dit-il, puisque tu ne me crois pas, je te dirai—si tu le permets sans te fâcher—ce qui s'est passé quand les Français (que le salut soit sur eux!) sont venus dans le pays. Nos récoltes étaient dans les silos, autour du marabout, comme elles le seront dans quelques jours. Et un colonel, avec tous ses cavaliers, arriva pour prendre l'orge, la mit dans des» ghrara», fit charger les «ghrara» sur les chameaux, et les hommes remontèrent à cheval; mais, quand il voulut repartir, les chameaux ne purent se lever, et les chevaux refusèrent d'avancer, parce que le marabout ne le permettait pas. Il fallut remettre l'orge dans les silos, et les Français s'en sont allés sans avoir pu la prendre.

—Tu l'as vu?

—Non, mais mon père l'a vu; et je te jure sur sa tête et sur la mienne, et sur le Prophète, que c'est ainsi arrivé.»

Je ne discutai pas davantage ce miracle.

Quelque temps plus tard, feuilletant dans des archives de Bureau arabe les historiques des tribus tunisiennes, mes yeux tombèrent sur le fait suivant: «Le 25 octobre 1882, M. le colonel Quinemant, campé à l'oued Hadedj, ayant reçu l'ordre de réquisitionner de l'orge, envoya un convoi de vingt-cinq chameaux à Mech pour prendre les réserves de cette tribu, qui étaient encore ensilotées auprès de la koubba de Sidi Abd el-Aziz. Les chameaux étaient chargés, et la colonne allait repartir pour Hadedj lorsqu'un nouvel ordre arriva, notifiant de rendre leur grain aux gens de Mech, dont les notables venaient d'apporter la soumission à l'autorité française».

Histoire et légende!.....

 Ch. Maumené.

LE PUITS DE BORDJ SAAD (page 570).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Droits de traduction et de reproduction réservés.

(p. i) TABLE DES GRAVURES ET CARTES

L'ÉTÉ AU KACHMIR
Par Mme F. MICHEL

En «rickshaw» sur la route du mont Abou. (D'après une photographie.) 1

L'éléphant du touriste à Djaïpour. 1

Petit sanctuaire latéral dans l'un des temples djaïns du mont Abou. (D'après une photographie.) 2

Pont de cordes sur le Djhilam, près de Garhi. (Dessin de Massias, d'après une photographie.) 3

Les «Karévas» ou plateaux alluviaux formés par les érosions du Djhilam. (D'après une photographie.) 4

«Ekkas» et «Tongas» sur la route du Kachmir: vue prise au relais de Rampour. (D'après une photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 5

Le vieux fort Sikh et les gorges du Djhilam à Ouri. (D'après une photographie.) 6

Shèr-Garhi ou la «Maison du Lion», palais du Maharadja à Srinagar. (Photographie Bourne et Sheperd, à Calcutta.) 7

L'entrée du Tchinar-Bagh, ou Bois des Platanes, au-dessus de Srinagar; au premier plan une «dounga», au fond le sommet du Takht-i-Souleiman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 7

Ruines du temple de Brankoutri. (D'après une photographie.) 8

Types de Pandis ou Brahmanes Kachmirs. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 9

Le quai de la Résidence; au fond, le sommet du Takht-i-Souleiman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 10

La porte du Kachmir et la sortie du Djhilam à Baramoula. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 11

Nos tentes à Lahore. (D'après une photographie.) 12

«Dounga» ou bateau de passagers au Kachmir. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 13

Vichnou porté par Garouda, idole vénérée près du temple de Vidja-Broer (hauteur 1m 40.) 13

Enfants de bateliers jouant à cache-cache dans le creux d'un vieux platane. (D'après une photographie.) 14

Batelières du Kachmir décortiquant du riz, près d'une rangée de peupliers. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 15

Campement près de Palhallan: tentes et doungas. (D'après une photographie.) 16

Troisième pont de Srinagar et mosquée de Shah Hamadan; au fond, le fort de Hari-Paryat. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 17

Le temple inondé de Pandrethan. (D'après une photographie.) 18

Femme musulmane du Kachmir. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 19

Pandit Narayan assis sur le seuil du temple de Narasthan. (D'après une photographie.) 20

Pont et bourg de Vidjabroer. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 21

Ziarat de Cheik Nasr-oud-Din, à Vidjabroer. (D'après une photographie.) 22

Le temple de Panyech: à gauche, un brahmane; à droite, un musulman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 23

Temple hindou moderne à Vidjabroer. (D'après une photographie.) 24

Brahmanes en visite au Naga ou source sacrée de Valtongou. (D'après une photographie.) 25

Gargouille ancienne, de style hindou, dans le mur d'une mosquée, à Houtamourou, près de Bhavan. 25

Temple ruiné, à Khotair. (D'après une photographie.) 26

Naga ou source sacrée de Kothair. (D'après une photographie.) 27

Ver-Nag: le bungalow au-dessus de la source. (D'après une photographie.) 28

Temple rustique de Voutanar. (D'après une photographie.) 29

Autel du temple de Voutanar et accessoires du culte. (D'après une photographie.) 30

Noce musulmane, à Rozlou: les musiciens et le fiancé. (D'après une photographie.) 31

Sacrifice bhramanique, à Bhavan. (D'après une photographie.) 31

Intérieur de temple de Martand: le repos des coolies employés au déblaiement. (D'après une photographie.) 32

Ruines de Martand: façade postérieure et vue latérale du temple. (D'après des photographies.) 33

Place du campement sous les platanes, à Bhavan. (D'après une photographie.) 34

La Ziarat de Zaïn-oud-Din, à Eichmakam. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 35

Naga ou source sacrée de Brar, entre Bhavan et Eichmakar. (D'après une photographie.) 36

Maisons de bois, à Palgam. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 37

Palanquin et porteurs. 37

Ganech-Bal sur le Lidar: le village hindou et la roche miraculeuse. (D'après une photographie.) 38

Le massif du Kolahoi et la bifurcation de la vallée du Lidar au-dessus de Palgam, vue prise de Ganeth-Bal. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 39

Vallée d'Amarnath: vue prise de la grotte. (D'après une photographie.) 40

Pondjtarni et le camp des pèlerins: au fond, la passe du Mahagounas. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 41

Cascade sortant de dessous un pont de neige entre Tannin et Zodji-Pal. (D'après une photographie.) 42

Le Koh-i-Nour et les glaciers au-dessus du lac Çecra-Nag. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 43

Grotte d'Amarnath. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 43

Astan-Marg: la prairie et les bouleaux. (D'après une photographie.) 44

Campement de Goudjars à Astan-Marg. (D'après une photographie.) 45

Le bain des pèlerins à Amarnath. (D'après une photographie.) 46

Pèlerins d'Amarnath: le Sadhou de Patiala; par derrière, des brahmanes, et à droite, des musulmans du Kachmir. (D'après une photographie.) 47

Mosquée de village au Kachmir. (D'après une photographie.) 48

Brodeurs Kachmiris sur toile. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 49

Mendiant musulman. (D'après une photographie.) 49

Le Brahma Sar et le camp des pèlerins au pied de l'Haramouk. (D'après une photographie.) 50

Lac Gangabal au pied du massif de l'Haramouk. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 51

(p. ii) Le Noun-Kol, au pied de l'Haramouk, et le bain des pèlerins. (D'après une photographie.) 52

Femmes musulmanes du Kachmir avec leurs «houkas» (pipes) et leur «hangri» (chaufferette). (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 53

Temples ruinés à Vangath. (D'après une photographie.) 54

«Mêla» ou foire religieuse à Hazarat-Bal. (En haut, photographie par l'auteur; en bas, photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 55

La villa de Cheik Safai-Bagh, au sud du lac de Srinagar. (D'après une photographie.) 56

Nishat-Bagh et le bord oriental du lac de Srinagar. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 57

Le canal de Mar à Sridagar. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 58

La mosquée de Shah Hamadan à Srinagar (rive droite). (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 59

Spécimens de l'art du Kachmir. (D'après une photographie.) 60

SOUVENIRS DE LA CÔTE D'IVOIRE
Par le docteur LAMY
Médecin-major des troupes coloniales.

La barre de Grand-Bassam nécessite un grand déploiement de force pour la mise à l'eau d'une pirogue. (D'après une photographie.) 61

Le féminisme à Adokoï: un médecin concurrent de l'auteur. (D'après une photographie.) 61

«Travail et Maternité» ou «Comment vivent les femmes de Petit-Alépé». (D'après une photographie.) 62

À Motéso: soins maternels. (D'après une photographie.) 63

Installation de notre campement dans une clairière débroussaillée. (D'après une photographie.) 64

Environs de Grand-Alépé: des hangars dans une palmeraie, et une douzaine de grands mortiers destinés à la préparation de l'huile de palme. (D'après une photographie.) 65

Dans le sentier étroit, montant, il faut marcher en file indienne. (D'après une photographie.) 66

Nous utilisons le fût renversé d'un arbre pour traverser la Mé. (D'après une photographie.) 67

La popote dans un admirable champ de bananiers. (D'après une photographie.) 68

Indigènes coupant un acajou. (D'après une photographie.) 69

La côte d'Ivoire. — Le pays Attié. 70

Ce fut un sauve-qui-peut général quand je braquai sur les indigènes mon appareil photographique. (Dessin de J. Lavée, d'après une photographie.) 71

La rue principale de Grand-Alépé. (D'après une photographie.) 72

Les Trois Graces de Mopé (pays Attié). (D'après une photographie.) 73

Femme du pays Attié portant son enfant en groupe. (D'après une photographie.) 73

Une clairière près de Mopé. (D'après une photographie.) 74

La garnison de Mopé se porte à notre rencontre. (D'après une photographie.) 75

Femme de Mopé fabriquant son savon à base d'huile de palme et de cendres de peaux de bananes. (D'après une photographie.) 76

Danse exécutée aux funérailles du prince héritier de Mopé. (D'après une photographie.) 77

Toilette et embaumement du défunt. (D'après une photographie.) 78

Jeune femme et jeune fille de Mopé. (D'après une photographie.) 79

Route, dans la forêt tropicale, de Malamalasso à Daboissué. (D'après une photographie.) 80

Benié Coamé, roi de Bettié et autres lieux, entouré de ses femmes et de ses hauts dignitaires. (D'après une photographie.) 81

Chute du Mala-Mala, affluent du Comoé, à Malamalasso. (D'après une photographie.) 82

La vallée du Comoé à Malamalasso. (D'après une photographie.) 83

Tam-tam de guerre à Mopé. (D'après une photographie.) 84

Piroguiers de la côte d'Ivoire pagayant. (D'après une photographie.) 85

Allou, le boy du docteur Lamy. (D'après une photographie.) 85

La forêt tropicale à la côte d'Ivoire. (D'après une photographie.) 86

Le débitage des arbres. (D'après une photographie.) 87

Les lianes sur la rive du Comoé. (D'après une photographie.) 88

Les occupations les plus fréquentes au village: discussions et farniente Attié. (D'après une photographie.) 89

Un incendie à Grand-Bassam. (D'après une photographie.) 90

La danse indigène est caractérisée par des poses et des gestes qui rappellent une pantomime. (D'après une photographie.) 91

Une inondation à Grand-Bassam. (D'après une photographie.) 92

Un campement sanitaire à Abidjean. (D'après une photographie.) 93

Une rue de Jackville, sur le golfe de Guinée. (D'après une photographie.) 94

Grand-Bassam: cases détruites après une épidémie de fièvre jaune. (D'après une photographie.) 95

Grand-Bassam: le boulevard Treich-Laplène. (D'après une photographie.) 96

L'ÎLE D'ELBE
Par M. PAUL GRUYER

L'île d'Elbe se découpe sur l'horizon, abrupte, montagneuse et violâtre. 97

Une jeune fille elboise, au regard énergique, à la peau d'une blancheur de lait et aux beaux cheveux noirs. 97

Les rues de Porto-Ferraio sont toutes un escalier (page 100). 98

Porto-Ferraio: à l'entrée du port, une vieille tour génoise, trapue, bizarre de forme, se mire dans les flots. 99

Porto-Ferraio: la porte de terre, par laquelle sortait Napoléon pour se rendre à sa maison de campagne de San Martino. 100

Porto-Ferraio: la porte de mer, où aborda Napoléon. 101

La «teste» de Napoléon (page 100). 102

Porto-Ferraio s'échelonne avec ses toits plats et ses façades scintillantes de clarté (page 99). 103

Porto-Ferraio: les remparts découpent sur le ciel d'un bleu sombre leur profil anguleux (page 99). 103

La façade extérieure du «Palais» des Mulini où habitait Napoléon à Porto-Ferraio (page 101). 104

Le jardin impérial et la terrasse de la maison des Mulini (page 102). 105

La Via Napoleone, qui monte au «Palais» des Mulini. 106

La salle du conseil à Porto-Ferraio, avec le portrait de la dernière grande-duchesse de Toscane et celui de Napoléon, d'après le tableau de Gérard. 107

La grande salle des Mulini aujourd'hui abandonnée, avec ses volets clos et les peintures décoratives qu'y fit faire l'empereur (page 101). 107

Une paysanne elboise avec son vaste chapeau qui la protège du soleil. 108

Les mille mètres du Monte Capanna et de son voisin, le Monte Giove, dévalent dans les flots de toute leur hauteur. 109

Un enfant elbois. 109

Marciana Alta et ses ruelles étroites. 110

Marciana Marina avec ses maisons rangées autour du rivage et ses embarcations tirées sur la grève. 111

Les châtaigniers dans le brouillard, sur le faite du Monte Giove. 112

... Et voici au-dessus de moi Marciana Alta surgir des nuées (page 111). 113

La «Seda di Napoleone» sur le Monte Giove où l'empereur s'asseyait pour découvrir la Corse. 114

La blanche chapelle de Monserrat au centre d'un amphithéâtre de rochers est entourée de sveltes cyprès (page 117). 115

Voici Rio Montagne dont les maisons régulières et cubiques ont l'air de dominos empilés... (page 118). 115

(p. iii) J'aperçois Poggio, un autre village perdu aussi dans les nuées. 116

Une des trois chambres de l'ermitage. 117

L'ermitage du Marciana où l'empereur reçut la visite de la comtesse Walewska, le 3 Septembre 1814. 117

Le petit port de Porto-Longone dominé par la vieille citadelle espagnole (page 117). 118

La maison de Madame Mère à Marciana Alta. — «Bastia, signor!» — La chapelle de la Madone sur le Monte Giove. 119

Le coucher du soleil sur le Monte Giove. 120

Porto-Ferraio et son golfe vus des jardins de San Martino. 121

L'arrivée de Napoléon à l'île d'Elbe. (D'après une caricature du temps.) 121

Le drapeau de Napoléon roi de l'île d'Elbe: fond blanc, bande orangé-rouge et trois abeilles jadis dorées. 122

La salle de bains de San Martino a conservé sa baignoire de pierre. 123

La chambre de Napoléon à San Martino. 123

La cour de Napoléon à l'île d'Elbe. (D'après une caricature du temps.) 124

Une femme du village de Marciana Alta. 125

Le plafond de San Martino et les deux colombes symboliques représentant Napoléon et Marie-Louise. 126

San Martino rappelle par son aspect une de ces maisonnettes à la Jean-Jacques Rousseau, agrestes et paisibles (page 123). 126

Rideau du théâtre de Porto-Ferraio représentant Napoléon sous la figure d'Apollon gardant ses troupeaux chez Admète. 127

La salle égyptienne de San Martino est demeurée intacte avec ses peintures murales et son bassin à sec. 127

Broderies de soie du couvre-lit et du baldaquin du lit de Napoléon aux Mulini, dont on a fait le trône épiscopal de l'évêque d'Ajaccio. 128

La signorina Squarci dans la robe de satin blanc que son aïeule portait à la cour des Mulini. 129

Éventail de Pauline Borghèse, en ivoire sculpté, envoyé en souvenir d'elle à la signora Traditi, femme du maire de Porto-Ferraio. 130

Le lit de Madame Mère, qu'elle s'était fait envoyer de Paris à l'île d'Elbe. 130

Le vieil aveugle Soldani, fils d'un soldat de Waterloo, chauffait, à un petit brasero de terre jaune, ses mains osseuses. 131

L'entrée du goulet de Porto-Ferraio par où sortit la flottille impériale, le 26 février 1815. 132

D'ALEXANDRETTE AU COUDE DE L'EUPHRATE
Par M. VICTOR CHAPOT
membre de l'École française d'Athènes.

Dans une sorte de cirque se dressent les pans de muraille du Ksar-el-Benat (page 142). (D'après une photographie.) 133

Le canal de Séleucie est, par endroits, un tunnel (page 140). 133

Vers le coude de l'Euphrate: la pensée de relever les traces de vie antique a dicté l'itinéraire. 134

L'Antioche moderne: de l'ancienne Antioche il ne reste que l'enceinte, aux flancs du Silpios (page 137). 135

Les rues d'Antioche sont étroites et tortueuses; parfois, au milieu, se creuse en fossé. (D'après une photographie.) 136

Le tout-Antioche inonde les promenades. (D'après une photographie.) 137

Les crêtes des collines sont couronnées de chapelles ruinées (page 142). 138

Alep est une ville militaire. (D'après une photographie.) 139

La citadelle d'Alep se détache des quartiers qui l'avoisinent (page 143). (D'après une photographie.) 139

Les parois du canal de Séleucie s'élèvent jusqu'à 40 mètres. (D'après une photographie.) 140

Les tombeaux de Séleucie s'étageaient sur le Kasios. (D'après une photographie.) 141

À Alep une seule mosquée peut presque passer pour une œuvre d'art. (D'après une photographie.) 142

Tout alentour d'Alep la campagne est déserte. (D'après une photographie.) 143

Le Kasr-el-Benat, ancien couvent fortifié. 144

Balkis éveille, de loin et de haut, l'idée d'une taupinière (page 147). (D'après une photographie.) 145

Stèle Hittite. L'artiste n'a exécuté qu'un premier ravalement (page 148). 145

Église arménienne de Nisib; le plan en est masqué au dehors. (D'après une photographie.) 146

Tell-Erfat est peuplé d'Yazides; on le reconnaît à la forme des habitations. (D'après une photographie.) 147

La rive droite de l'Euphrate était couverte de stations romaines et byzantines. (D'après une photographie.) 148

Biredjik vu de la citadelle: la plaine s'allonge indéfiniment (page 148). (D'après une photographie.) 149

Sérésat: village mixte d'Yazides et de Bédouins (page 146). (D'après une photographie.) 150

Les Tcherkesses diffèrent des autres musulmans; sur leur personne, pas de haillons (page 152). (D'après une photographie.) 151

Ras-el-Aïn. Deux jours se passent, mélancoliques, en négociations (page 155). (D'après une photographie.) 152

J'ai laissé ma tente hors les murs devant Orfa. (D'après une photographie.) 153

Environs d'Orfa: les vignes, basses, courent sur le sol. (D'après une photographie.) 154

Vue générale d'Orfa. (D'après une photographie.) 155

Porte arabe à Rakka (page 152). (D'après une photographie.) 156

Passage de l'Euphrate: les chevaux apeurés sont portés dans le bac à force de bras (page 159). (D'après une photographie.) 157

Bédouin. (D'après une photographie.) 157

Citadelle d'Orfa: deux puissantes colonnes sont restées debout. (D'après une photographie.) 158

Orfa: mosquée Ibrahim-Djami; les promeneurs flânent dans la cour et devant la piscine (page 157). (D'après une photographie.) 159

Pont byzantin et arabe (page 159). (D'après une photographie.) 160

Mausolée d'Alif, orné d'une frise de têtes sculptées (page 160). (D'après une photographie.) 161

Mausolée de Théodoret, selon la légende, près de Cyrrhus. (D'après une photographie.) 162

Kara-Moughara: au sommet se voit une grotte taillée (page 165). (D'après une photographie.) 163

L'Euphrate en amont de Roum-Kaleh; sur la falaise campait un petit corps de légionnaires romains (page 160). (D'après une photographie.) 163

Trappe de Checkhlé: un grand édifice en pierres a remplacé les premières habitations (page 166). 164

Trappe de Checkhlé: la chapelle (page 166). (D'après une photographie.) 165

Père Maronite (page 168). (D'après une photographie.) 166

Acbès est situé au fond d'un grand cirque montagneux (page 166). (D'après une photographie.) 167

Trappe de Checkhlé: premières habitations des trappistes (page 166). (D'après une photographie.) 168

LA FRANCE AUX NOUVELLES-HÉBRIDES
Par M. RAYMOND BEL

Indigènes hébridais de l'île de Spiritu-Santo. (D'après une photographie.) 169

Le petit personnel d'un colon de Malli-Colo. (D'après une photographie.) 169

Le quai de Franceville ou Port-Vila, dans l'île Vaté. (D'après une photographie.) 170

Une case de l'île de Spiritu-Santo et ses habitants. (D'après une photographie.) 171

Le port de Franceville ou Port-Vila, dans l'île Vaté, présente une rade magnifique. (D'après une photographie.) 172

(p. iv) C'est à Port-Vila ou Franceville, dans l'île Vaté, que la France a un résident. (D'après une photographie.) 173

Dieux indigènes ou Tabous. (D'après une photographie.) 174

Les indigènes hébridais de l'île Mallicolo ont un costume et une physionomie moins sauvages que ceux de l'île Pentecôte. (D'après des photographies.) 175

Pirogues de l'île Vao. (D'après une photographie.) 176

Indigènes employés au service d'un bateau. (D'après une photographie.) 177

Un sous-bois dans l'île de Spiritu-Santo. (D'après une photographie.) 178

Un banquet de Français à Port-Vila (Franceville). (D'après une photographie.) 179

La colonie française de Port-Vila (Franceville). (D'après une photographie.) 179

La rivière de Luganville. (D'après une photographie.) 180

LA RUSSIE, RACE COLONISATRICE
Par M. ALBERT THOMAS

Les enfants russes, aux grosses joues pales, devant l'isba (page 182). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 181

La reine des cloches «Tsar Kolokol» (page 180). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 181

Les chariots de transport que l'on rencontre en longues files dans les rues de Moscou (page 183). 182

Les paysannes en pèlerinage arrivées enfin à Moscou, la cité sainte (page 182). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 183

Une chapelle où les passants entrent adorer les icônes (page 183). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 184

La porte du Sauveur que nul ne peut franchir sans se découvrir (page 185). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 185

Une porte du Kreml (page 185). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 186

Les moines du couvent de Saint-Serge, un des couvents qui entourent la cité sainte (page 185). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 187

Deux villes dans le Kreml: celle du xve siècle, celle d'Ivan, et la ville moderne, que symbolise ici le petit palais (page 190). 188

Le mur d'enceinte du Kreml, avec ses créneaux, ses tours aux toits aigus (page 183). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 189

Tout près de l'Assomption, les deux églises-sœurs se dressent: les Saints-Archanges et l'Annonciation (page 186). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 189

À l'extrémité de la place Rouge, Saint-Basile dresse le fouillis de ses clochers (page 184). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 190

Du haut de l'Ivan Véliki, la ville immense se découvre (page 190). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 191

Un des isvotchiks qui nous mènent grand train à travers les rues de Moscou (page 182). 192

Il fait bon errer parmi la foule pittoresque des marchés moscovites, entre les petits marchands, artisans ou paysans qui apportent là leurs produits (page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 193

L'isvotchik a revêtu son long manteau bleu (page 194). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 193

Itinéraire de Moscou à Tomsk. 194

À côté d'une épicerie, une des petites boutiques où l'on vend le kvass, le cidre russe (page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 195

Et des Tatars offraient des étoffes étalées sur leurs bras (page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 196

Patients, résignés, les cochers attendent sous le soleil de midi (page 194). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 197

Une cour du quartier ouvrier, avec l'icône protectrice (page 196). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 198

Sur le flanc de la colline de Nijni, au pied de la route qui relie la vieille ville à la nouvelle, la citadelle au marché (page 204). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 199

Le marché étincelait dans son fouillis (page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 200

Déjà la grande industrie pénètre: on rencontre à Moscou des ouvriers modernes (page 195). (D'après une photographie.) 201

Sur l'Oka, un large pont de bois barrait les eaux (page 204). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 202

Dans le quartier ouvrier, les familles s'entassent, à tous les étages, autour de grandes cours (page 196). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 203

Le char funèbre était blanc et doré (page 194). (D'après une photographie.) 204

À Nijni, toutes les races se rencontrent, Grands-Russiens, Tatars, Tcherkesses (page 208). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 205

Une femme tatare de Kazan dans l'enveloppement de son grand châle (page 214). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 205

Nous avons traversé le grand pont qui mène à la foire (page 205). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 206

Au dehors, la vie de chaque jour s'étalait, pêle-mêle, à l'orientale (page 207). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 207

Les galeries couvertes, devant les boutiques de Nijni (page 206). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 208

Dans les rues, les petits marchands étaient innombrables (page 207). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 209

Dans une rue, c'étaient des coffres de toutes dimensions, peints de couleurs vives (page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 210

Près de l'asile, nous sommes allés au marché aux cloches (page 208). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 211

Plus loin, sous un abri, des balances gigantesques étaient pendues (page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 211

Dans une autre rue, les charrons avaient accumulé leurs roues (page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 212

Paysannes russes, de celles qu'on rencontre aux petits marchés des débarcadères ou des stations (page 215). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 213

Le Kreml de Kazan. C'est là que sont les églises et les administrations (page 214). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 214

Sur la berge, des tarantass étaient rangées (page 216). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 215

Partout sur la Volga d'immenses paquebots et des remorqueurs (page 213). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 216

À presque toutes les gares il se forme spontanément un petit marché (page 222). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 217

Dans la plaine (page 221). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 217

Un petit fumoir, vitré de tous côtés, termine le train (page 218). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 218

Les émigrants étaient là, pêle-mêle, parmi leurs misérables bagages (page 226). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 219

Les petits garçons du wagon-restaurant s'approvisionnent (page 218). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 220

Émigrants prenant leur maigre repas pendant l'arrêt de leur train (page 228). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine) 221

L'ameublement du wagon-restaurant était simple, avec un bel air d'aisance (page 218). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine) 222

Les gendarmes qui assurent la police des gares du Transsibérien. (Photographie de M. Thiébeaux.) 223

L'église, près de la gare de Tchéliabinsk, ne diffère des isbas neuves que par son clocheton (page 225). (Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 224

Un train de constructeurs était remisé là, avec son wagon-chapelle (page 225). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 225

Vue De Stretensk: la gare est sur la rive gauche, la ville sur la rive droite. (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 226

(p. v) Un point d'émigration (page 228). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 227

Enfants d'émigrants (page 228). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 228

Un petit marché dans une gare du Transsibérien. (Photographie de M. Legras.) 229

La cloche luisait, immobile, sous un petit toit isolé (page 230). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 229

Nous sommes passés près d'une église à clochetons verts (page 230). (Photographie de M. Thiébeaux.) 230

Tomsk a groupé dans la vallée ses maisons grises et ses toits verts (page 230). (Photographie de M. Brocherel.) 231

Après la débâcle de la Tome, près de Tomsk (page 230). (D'après une photographie de M. Legras.) 232

Le chef de police demande quelques explications sur les passeports (page 232). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 233

La cathédrale de la Trinité à Tomsk (page 238). (Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 234

Tomsk: en revenant de l'église (page 234). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 235

Tomsk n'était encore qu'un campement, sur la route de l'émigration (page 231). (D'après une photographie.) 236

Une rue de Tomsk, définie seulement par les maisons qui la bordent (page 231). (Photographie de M. Brocherel.) 237

Les cliniques de l'Université de Tomsk (page 238). (Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 238

Les longs bâtiments blancs où s'abrite l'Université (page 237). (Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 239

La voiture de l'icône stationnait parfois (page 230). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 240

Flâneurs à la gare de Petropavlosk (page 242). (D'après une photographie de M. Legras.) 241

Dans les vallées de l'Oural, habitent encore des Bachkirs (page 245). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 241

Un taillis de bouleaux entourait une petite mare. (D'après une photographie.) 242

Les rivières roulaient une eau claire (page 244). (D'après une photographie.) 243

La ligne suit la vallée des rivières (page 243). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 244

Comme toute l'activité commerciale semble frêle en face des eaux puissantes de la Volga! (page 248.) (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 245

Bachkirs sculpteurs. (D'après une photographie de M. Paul Labbé.) 246

À la gare de Tchéliabinsk, toujours des émigrants (page 242). (D'après une photographie de M. J. Legras.) 247

Une bonne d'enfants, avec son costume traditionnel (page 251). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 248

Joie naïve de vivre, et mélancolie. — un petit marché du sud (page 250). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 249

Un russe dans son vêtement d'hiver (page 249). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 250

Dans tous les villages russes, une activité humble, pauvre de moyens. — Marchands de poteries (page 248). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 251

Là, au passage, un Kirghize sur son petit cheval (page 242). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 252

LUGANO, LA VILLE DES FRESQUES
Par M. GERSPACH

Lugano: les quais offrent aux touristes une merveilleuse promenade. (Photographie Alinari.) 253

Porte de la cathédrale Saint-Laurent de Lugano (page 256). (Photographie Alinari.) 253

Le lac de Lugano dont les deux bras enserrent le promontoire de San Salvatore. (D'après une photographie.) 254

La ville de Lugano descend en amphithéâtre jusqu'aux rives de son lac. (Photographie Alinari.) 255

Lugano: faubourg de Castagnola. (D'après une photographie.) 256

La cathédrale de Saint-Laurent: sa façade est décorée de figures de prophètes et de médaillons d'apôtres (page 256). (Photographie Alinari.) 257

Saint-Roch: détail de la fresque de Luini à Sainte-Marie-des-Anges (Photographie Alinari.) 258

La passion: fresque de Luini à l'église Sainte-Marie-des-Anges (page 260). (Photographie Alinari) 259

Saint Sébastien: détail de la grande fresque de Luini à Sainte-Marie-des-Anges. (Photographie Alinari.) 260

La madone, l'enfant Jésus et Saint Jean, par Luini, église Sainte-Marie-des-Anges (page 260). (Photographie Alinari.) 261

La Scène: fresque de Luini à l'église Sainte-Marie-des-Anges (page 260). 262

Lugano: le quai et le faubourg Paradiso. (Photographie Alinari.) 263

lac de Lugano: viaduc du chemin de fer du Saint-Gothard. (D'après une photographie.) 264

SHANGHAÏ, LA MÉTROPOLE CHINOISE
Par M. ÉMILE DESCHAMPS

Les quais sont animés par la population grouillante des Chinois (page 266). (D'après une photographie.) 265

Acteurs du théâtre chinois. (D'après une photographie.) 265

Plan de Shanghaï. 266

Shanghaï est sillonnée de canaux qui, à marée basse, montrent une boue noire et mal odorante. (Photographie de Mlle Hélène de Harven.) 267

Panorama de Shanghaï. (D'après une photographie.) 268

Dans la ville chinoise, les «camelots» sont nombreux, qui débitent en plein vent des marchandises ou des légendes extraordinaires. (D'après une photographie.) 269

Le poste de l'Ouest, un des quatre postes où s'abrite la milice de la Concession française (page 272). (D'après une photographie.) 270

La population ordinaire qui grouille dans les rues de la ville chinoise de Shanghaï (page 268). 271

Les coolies conducteurs de brouettes attendent nonchalamment l'arrivée du client (page 266). (Photographies de Mlle H. de Harven.) 271

Une maison de thé dans la cité chinoise. (D'après une photographie.) 272

Les brouettes, qui transportent marchandises ou indigènes, ne peuvent circuler que dans les larges avenues des concessions (page 270). (D'après une photographie.) 273

La prison de Shanghaï se présente sous l'aspect d'une grande cage, à forts barreaux de fer. (D'après une photographie.) 274

Le parvis des temples dans la cité est toujours un lieu de réunion très fréquenté. (D'après une photographie.) 275

Les murs de la cité chinoise, du côté de la Concession française. (D'après une photographie.) 276

La navigation des sampans sur le Ouang-Pô. (D'après une photographie.) 277

Aiguille de la pagode de Long-Hoa. (D'après une photographie.) 277

Rickshaws et brouettes sillonnent les ponts du Yang King-Pang. (D'après une photographie.) 278

Dans Broadway, les boutiques alternent avec des magasins de belle apparence (page 282). 279

Les jeunes Chinois flânent au soleil dans leur Cité. (Photographies de Mlle H. de Harven.) 279

Sur les quais du Yang-King-Pang s'élèvent des bâtiments, banques ou clubs, qui n'ont rien de chinois. (D'après une photographie.) 280

Le quai de la Concession française présente, à toute heure du jour, la plus grande animation. (D'après une photographie.) 281

Hong-Hoa: pavillon qui surmonte l'entrée de la pagode. (D'après une photographie.) 282

«L'omnibus du pauvre» (wheel-barrow ou brouette) fait du deux à l'heure et coûte quelques centimes seulement. (D'après une photographie.) 283

Une station de brouettes sur le Yang-King-Pang. (D'après une photographie.) 284

Les barques s'entre-croisent et se choquent devant le quai chinois de Tou-Ka-Dou. (D'après une photographie.) 285

(p. vi) Chinoises de Shanghaï. (D'après une photographie.) 286

Village chinois aux environs de Shanghaï. (D'après une photographie.) 287

Le charnier des enfants trouvés (page 280). (D'après une photographie.) 288

L'ÉDUCATION DES NÈGRES AUX ÉTATS-UNIS
Par M. BARGY

L'école maternelle de Hampton accueille et occupe les négrillons des deux sexes. (D'après une photographie.) 289

Institut Hampton: cours de travail manuel. (D'après une photographie.) 289

Booker T. Washington, le leader de l'éducation des nègres aux États-Unis, fondateur de l'école de Tuskegee, en costume universitaire. (D'après une photographie.) 290

Institut Hampton: le cours de maçonnerie. (D'après une photographie.) 291

Institut Hampton: le cours de laiterie. (D'après une photographie.) 292

Institut Hampton: le cours d'électricité. (D'après une photographie.) 293

Institut Hampton: le cours de menuiserie. (D'après une photographie.) 294

Le salut au drapeau exécuté par les négrillons de l'Institut Hampton. (D'après une photographie.) 295

Institut Hampton: le cours de chimie. (D'après une photographie.) 296

Le basket ball dans les jardins de l'Institut Hampton. (D'après une photographie.) 297

Institut Hampton: le cours de cosmographie. (D'après une photographie.) 298

Institut Hampton: le cours de botanique. (D'après une photographie.) 299

Institut Hampton: le cours de mécanique. (D'après une photographie.) 300

À TRAVERS LA PERSE ORIENTALE
Par le Major PERCY MOLESWORTH SYKES
Consul général de S. M. Britannique au Khorassan.

Une foule curieuse nous attendait sur les places de Mechhed. (D'après une photographie.) 301

Un poney persan et sa charge ordinaire. (D'après une photographie.) 301

Le plateau de l'Iran. Carte pour suivre le voyage de l'auteur, d'Astrabad à Kirman. 302

Les femmes persanes s'enveloppent la tête et le corps d'amples étoffes. (D'après une photographie.) 303

Paysage du Khorassan: un sol rocailleux et ravagé, une rivière presque à sec; au fond, des constructions à l'aspect de fortins. (D'après une photographie.) 304

Le sanctuaire de Mechhed est parmi les plus riches et les plus visités de l'Asie. (D'après une photographie.) 305

La cour principale du sanctuaire de Mechhed. (D'après une photographie.) 306

Enfants nomades de la Perse orientale. (D'après une photographie.) 307

Jeunes filles kurdes des bords de la mer Caspienne. (D'après une photographie.) 308

Les préparatifs d'un campement dans le désert de Lout. (D'après une photographie.) 309

Le désert de Lout n'est surpassé, en aridité, par aucun autre de l'Asie. (D'après une photographie.) 310

Avant d'arriver à Kirman, nous avions à traverser la chaîne de Kouhpaia. (D'après une photographie.) 311

Rien n'égale la désolation du désert de Lout. (D'après une photographie.) 312

La communauté Zoroastrienne de Kirman vint, en chemin, nous souhaiter la bienvenue. (D'après une photographie.) 313

Un marchand de Kirman. (D'après une photographie.) 313

Le «dôme de Djabalia», ruine des environs de Kirman, ancien sanctuaire ou ancien tombeau. (D'après une photographie.) 314

À Kirman: le jardin qui est loué par le Consulat, se trouve à un mille au delà des remparts. (D'après une photographie.) 315

Une avenue dans la partie ouest de Kirman. (D'après une photographie.) 316

Les gardes indigènes du Consulat anglais de Kirman. (D'après une photographie.) 317

La plus ancienne mosquée de Kirman est celle dite Masdjid-i-Malik. (D'après une photographie.) 318

Membres des cheikhis, secte qui en compte 7 000 dans la province de Kirman. (D'après une photographie.) 319

La Masdjid Djami, construite en 1349, une des quatre-vingt-dix mosquées de Kirman. (D'après une photographie.) 320

Dans la partie ouest de Kirman se trouve le Bagh-i-Zirisf, terrain de plaisance occupé par des jardins. (D'après une photographie.) 321

Les environs de Kirman comptent quelques maisons de thé. (D'après une photographie.) 322

Une «tour de la mort», où les Zoroastriens exposent les cadavres. (D'après une photographie.) 323

Le fort dit Kala-i-Dukhtar ou fort de la Vierge, aux portes de Kirman. (D'après une photographie.) 324

Le «Farma Farma». (D'après une photographie.) 325

Indigènes du bourg d'Aptar, Baloutchistan. (D'après une photographie.) 325

Carte du Makran. 326

Baloutches de Pip, village de deux cents maisons groupées autour d'un fort. (D'après une photographie.) 327

Des forts abandonnés rappellent l'ancienne puissance du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 328

Chameliers brahmanes du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 329

La passe de Fanoch, faisant communiquer la vallée du même nom et la vallée de Lachar. (D'après une photographie.) 330

Musiciens ambulants du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 331

Une halte dans les montagnes du Makran. (D'après une photographie.) 332

Baloutches du district de Sarhad. (D'après une photographie.) 333

Un fortin sur les frontières du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 334

Dans les montagnes du Makran: À des collines d'argile succèdent de rugueuses chaînes calcaires. (D'après une photographie.) 335

Bureau du télégraphe sur la côte du Makran. (D'après une photographie.) 336

L'oasis de Djalsk, qui s'étend sur 10 kilomètres carrés, est remplie de palmiers-dattiers, et compte huit villages. (D'après une photographie.) 337

Femme Parsi du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 337

Carte pour suivre les délimitations de la frontière perso-baloutche. 338

Nous campâmes à Fahradj, sur la route de Kouak, dans une palmeraie. (D'après une photographie.) 339

C'est à Kouak que les commissaires anglais et persans s'étaient donné rendez-vous. (D'après une photographie.) 340

Le sanctuaire de Mahoun, notre première étape sur la route de Kouak. (D'après une photographie.) 341

Cour intérieure du sanctuaire de Mahoun. (D'après une photographie.) 342

Le khan de Kélat et sa cour. (D'après une photographie.) 343

Jardins du sanctuaire de Mahoun. (D'après une photographie.) 344

Dans la vallée de Kalagan, près de l'oasis de Djalsk. (D'après une photographie.) 345

Oasis de Djalsk: Des édifices en briques abritent les tombes d'une race de chefs disparue. (D'après une photographie.) 346

Indigènes de l'oasis de Pandjgour, à l'est de Kouak. (D'après une photographie.) 347

Camp de la commission de délimitation sur la frontière perso-baloutche. (D'après une photographie.) 348

Campement de la commission des frontières perso-baloutches. (D'après une photographie.) 349

Parsi de Yezd. (D'après une photographie.) 349

Une séance d'arpentage dans le Seistan. (D'après une photographie.) 350

(p. vii) Les commissaires persans de la délimitation des frontières perso-baloutches. (D'après une photographie.) 351

Le delta du Helmand. 352

Sculptures sassanides de Persépolis. (D'après une photographie.) 352

Un gouverneur persan et son état-major. (D'après une photographie.) 353

La passe de Buzi. (D'après une photographie.) 354

Le Gypsies du sud-est persan. 355

Sur la lagune du Helmand. (D'après une photographie.) 356

Couple baloutche. (D'après une photographie.) 357

Vue de Yezd, par où nous passâmes pour rentrer à Kirman. (D'après une photographie.) 358

La colonne de Nadir s'élève comme un phare dans le désert. (D'après une photographie.) 359

Mosquée de Yezd. (D'après une photographie.) 360

AUX RUINES D'ANGKOR
Par M. le Vicomte De MIRAMON-FARGUES

Entre le sanctuaire et la seconde enceinte qui abrite sous ses voûtes un peuple de divinités de pierre.... (D'après une photographie.) 361

Emblème décoratif (art khmer). (D'après une photographie.) 361

Porte d'entrée de la cité royale d'Angkor-Tom, dans la forêt. (D'après une photographie.) 362

Ce grand village, c'est Siem-Réap, capitale de la province. (D'après une photographie) 363

Une chaussée de pierre s'avance au milieu des étangs. (D'après une photographie.) 364

Par des escaliers invraisemblablement raides, on gravit la montagne sacrée. (D'après une photographie.) 365

Colonnades et galeries couvertes de bas-reliefs. (D'après une photographie.) 366

La plus grande des deux enceintes mesure 2 kilomètres de tour; c'est un long cloître. (D'après une photographie.) 367

Trois dômes hérissent superbement la masse formidable du temple d'Angkor-Wat. (D'après une photographie.) 367

Bas-relief du temple d'Angkor. (D'après une photographie.) 368

La forêt a envahi le second étage d'un palais khmer. (D'après une photographie.) 369

Le gouverneur réquisitionne pour nous des charrettes à bœufs. (D'après une photographie.) 370

La jonque du deuxième roi, qui a, l'an dernier, succédé à Norodom. (D'après une photographie.) 371

Le palais du roi, à Oudong-la-Superbe. (D'après une photographie.) 371

Sculptures de l'art khmer. (D'après une photographie.) 372

EN ROUMANIE
Par M. Th. HEBBELYNCK

La petite ville de Petrozeny n'est guère originale; elle a, de plus, un aspect malpropre. (D'après une photographie.) 373

Paysan des environs de Petrozeny et son fils. (D'après une photographie.) 373

Carte de Roumanie pour suivre l'itinéraire de l'auteur. 374

Vendeuses au marché de Targu-Jiul. (D'après une photographie.) 375

La nouvelle route de Valachie traverse les Carpathes et aboutit à Targu-Jiul. (D'après une photographie.) 376

C'est aux environs d'Arad que pour la première fois nous voyons des buffles domestiques. (D'après une photographie.) 377

Montagnard roumain endimanché. (Cliché Anerlich.) 378

Derrière une haie de bois blanc s'élève l'habitation modeste. (D'après une photographie.) 379

Nous croisons des paysans roumains. (D'après une photographie.) 379

Costume national de gala, roumain. (Cliché Cavallar.) 380

Dans les vicissitudes de leur triste existence, les tziganes ont conservé leur type et leurs mœurs. (Photographie Anerlich.) 381

Un rencontre près de Padavag d'immenses troupeaux de bœufs. (D'après une photographie.) 382

Les femmes de Targu-Jiul ont des traits rudes et sévères, sous le linge blanc. (D'après une photographie.) 383

En Roumanie, on ne voyage qu'en victoria. (D'après une photographie.) 384

Dans la vallée de l'Olt, les «castrinza» des femmes sont décorées de paillettes multicolores. 385

Dans le village de Slanic. (D'après une photographie.) 385

Roumaine du défilé de la Tour-Rouge. (D'après une photographie.) 386

La petite ville d'Horezu est charmante et animée. (D'après une photographie.) 387

La perle de Curtea, c'est cette superbe église blanche, scintillante sous ses coupoles dorées. (D'après une photographie.) 388

Une ferme près du monastère de Bistritza. (D'après une photographie.) 389

Entrée de l'église de Curtea. (D'après une photographie.) 390

Les religieuses du monastère d'Horezu portent le même costume que les moines. (D'après une photographie.) 391

Devant l'entrée de l'église se dresse le baptistère de Curtea. (D'après une photographie.) 392

Au marché de Campolung. (D'après une photographie.) 393

L'excursion du défilé de Dimboviciora est le complément obligé d'un séjour à Campolung. (D'après une photographie.) 394

Dans le défilé de Dimboviciora. (D'après des photographies.) 395

Dans les jardins du monastère de Curtea. 396

Sinaïa: le château royal, Castel Pelés, sur la montagne du même nom. (D'après une photographie.) 397

Un enfant des Carpathes. (D'après une photographie.) 397

Une fabrique de ciment groupe autour d'elle le village de Campina. (D'après une photographie.) 398

Vue intérieure des mines de sel de Slanic. (D'après une photographie.) 399

Entre Campina et Sinaïa la route de voiture est des plus poétiques. (D'après une photographie.) 400

Un coin de Campina. (D'après une photographie.) 401

Les villas de Sinaïa. (D'après une photographie.) 402

Vues de Bucarest: le boulevard Coltei. — L'église du Spiritou Nou. — Les constructions nouvelles du boulevard Coltei. — L'église métropolitaine. — L'Université. — Le palais Stourdza. — Un vieux couvent. — (D'après des photographies.) 403

Le monastère de Sinaïa se dresse derrière les villas et les hôtels de la ville. (D'après une photographie.) 404

Une des deux cours intérieures du monastère de Sinaïa. (D'après une photographie.) 405

Une demeure princière de Sinaïa. (D'après une photographie.) 406

Busteni (les villas, l'église), but d'excursion pour les habitants de Sinaïa. (D'après une photographie.) 407

Slanic: un wagon de sel. (D'après une photographie.) 408

CROQUIS HOLLANDAIS
Par M. Lud. GEORGES HAMÖN
Photographies de l'auteur.

À la kermesse. 409

Ces anciens, pour la plupart, ont une maigreur de bon aloi. 409

Des «boerin» bien prises en leurs justins marchent en roulant, un joug sur les épaules. 410

Par intervalles une femme sort avec des seaux; elle lave sa demeure de haut en bas. 410

Emplettes familiales. 411

Les ménagères sont là, également calmes, lentes, avec leurs grosses jupes. 411

Jeune métayère de Middelburg. 412

Middelburg: le faubourg qui prend le chemin du marché conduit à un pont. 412

Une mère, songeuse, promenait son petit garçon. 413

Une famille hollandaise au marché de Middelburg. 414

Le marché de Middelburg: considérations sur la grosseur des betteraves. 415

Des groupes d'anciens en culottes courtes, chapeaux marmites. 416

(p. viii) Un septuagénaire appuyé sur son petit-fils me sourit bonassement. 417

Roux en le décor roux, l'éclusier fumait sa pipe. 417

Le village de Zoutelande. 418

Les grandes voitures en forme de nacelle, recouvertes de bâches blanches. 419

Aussi comme on l'aime, ce home. 420

Les filles de l'hôtelier de Wemeldingen. 421

Il se campe près de son cheval. 421

Je rencontre à l'orée du village un couple minuscule. 422

La campagne hollandaise. 423

Environs de Westkapelle: deux femmes reviennent du «molen». 423

Par tous les sentiers, des marmots se juchèrent. 424

Le père Kick symbolisait les générations des Néerlandais défunts. 425

Wemeldingen: un moulin colossal domine les digues. 426

L'une entonna une chanson. 427

Les moutons broutent avec ardeur le long des canaux. 428

Famille hollandaise en voyage. 429

Ah! les moulins; leur nombre déroute l'esprit. 429

Les chariots enfoncés dans les champs marécageux sont enlevés par de forts chevaux. 430

La digue de Westkapelle. 431

Les écluses ouvertes. 432

Les petits garçons rôdent par bandes, à grand bruit de sabots sonores.... 433

Jeune mère à Marken. 433

Volendam, sur les bords du Zuiderzee, est le rendez-vous des peintres de tous les pays. 434

Avec leurs figures rondes, épanouies de contentement, les petites filles de Volendam font plaisir à voir. 435

Aux jours de lessive, les linges multicolores flottent partout. 436

Les jeunes filles de Volendam sont coiffées du casque en dentelle, à forme de «salade» renversée. 437

Deux pêcheurs accroupis au soleil, à Volendam. 438

Une lessive consciencieuse. 439

Il y a des couples d'enfants ravissants, d'un type expressif. 440

Les femmes de Volendam sont moins claquemurées en leur logis. 441

Vêtu d'un pantalon démesuré, le pêcheur de Volendam a une allure personnelle. 442

Un commencement d'idylle à Marken. 443

Les petites filles sont charmantes. 444

ABYDOS
dans les temps anciens et dans les temps modernes
Par M. E. AMELINEAU

Le lac sacré d'Osiris, situé au sud-est de son temple, qui a été détruit. (D'après une photographie.) 445

Séti Ier présentant des offrandes de pain, légumes, etc. (D'après une photographie.) 445

Une rue d'Abydos. (D'après une photographie.) 446

Maison d'Abydos habitée par l'auteur, pendant les trois premières années. (D'après une photographie.) 447

Le prêtre-roi rendant hommage à Séti Ier (chambre annexe de la deuxième salle d'Osiris). (D'après une photographie.) 448

Thot présentant le signe de la vie aux narines du roi Séti Ier (chambre annexe de la deuxième salle d'Osiris). (D'après une photographie.) 449

Le dieu Thot purifiant le roi Séti Ier (chambre annexe de la deuxième salle d'Osiris, mur sud). (D'après une photographie.) 450

Vue intérieure du temple de Ramsès II. (D'après une photographie.) 451

Perspective de la seconde salle hypostyle du temple de Séti Ier. (D'après une photographie.) 451

Temple de Séti Ier, mur est, pris du mur nord. Salle due à Ramsès II. (D'après une photographie.) 452

Temple de Séti Ier, mur est, montrant des scènes diverses du culte. (D'après une photographie.) 453

Table des rois Séti Ier et Ramsès II, faisant des offrandes aux rois leurs prédécesseurs. (D'après une photographie.) 454

Vue générale du temple de Séti Ier, prise de l'entrée. (D'après une photographie.) 455

Procession des victimes amenées au sacrifice (temple de Ramsès II). (D'après une photographie.) 456

VOYAGE DU PRINCE SCIPION BORGHÈSE AUX MONTS CÉLESTES
Par M. JULES BROCHEREL

Le bazar de Tackhent s'étale dans un quartier vieux et fétide. (D'après une photographie.) 457

Un Kozaque de Djarghess. (D'après une photographie.) 457

Itinéraire de Tachkent à Prjevalsk. 458

Les marchands de pain de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 459

Un des trente-deux quartiers du bazar de Tachkent. (D'après une photographie.) 460

Un contrefort montagneux borde la rive droite du «tchou». (D'après une photographie.) 461

Le bazar de Prjevalsk, principale étape des caravaniers de Viernyi et de Kachgar. (D'après une photographie.) 462

Couple russe de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 463

Arrivée d'une caravane à Prjevalsk. (D'après une photographie.) 464

Le chef des Kirghizes et sa petite famille. (D'après une photographie.) 465

Notre djighite, sorte de garde et de policier. (D'après une photographie.) 466

Le monument de Prjevalsky, à Prjevalsk. (D'après une photographie.) 467

Des têtes humaines, grossièrement sculptées, monuments funéraires des Nestoriens... (D'après une photographie.) 467

Enfants kozaques sur des bœufs. (D'après une photographie.) 468

Un de nos campements dans la montagne. (D'après une photographie.) 469

Montée du col de Tomghent. (D'après une photographie.) 469

Dans la vallée de Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 470

Itinéraire du voyage aux Monts Célestes. 470

La carabine de Zurbriggen intriguait fort les indigènes. (D'après une photographie.) 471

Au sud du col s'élevait une blanche pyramide de glace. (D'après une photographie.) 472

La vallée de Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 473

Le col de Karaguer, vallée de Tomghent. (D'après une photographie.) 474

Sur le col de Tomghent. (D'après une photographie.) 475

J'étais enchanté des aptitudes alpinistes de nos coursiers. (D'après une photographie.) 475

Le plateau de Saridjass, peu tourmenté, est pourvu d'une herbe suffisante pour les chevaux. (D'après une photographie.) 476

Nous passons à gué le Kizil-Sou. (D'après des photographies.) 477

Panorama du massif du Khan-Tengri. (D'après une photographie.) 478

Entrée de la vallée de Kachkateur. (D'après une photographie.) 479

Nous baptisâmes Kachkateur-Tao, la pointe de 4 250 mètres que nous avions escaladée. (D'après une photographie.) 479

La vallée de Tomghent. (D'après une photographie.) 480

Des Kirghizes d'Oustchiar étaient venus à notre rencontre. (D'après une photographie.) 481

Kirghize joueur de flûte. (D'après une photographie.) 481

Le massif du Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 482

Région des Monts Célestes. 482

Les Kirghizes mènent au village une vie peu occupée. (D'après une photographie.) 483

Notre petite troupe s'aventure audacieusement sur la pente glacée. (D'après une photographie.) 484

Vallée supérieure d'Inghiltchik. (D'après une photographie.) 485

(p. ix) Vallée de Kaende: l'eau d'un lac s'écoulait au milieu d'une prairie émaillée de fleurs. (D'après une photographie.) 486

Les femmes kirghizes d'Oustchiar se rangèrent, avec leurs enfants, sur notre passage. (D'après une photographie.) 487

Le chirtaï de Kaende. (D'après une photographie.) 488

Nous saluâmes la vallée de Kaende comme un coin de la terre des Alpes. (D'après une photographie.) 489

Femmes mariées de la vallée de Kaende, avec leur progéniture. (D'après une photographie.) 490

L'élément mâle de la colonie vint tout l'après-midi voisiner dans notre campement. (D'après une photographie.) 491

Un «aoul» kirghize. 492

Yeux bridés, pommettes saillantes, nez épaté, les femmes de Kaende sont de vilaines Kirghizes. (D'après une photographie.) 493

Enfant kirghize. (D'après une photographie.) 493

Kirghize dressant un aigle. (D'après une photographie.) 494

Itinéraire du voyage aux Monts Célestes. 494

Nous rencontrâmes sur la route d'Oustchiar un berger et son troupeau. (D'après une photographie.) 495

Je photographiai les Kirghizes de Kaende, qui s'étaient, pour nous recevoir, assemblés sur une éminence. (D'après une photographie.) 496

Le glacier de Kaende. (D'après une photographie.) 497

L'aiguille d'Oustchiar vue de Kaende. 498

Notre cabane au pied de l'aiguille d'Oustchiar. (D'après des photographies.) 498

Kirghizes de Kaende. (D'après une photographie.) 499

Le pic de Kaende s'élève à 6 000 mètres. (D'après une photographie.) 500

La fille du chirtaï (chef) de Kaende, fiancée au kaltchè de la vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 501

Le kaltchè (chef) de la vallée d'Irtach, l'heureux fiancé de la fille du chirtaï de Kaende. (D'après une photographie.) 502

Le glacier de Kaende. 503

Cheval kirghize au repos sur les flancs du Kaende. (D'après des photographies.) 503

Retour des champs. (D'après une photographie.) 504

Femmes kirghizes de la vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 505

Un chef de district dans la vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 505

Le pic du Kara-tach, vu d'Irtach, prend vaguement l'aspect d'une pyramide. (D'après une photographie.) 506

Les caravaniers passent leur vie dans les Monts Célestes, emmenant leur famille avec leurs marchandises. (D'après une photographie.) 507

La vallée de Zououka, par où transitent les caravaniers de Viernyi à Kachgar. (D'après une photographie.) 508

Le massif du Djoukoutchiak; au pied, le dangereux col du même nom, fréquenté par les nomades qui se rendent à Prjevalsk. (D'après une photographie.) 509

Le chaos des pics dans le Kara-Tao. (D'après une photographie.) 510

Étalon kirghize de la vallée d'Irtach et son cavalier. (D'après une photographie.) 511

Véhicule kirghize employé dans la vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 511

Les roches plissées des environs de Slifkina, sur la route de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 512

Campement kirghize, près de Slifkina. (D'après une photographie.) 513

Femme kirghize tannant une peau. (D'après une photographie.) 514

Les glaciers du Djoukoutchiak-Tao. (D'après une photographie.) 515

Tombeau kirghize. (D'après une photographie.) 516

L'ARCHIPEL DES FEROÉ
Par Mlle ANNA SEE

«L'espoir des Feroé» se rendant à l'école. (D'après une photographie.) 517

Les enfants transportent la tourbe dans des hottes en bois. (D'après une photographie.) 517

Thorshavn apparut, construite en amphithéâtre au fond d'un petit golfe. 518

Les fermiers de Kirkebœ en habits de fête. (D'après une photographie.) 519

Les poneys feroïens et leurs caisses à transporter la tourbe. (D'après une photographie.) 520

Les dénicheurs d'oiseaux se suspendent à des cordes armées d'un crampon. (D'après une photographie.) 521

Des îlots isolés, des falaises de basalte ruinées par le heurt des vagues. (D'après des photographies.) 522

On pousse vers la plage les cadavres des dauphins, qui ont environ 6 mètres. (D'après une photographie.) 523

Les femmes feroïennes préparent la laine.... (D'après une photographie.) 524

On sale les morues. (D'après une photographie.) 525

Feroïen en costume de travail. (D'après une photographie.) 526

Les femmes portent une robe en flanelle tissée avec la laine qu'elles ont cardée et filée. (D'après une photographie.) 527

Déjà mélancolique!... (D'après une photographie.) 528

PONDICHÉRY
chef-lieu de l'Inde française
Par M. G. VERSCHUUR

Groupe de Brahmanes électeurs français. (D'après une photographie.) 529

Musicien indien de Pondichéry. (D'après une photographie.) 529

Les enfants ont une bonne petite figure et un costume peu compliqué. (D'après une photographie.) 530

La visite du marché est toujours une distraction utile pour le voyageur. (D'après une photographie.) 531

Indienne en costume de fête. (D'après une photographie.) 532

Groupe de Brahmanes français. (D'après une photographie.) 533

La pagode de Villenour, à quelques kilomètres de Pondichéry. (D'après une photographie.) 534

Intérieur de la pagode de Villenour. (D'après une photographie.) 535

La Fontaine aux Bayadères. (D'après une photographie.) 536

Plusieurs rues de Pondichéry sont larges et bien bâties. (D'après une photographie.) 537

Étang de la pagode de Villenour. (D'après une photographie.) 538

Brahmanes français attendant la clientèle dans un bazar. (D'après une photographie.) 539

La statue de Dupleix à Pondichéry. (D'après une photographie.) 540

UNE PEUPLADE MALGACHE
LES TANALA DE L'IKONGO
Par M. le Lieutenant ARDANT DU PICQ

Les populations souhaitent la bienvenue à l'étranger. (D'après une photographie.) 541

Femme d'Ankarimbelo. (D'après une photographie.) 541

Carte du pays des Tanala. 542

Les femmes tanala sont sveltes, élancées. (D'après une photographie.) 543

Panorama de Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 544

Groupe de Tanala dans la campagne de Milakisihy. (D'après une photographie.) 545

Un partisan tanala tirant à la cible à Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 546

Enfants tanala. (D'après une photographie.) 547

Les hommes, tous armés de la hache. (D'après une photographie.) 548

Les cercueils sont faits d'un tronc d'arbre creusé, et recouverts d'un drap. (D'après une photographie.) 549

Le battage du riz. (D'après une photographie.) 550

(p. x) Une halte de partisans dans la forêt. (D'après une photographie.) 551

Femmes des environs de Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 552

Les Tanala au repos perdent toute leur élégance naturelle. (D'après une photographie.) 553

Une jeune beauté tanala. (D'après une photographie.) 553

Le Tanala, maniant une sagaie, a le geste élégant et souple. (D'après une photographie.) 554

Le chant du «e manenina», à Iaborano. (D'après une photographie.) 555

La rue principale à Sahasinaka. (D'après une photographie.) 556

La danse est exécutée par des hommes, quelquefois par des femmes. (D'après une photographie.) 557

Un danseur botomaro. (D'après une photographie.) 558

La danse, chez les Tanala, est expressive au plus haut degré. (D'après des photographies.) 559

Tapant à coups redoublés sur un long bambou, les Tanala en tirent une musique étrange. (D'après une photographie.) 560

Femmes tanala tissant un lamba. (D'après une photographie.) 561

Le village et le fort de Sahasinaka s'élèvent sur les hauteurs qui bordent le Faraony. (D'après une photographie.) 562

Un détachement d'infanterie coloniale traverse le Rienana. (D'après une photographie.) 563

Profil et face de femmes tanala. (D'après une photographie.) 564

LA RÉGION DU BOU HEDMA
(sud tunisien)
Par M. Ch. MAUMENÉ

Les murailles de Sfax, véritable décor d'opéra.... (D'après une photographie.) 565

Salem, le domestique arabe de l'auteur. (D'après une photographie.) 565

Carte de la région du Bou Hedma (sud tunisien). 566

Les sources chaudes de l'oued Hadedj sont sulfureuses. (D'après une photographie.) 567

L'oued Hadedj, d'aspect si charmant, est un bourbier qui sue la fièvre. (D'après une photographie.) 568

Le cirque du Bou Hedma. (D'après une photographie.) 569

L'oued Hadedj sort d'une étroite crevasse de la montagne. (D'après une photographie.) 570

Manoubia est une petite paysanne d'une douzaine d'années. (D'après une photographie.) 571

Un puits dans le défilé de Touninn. (D'après une photographie.) 571

Le ksar de Sakket abrite les Ouled bou Saad Sédentaires, qui cultivent oliviers et figuiers. (D'après une photographie.) 572

De temps en temps la forêt de gommiers se révèle par un arbre. (D'après une photographie.) 573

Le village de Mech; dans l'arrière-plan, le Bou Hedma. (D'après une photographie.) 574

Le Khrangat Touninn (défile de Touninn), que traverse le chemin de Bir Saad à Sakket. (D'après une photographie.) 575

Le puits de Bordj Saad. (D'après une photographie.) 576

DE TOLÈDE À GRENADE
Par Mme JANE DIEULAFOY

Après avoir croisé des bœufs superbes.... (D'après une photographie.) 577

Femme castillane. (D'après une photographie.) 577

On chemine à travers l'inextricable réseau des ruelles silencieuses. (D après une photographie.) 578

La rue du Commerce, à Tolède. (D'après une photographie.) 579

Un représentant de la foule innombrable des mendiants de Tolède. (D'après une photographie.) 580

Dans des rues tortueuses s'ouvrent les entrées monumentales d'anciens palais, tel que celui de la Sainte Hermandad. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 581

Porte du vieux palais de Tolède. (D'après une photographie.) 582

Fière et isolée comme un arc de triomphe, s'élève la merveilleuse Puerta del Sol. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 583

Détail de sculpture mudejar dans le Transito. (D'après une photographie.) 584

Ancienne sinagogue connue sous le nom de Santa Maria la Blanca. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 585

Madrilène. (D'après une photographie.) 586

La porte de Visagra, construction massive remontant à l'époque de Charles Quint. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 587

Tympan mudejar. (D'après une photographie.) 588

Des familles d'ouvriers ont établi leurs demeures près de murailles solides. (D'après une photographie.) 589

Castillane et Sévillane. (D'après une photographie.) 589

Isabelle de Portugal, par le Titien (Musée du Prado). (Photographie Lacoste, à Madrid.) 590

Le palais de Pierre le Cruel. (D'après une photographie.) 591

Statue polychrome du prophète Élie, dans l'église de Santo Tomé (auteur inconnu). (D'après une photographie.) 592

Porte du palais de Pierre le Cruel. (D'après une photographie.) 593

Portrait d'homme, par le Greco. (Photographie Hauser y Menet, à Madrid.) 594

La cathédrale de Tolède. 595

Enterrement du comte d'Orgaz, par le Greco (église Santo Tomé). (D'après une photographie.) 596

Le couvent de Santo Tomé conserve une tour en forme de minaret. (D'après une photographie.) 597

Les évêques Mendoza et Ximénès. (D'après une photographie.) 598

Salon de la prieure, au couvent de San Juan de la Penitencia. (D'après une photographie.) 599

Prise de Melilla (cathédrale de Tolède). (D'après une photographie.) 600

C'est dans cette pauvre demeure que vécut Cervantès pendant son séjour à Tolède. (D'après une photographie.) 601

Saint François d'Assise, par Alonzo Cano, cathédrale de Tolède. 601

Porte des Lions. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 602

Le cloître de San Juan de los Reyes apparaît comme le morceau le plus précieux et le plus fleuri de l'architecture gothique espagnole. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 603

Ornements d'église, à Madrid. (D'après une photographie.) 604

Porte due au ciseau de Berruguete, dans le cloître de la cathédrale de Tolède. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 605

Une torea. (D'après une photographie.) 606

Vue intérieure de l'église de San Juan de Los Reyes. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 607

Une rue de Tolède. (D'après une photographie.) 608

Porte de l'hôpital de Santa Cruz. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 609

Sur les bords du Tage. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 610

Escalier de l'hôpital de Santa Cruz. (D'après une photographie.) 611

Détail du plafond de la cathédrale. (D'après une photographie) 612

Pont Saint-Martin à Tolède. (D'après une photographie.) 613

Guitariste castillane. (D'après une photographie.) 613

La «Casa consistorial», hôtel de ville. (D'après une photographie.) 614

Le «patio» des Templiers. (D'après une photographie.) 615

Jeune femme de Cordoue avec la mantille en chenille légère. (D'après une photographie.) 616

Un coin de la Mosquée de Cordoue. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 617

Chapelle de San Fernando, de style mudejar, élevée au (p. xi) centre de la Mosquée de Cordoue. (D'après une photographie.) 618

La mosquée qui fait la célébrité de Cordoue, avec ses dix-neuf galeries hypostyles, orientées vers la Mecque. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 619

Détail de la chapelle de San Fernando. (D'après une photographie.) 620

Vue extérieure de la Mosquée de Cordoue, avec l'église catholique élevée en 1523, malgré les protestations des Cordouans. (D'après une photographie.) 621

Statue de Gonzalve de Cordoue. (D'après une photographie.) 622

Statue de doña Maria Manrique, femme de Gonzalve de Cordoue. (D'après une photographie.) 623

Détail d'une porte de la mosquée. (D'après une photographie.) 624






End of Project Gutenberg's Le Tour du Monde; Bou Hedma, by Édouard Charton

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and how your efforts and donations can help, see Sections 3 and 4
and the Foundation web page at http://www.pglaf.org.


Section 3.  Information about the Project Gutenberg Literary Archive
Foundation

The Project Gutenberg Literary Archive Foundation is a non profit
501(c)(3) educational corporation organized under the laws of the
state of Mississippi and granted tax exempt status by the Internal
Revenue Service.  The Foundation's EIN or federal tax identification
number is 64-6221541.  Its 501(c)(3) letter is posted at
http://pglaf.org/fundraising.  Contributions to the Project Gutenberg
Literary Archive Foundation are tax deductible to the full extent
permitted by U.S. federal laws and your state's laws.

The Foundation's principal office is located at 4557 Melan Dr. S.
Fairbanks, AK, 99712., but its volunteers and employees are scattered
throughout numerous locations.  Its business office is located at
809 North 1500 West, Salt Lake City, UT 84116, (801) 596-1887, email
business@pglaf.org.  Email contact links and up to date contact
information can be found at the Foundation's web site and official
page at http://pglaf.org

For additional contact information:
     Dr. Gregory B. Newby
     Chief Executive and Director
     gbnewby@pglaf.org


Section 4.  Information about Donations to the Project Gutenberg
Literary Archive Foundation

Project Gutenberg-tm depends upon and cannot survive without wide
spread public support and donations to carry out its mission of
increasing the number of public domain and licensed works that can be
freely distributed in machine readable form accessible by the widest
array of equipment including outdated equipment.  Many small donations
($1 to $5,000) are particularly important to maintaining tax exempt
status with the IRS.

The Foundation is committed to complying with the laws regulating
charities and charitable donations in all 50 states of the United
States.  Compliance requirements are not uniform and it takes a
considerable effort, much paperwork and many fees to meet and keep up
with these requirements.  We do not solicit donations in locations
where we have not received written confirmation of compliance.  To
SEND DONATIONS or determine the status of compliance for any
particular state visit http://pglaf.org

While we cannot and do not solicit contributions from states where we
have not met the solicitation requirements, we know of no prohibition
against accepting unsolicited donations from donors in such states who
approach us with offers to donate.

International donations are gratefully accepted, but we cannot make
any statements concerning tax treatment of donations received from
outside the United States.  U.S. laws alone swamp our small staff.

Please check the Project Gutenberg Web pages for current donation
methods and addresses.  Donations are accepted in a number of other
ways including checks, online payments and credit card donations.
To donate, please visit: http://pglaf.org/donate


Section 5.  General Information About Project Gutenberg-tm electronic
works.

Professor Michael S. Hart is the originator of the Project Gutenberg-tm
concept of a library of electronic works that could be freely shared
with anyone.  For thirty years, he produced and distributed Project
Gutenberg-tm eBooks with only a loose network of volunteer support.


Project Gutenberg-tm eBooks are often created from several printed
editions, all of which are confirmed as Public Domain in the U.S.
unless a copyright notice is included.  Thus, we do not necessarily
keep eBooks in compliance with any particular paper edition.


Most people start at our Web site which has the main PG search facility:

     http://www.gutenberg.org

This Web site includes information about Project Gutenberg-tm,
including how to make donations to the Project Gutenberg Literary
Archive Foundation, how to help produce our new eBooks, and how to
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